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Pour un management alternatif

18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 19:13

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Les discriminations restent un sujet préoccupant dans la fonction publique : 20 % des réclamations reçues par le Défenseur des droits portent sur l’emploi public, et le tiers d’entre elles porte sur des discriminations liées au handicap ou à l’état de santé des agents, a déclaré hier Dominique Baudis, le Défenseur des droits, à l’occasion de la signature de la nouvelle charte pour la promotion de l’égalité et la lutte contre les discriminations dans la fonction publique.


Cosigné par la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, ce document vient remplacer la charte pour la promotion de l’égalité dans la fonction publique, signée en 2008, dont la révision « était une nécessité », car « des progrès sont encore attendus, par exemple en matière de formation de l’encadrement, de mise en œuvre de dispositifs d’écoute et de prévention des partenaires sociaux », a affirmé Dominique Baudis.


« Près de 20 % des réclamations que nous recevons portent sur l’emploi public. 80 % d’entre elles ont trait au déroulement de carrière », a-t-il poursuivi, ajoutant que le premier motif de saisine était la discrimination pour raisons de santé ou de handicap (33 %), suivi par l’origine (17 %), la grossesse (8 %), les activités syndicales (7 %), l’âge (6 %) et le sexe (4 %).


« Par ailleurs, les résultats du baromètre DDD-OIT sur la perception des discriminations au travail par les salariés et les agents publics (lire Maire info du 15 janvier) confirment que la fonction publique est de moins en moins perçue comme protectrice », a précisé Dominique Baudis.


Les employeurs des trois fonctions publiques – d’Etat, territoriale et hospitalière –, qui ont été associés à la rédaction de la nouvelle charte, se sont donc engagés à « inscrire la promotion de l’égalité et la lutte contre les discriminations dans leur politique de ressources humaines », ce qui implique notamment de garantir la transparence et l’impartialité du recrutement et de l’évolution des carrières, mais aussi de former et de sensibiliser les agents.


Parmi les nouveautés du document figure la nomination d’un « correspondant » de la charte dans chaque collectivité territoriale et établissement public hospitalier – ils étaient déjà présents dans les ministères. Leur statut sera encadré par une lettre de mission, selon Dominique Baudis ; la charte stipule qu’ils auront « pour mission la diffusion et la promotion » de cette dernière.


Des « plans d’action locaux » devront être mis en œuvre, en étroite collaboration avec les syndicats. Le dialogue social doit d’ailleurs être « l’une des clés de voûte de la promotion de l’égalité et de la lutte contre les discriminations », précise la charte. Des bilans annuels au niveau local et national des conditions de la mise en œuvre de la charte devront également être présentés.


Aujourd’hui, l’Assemblée nationale examine en première lecture le projet de loi pour l'égalité entre les femmes et les hommes.

Télécharger la charte pour la promotion de l’égalité et la lutte contre les discriminations.

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 19:04

carte a puce

 

A l'autorité territoriale,

 

Nous vous écrivons au sujet des titres restaurant.

 

Nous avons en effet été interpelés par plusieurs agents dont le nombre de tickets défalqués en cas d’arrêt maladie inclut les jours de repos hebdomadaires qui n’ouvrent pourtant pas de droit à ticket.

 

Ainsi un agent absent du vendredi au mardi se voit compter 5 jours d’absence au lieu de 3. Et un agent absent deux semaines se voit retirer 12 ou 14 tickets au lieu de 10.

 

Il ne peut être envisageable que cela demeure en l’état !

 

Les agents n’ont, et c’est normal, pas le droit aux tickets les jours de repos hebdomadaires, puisqu’ils ne travaillent pas. Comment peut-on expliquer sérieusement qu’on leur décompte ces jours de repos hebdomadaires de leur dotation mensuelle ?


Si cette règle était maintenue, il faudrait donc octroyer aux agents 30 tickets pas mois !

 

Les agents qui nous interrogent marquent leur profonde incompréhension de ce règlement.

 

Nous soutenons d’autant plus cette incompréhension que cela n’avait bien entendu jamais été évoqué lors des réunions de négociation sur le sujet ce qui se comprend d’autant plus que cela nous semblait absolument inenvisageable.

 

Nous vous demandons donc de bien vouloir revenir immédiatement sur cette règle.

