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L'UFICT, le syndicalisme CGT spécifique aux cadres.

Liens

Union départementale CGT de la Marne

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Coordination CGT des services publics territoriaux rémois

http://cgt-services-publics-remois.over-blog.com/ 

 

Syndicat CGT Ville de Charleville-Mézières

http://cgtcarolo.over-blog.com/

 

Syndicat CGT des Agents Territoriaux de la Communauté d'Agglomération Charleville - Mézières / Sedan

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Syndicat CGT du Conseil général des Ardennes 

http://www.cgtcg08.com/

 

CGT territoriaux Amiens

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CGT Finances publiques 51

http://www.financespubliques.cgt.fr/51/

 

Conseiller du salarié 51

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Observatoire des Risques PSycho - Sociaux au sein de la Fonction publique territoriale

http://www.observatoiredesrpsauseindelafpt.fr/

 

 

Pour un management alternatif

27 juin 2017 2 27 /06 /juin /2017 10:56
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26 juin 2017 1 26 /06 /juin /2017 11:56
Reims contact, la CGT et l'UFICT écrivent à la Présidente du Grand Reims

Reims, le 13.06.2017

A madame la Présidente du Grand REIMS

 

Situation des agents du service Reims contact

 

Madame la Présidente,

 

Nous souhaitons que le sujet de la situation du service Reims contact soit porté à l’ordre du jour du CHSCT du 26 juin 2017.

 

En effet, nous avons été alertés par des agents de ce service sur divers dysfonctionnements :

 

  • Un modèle managérial digne d’Orange avec les conséquences humaines que cela suppose

Si l’objectif partagé tant par la hiérarchie que les agents est l’amélioration qualitative de l’accueil téléphonique des usagers, le modèle managérial emprunté pour y parvenir semble celui d’Orange, avec les RPS – TPS et dégâts potentiels associés.

 

  • Une augmentation de la charge de travail

Les agents se sont vus imposer des taches supplémentaires comme les inscriptions scolaires, sans moyen humain additionnel ou sans contrepartie numéraire ou de reconnaissance.

 

  • Un Changement d’horaires en contradiction avec les propositions des agents

Lors des discussions avec leur hiérarchie, les agents ont formulé des propositions. Il semble que celles-ci n’aient pas été prises en compte.

 

  • Une organisation entre les deux équipes pouvant engendrer un surcroît de travail inutile

En cas d’absence numériquement importante (mais légitime) d’agents, ceux de l’équipe suivante sont amenés à une forme de remplacement engendrant de facto un dépassement d’horaire.

 

  • La mise en place d’écoute sauvage

Les agents  se sont vus imposer  des écoutes sauvages, dont l’usager n’est pas averti.

L’article L432-2-1 du Code du Travail impose que les instances représentatives du personnel soient consultées avant toute mise en œuvre d’un tel