 

Nous sommes à votre disposition à un moment de votre convenance pour en discuter.

 

La CGT

 

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 12:47

Un rapport de la conseillère à la Cour de cassation Laurence Pécaut-Rivolier, remis le 17 décembre aux ministres Christiane Taubira, Najat Vallaud-Belkacem et Michel Sapin, préconise de créer des “actions collectives” menées par les syndicats, qui permettraient d'obliger une entreprise à remédier à des situations de discrimination au travail.


Le rapport

 

 

ag

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18 décembre 2013 3 18 /12 /décembre /2013 12:46

Marylise Lebranchu a signé, le 17 décembre avec le défenseur des droits, Dominique Baudis, une nouvelle charte pour la promotion de l’égalité et la lutte contre les discriminations dans la fonction publique. Un sujet sur lequel il est urgent de rattraper le temps perdu, selon la ministre.

 

“La fonction publique apparaît comme de moins en moins protectrice”, a déploré le 17 décembre le défenseur des droits, Dominique Baudis, lors de la signature avec la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, de la nouvelle charte pour la promotion de l’égalité et la lutte contre les discriminations dans la fonction publique  [cliquez ici pour accéder au texte]. “20 % des réclamations auprès du défenseur portent sur l’emploi public, dont 80 % sur des questions de déroulement de carrière”, a-t-il ajouté. L’état de santé, le handicap et l’origine constituent près de la moitié des motifs de discriminations.

 

“Il est temps de rattraper le temps perdu”, a déclaré Marylise Lebranchu, qui a vu dans cette charte le “fruit d’une intense concertation” avec les syndicats et employeurs, et a prôné sa large diffusion “dans les locaux des établissements publics et sur les espaces intranet”. “On rêve qu’il n’y ait plus de discriminations”, a-t-elle ajouté, invitant les partenaires sociaux à prendre leur part dans la mise en œuvre du texte, le dialogue social étant cité dans la charte comme “l’une des clés de voûte de la promotion de l’égalité”.

 

Bilan annuel

 

Le document engage les employeurs publics à “inscrire la promotion de l’égalité dans leurs politiques de ressources humaines” et à “garantir la transparence des procédures de gestion à chaque étape de la carrière des agents”, notamment sur les questions de mobilité et de rémunérations, pour lesquelles “nos pendules ne sont pas encore à l’heure”, a reconnu la ministre.

 

Parmi les nombreux chantiers qui l'attendent en 2014, Marylise Lebranchu a notamment cité les négociations sur la qualité de vie au travail et la mise en place d’une “charte du temps” pour un meilleur équilibre entre vie professionnelle et familiale. Mais aussi des travaux sur l’égalité hommes-femmes, l’accès de tous les jeunes à l’emploi public, le développement de l’apprentissage et la prise en compte du handicap, où il y a encore “des progrès à faire”.

 

Le texte s’inscrit dans la continuité de la charte signée en 2008 sous le précédent gouvernement, dont “la révision était devenue une nécessité pour réaffirmer l’exemplarité des employeurs publics”, a estimé Dominique Baudis, évoquant un “enjeu fondamental de la République”. Un bilan de sa mise en œuvre doit être présenté chaque année au Conseil commun de la fonction publique. D’ici là, le défenseur des droits, les ministères concernés, les employeurs publics et les syndicats ont le devoir de diffuser la bonne parole auprès des quelque 5 millions d’agents.

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 19:51

homme_affaires_finance ©Fotolia

 

Le député et ancien ministre UMP Xavier Bertrand a lancé un pavé dans la mare : il s'est prononcé dimanche pour un système où "celui qui rentrera dans la fonction publique n'aura pas forcément l'emploi à vie".

 

« Le statut de la fonction publique ne sera plus garanti à l’avenir aux nouveaux entrants », à part dans les services publics qui remplissent les « missions régaliennes de l’Etat », a proposé, lors de l’émission C Politique sur France 5, Xavier Bertrand, qui a réaffirmé sa volonté d’être candidat à la primaire UMP pour la présidentielle de 2017.

 Les policiers, les magistrats doivent garder ce statut. Les agents administratifs dans les différents ministères doivent-ils garder ce statut? Je ne le pense pas, a lancé M. Bertrand, qui a été ministre du Travail de 2007 à 2009.

 Selon M. Bertrand, « du jour où vous n’avez plus l’emploi à vie, vous faites une économie immédiate sur les engagements de l’Etat », sur les retraites des fonctionnaires et les pensions de réversion versées à son conjoint. Le maire de Saint-Quentin (Aisne) a donné l’exemple d’ infirmières à qui on donnerait le choix de renoncer à leur statut de fonctionnaire pour gagner plus. Xavier Bertrand a aussi qualifié de « totalement artificielle » la baisse du nombre de chômeurs annoncée jeudi, en regrettant que « le chômage de longue durée et le chômage des seniors explosent ».  »Le gouvernement est en train de siphonner les crédits pour l’apprentissage » pour financer les emplois aidés, essentiels selon M. Bertrand dans cette dernière évolution des chiffres du chômage.

Simplification des licenciements

 

Considérant qu’il est impossible « d’inverser la courbe du chômage avec une croissance aussi faible », Xavier Bertrand a envisagé des évolutions majeures du code du travail: une simplification des licenciements pour pouvoir « se séparer d’un salarié plus rapidement, plus facilement », avec des garanties pour le salarié. Sur ce point, M. Bertrand a regretté qu’en France on ne fasse « pas confiance aux patrons ». Il a également demandé une baisse « massive » des charges pour les entreprises, et l’accompagnement des chômeurs, pour « sortir du système où celui qui ne veut pas travailler peut dire non, et il ne se passe rien pour lui ».

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6 août 2013 2 06 /08 /août /2013 23:39

La CGT a organisé une  rencontre nationale sur l’égalité entre les femmes et les hommes. Pour susciter le débat la CGT a réalisé un film à sketchs humoristiques afin de pointer les préjugés sexistes qui participent à ce que les femmes restent encore à l’écart des responsabilités syndicales dans la CGT.

 

Dans les conclusions de cette rencontre, le secrétaire général de la CGT soulignait : "On est tout fait à conscient que l’inégalité est un fait dans les organisations syndicales de la CGT elle-même".

Le nombre des adhérentes à la CGT est de 250.000 sur un total de 670.000 syndiqués. Si la parité, est assurée au niveau des instances nationales confédérales, en revanche, cela n’est pas le cas dans les unions départementales et les fédérations : "25 secrétaires généraux au niveau des départements sont des femmes et 5 fédérations professionnelles sur 30 sont dirigées par des femmes", a souligné Bernard Thibault tout en rappelant les difficultés dans certains métiers où les salariés hommes sont majoritaires.

 

"Plus on descend au niveau de l’entreprise plus il est délicat d’avoir des femmes en responsabilité", à la fois du fait de "la pression patronale, parfois forte", mais "aussi par notre propre comportement", a souligné le secrétaire général de la CGT.

 

Il aussi estimé nécessaire "un investissement plus important des militants" hommes pour "porter les revendications sur l’égalité professionnelle" et pour plus "de mixité" dans les listes aux élections professionnelles.

 

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6 août 2013 2 06 /08 /août /2013 22:54

juris02Arrêts de longue maladie dans la fonction publique territoriale
Réponse complète: "  
Conformément à l'article 57 3° de la loi n° 84-53 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale, "le fonctionnaire qui a obtenu un congé de longue maladie ne peut bénéficier d'un autre congé de cette nature s'il n'a pas auparavant repris l'exercice de ses fonctions pendant un an". Le placement en congé de maladie ordinaire avant l'issue de cette période d'un an conduit à suspendre le décompte de cette durée. 
En effet, dans un arrêt du 6 avril 2007 (req. n° 258736), le Conseil d'État a jugé que "si un fonctionnaire en congé de maladie ordinaire est en position d'activité, il n'exerce pas ses fonctions durant la période considérée". 
La condition d'exercice des fonctions n'étant donc pas satisfaite, le temps passé en congé de maladie ordinaire ne peut pas être pris en compte dans l'année d'exercice des fonctions exigée par l'article 57 3° précité. 
Ces règles applicables à la fonction publique territoriale sont les mêmes que celles qui s'appliquent à la fonction publique de l'État et qui sont fixées par l'article 34 3° de la loi n° 84-16 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l'État et la circulaire du 30 janvier 1989 qui précise que "pour pouvoir bénéficier d'un nouveau congé de longue maladie en cas de rechute ou de nouvelle maladie, le fonctionnaire doit avoir repris effectivement ses fonctions pendant un an depuis le précédent congé"
Sénat - 2013-08-01 - Réponse ministérielle N° 06186
http://www.senat.fr/questions/base/2013/qSEQ130506186.html

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3 août 2013 6 03 /08 /août /2013 22:19

Bonjour,

Chaque mercredi du mois d'aôut, j'assurerai une permanence de 9h à 12h et de 14h à 17h,

121 rue ponsardin

Local de la CGT CAR (Reims métropole), 2 ème étage.

Je demeure joignable par téléphone:

06 21 88 47 85

Et par courriel:

conseillerdusalarie51@gmail.com 

Cordialement

Karim Lakjaâ, Conseiller du salarié,

Membre de la Commission exécutive de la CGT de Reims Métropole

Animateur du Collectif UFICT (le syndicalisme CGT spécifique aux cadres)

Docteur en Droit, Ancien vice doyen de la faculté de Droit de Reims

http://conseillerdusalarie51.over-blog.fr/

"Dans les entreprises dépourvues de représentant du personnel, lors de l’entretien préalable au licenciement, quel qu’en soit le motif, le salarié peut se faire assister par un conseiller du salarié qu’il choisit sur une liste départementale où figurent des syndicalistes désignés par le Préfet.

Ce site internet a donc pour vocation d'informer les salariés menacés de licenciements quant à l'assistance qu'un conseiller du salarié peut leur apporter. Cette assistance est importante au moment même où au nom de la crise économique des centaines de licenciements ont lieu dans les petites entreprises rémoises dans le plus grand silence. 

Avec plus de 195 600 visiteurs uniques depuis sa création le 25.04.2009, ce site a démontré dors et déjà son utilité.

Pour en savoir plus sur ce qu'un conseiller du salarié peut vous apporter, consultez la vidéo présente ".

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28 juin 2013 5 28 /06 /juin /2013 12:55

carte-a-puce.jpgToujours au cours de la même réunion, la DRH nous a expliqué qu’en raison d’un décret permettant la dématérialisation des titres restaurant sous forme d’une carte à puce facilitant leur gestion et réduisant leur cout de gestion, il était envisagé de repousser leur mise en œuvre à janvier 2014 !

 

La CGT RM a expliqué qu’il s’agissait là d’une promesse de plus non tenue dans les délais envisagés, comme par exemple la cité des services publics qui devait voir le jour au plus tard en 2013.

 

Nous avons indiqué qu’il était impératif que l’attribution des titres restaurant soit effective à la rentrée de septembre ou à défaut qu’une augmentation équivalente du régime indemnitaire ait lieu.

 

Tout aussi grave, la question de l’usage des titres restaurants au restaurant municipal. Si la commission nationale des titres restaurants valide le dossier déposé par notre employeur, les agents qui emploieront ces titres au restaurant municipal verront le coût unitaire du repas fixé à 13,60 €.

 

Pour rappel, les agents qui opteront pour les titres restaurant ne pourront plus bénéficier des tickets de cantine. Le restaurant municipal est plus que jamais en danger.

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 15:19

L’organisation des recrutements réservés donnant accès aux cadres d’emplois

 

La première partie de cette chronique  traitait de la détermination de l’employeur auprès duquel chaque agent éligible peut candidater et des cadres d’emplois accessibles.

 

Les dispositions du décret n° 2012-1293 du 22 novem­bre 2012 fixent les modalités d’organisation des sessions de sélection professionnelle organisées pour le recrute­ ment dans les grades des cadres d’emplois et corps prévus par le programme pluriannuel d’accès à l’em­ploi titulaire.
femme-cadre large

Les sessions de sélection professionnelle constituent un mode de recrutement per­ mettant de valoriser les acquis profes­sionnels. Elles sont organisées :
• soit par les collectivités territoriales et les établissements publics pour leurs agents ;
• soit par un centre de gestion, lorsqu’une collectivité ou un établissement décide d’en confier l’organisation par une convention.

1. – L’élaboration du Plan Pluriannuel d’Accès à l’emploi

Dans un délai de trois mois suivant la publication du décret n° 2012­1293 pré­ cité, soit le 24 février 2013 (mais, compte tenu de la tardiveté des dispositions réglementaire, ce délai est purement théorique et sa non­observation est sans influence sur le déroulé de la procédure), l’autorité territoriale présente au comité technique compétent un rapport sur la situation des agents remplissant les conditions pour bénéficier du dispositif de titularisation ainsi qu’un programme pluriannuel d’accès à l’emploi public.
Ce rapport précise :
• le nombre d’agents remplissant les conditions définies aux articles 14 et 15 de la loi du 12 mars 2012 ;
• la nature et la catégorie hiérarchique des fonctions exercées ainsi que l’ancienneté acquise en tant qu’agent contractuel de droit public dans la collectivité ou l’établissement au 31 mars 2011.

La collectivité territoriale ou l’établisse­ment public définit, en fonction de ses besoins et de ses objectifs en matière de gestion prévisionnelle des effectifs, des emplois et des compétences, son programme pluriannuel d’accès à l’emploi public. Ce programme détermine les grades des cadres d’emplois ouverts aux recrutements réservés, le nombre d’emplois ouverts à chacun de ces recrutements et leur répartition entre les ses­sions successives de recrutement.

Le rapport et le programme pluriannuel d’accès à l’emploi titulaire sont soumis à l’avis du comité technique compétent. La présentation du rapport et du programme donne lieu à un avis du comité technique dans les conditions fixées à l’article 33 de la loi n° 84­53 du 26 janvier 1984.

Le programme pluriannuel d’accès à l’emploi titulaire est ensuite soumis à approbation de l’organe délibérant de la collectivité ou de l’établissement, puis mis en œuvre par les décisions de l’auto­rité compétente.

A la suite de l’approbation par l’organe délibérant de la collectivité ou de l’établissement public concerné du programme pluriannuel d’accès à l’emploi titulaire, l’autorité territoriale procède à l’infor­mation individualisée des agents contrac­tues qu’elle emploie, sur le contenu de ce programme et les conditions générales de la titularisation.

2. – Le délai d’ouverture des sessions de sélection professionnelle

Au plus tard un mois avant le commence­ ment des auditions prévues à l’article 20 de la loi du 12 mars 2012, l’autorité ter­ritoriale ouvre par arrêté les sessions de sélection professionnelle.
Lorsque l’organisation de la sélection professionnelle est confiée à un centre de gestion, le président de ce centre ouvre par arrêté les sessions de sélection professionnelle pour le recrutement dans les grades des cadres d’emplois prévus par les programmes pluriannuels d’accès à l’emploi titulaire des collectivités et établissements avec lesquels il a passé la convention mentionnée à l’article 19 de la loi du 12 mars 2012.

3. – La commission d’évaluation professionnelle

La sélection professionnelle est confiée à une commission d’évaluation professionnelle.
La composition de la commission est affichée dans les locaux de la collectivité ou de l’établissement organisateur de cette sélection et publiée, lorsqu’il existe, sur son site Internet. Lorsqu’une collectivité ou un établisse­ ment a confié l’organisation du recru­tement au centre de gestion, celui­ci constitue une commission. Elle est présidée par le président du centre de gestion ou par la personne qu’il désigne, qui ne peut être l’autorité territoriale d’emploi.

La commission se compose, en outre :
• d’une personnalité qualifiée désignée par le président du centre de gestion ;
• et d’un fonctionnaire de la collectivité ou de l’établissement appartenant au moins à la catégorie hiérarchique dont relève le cadre d’emplois auquel le recrutement donne accès.
Ce dernier membre de la commission peut changer si la commission se pro­ nonce sur l’accès à des cadres d’emplois différents.

4. – L’organisation des selections professionnelles

La commission d’évaluation profession­nelle apprécie l’aptitude des candidats à exercer les missions du cadre d’em­plois auquel la sélection professionnelle donne accès. Elle procède à l’audition des candidats dont le dossier a été déclaré recevable.

Le dossier comporte une lettre de can­didature et un curriculum vitæ. Tout élément complémentaire permettant à la commission d’apprécier le parcours professionnel du candidat, tel que ses titres, attestations de stage, de forma­tions, de travaux ou d’œuvres, peut être joint au dossier. L’audition consiste en un entretien à partir d’un dossier remis par le candidat au moment de son inscription et ayant pour point de départ un exposé de l’intéressé sur les acquis de son expérience professionnelle

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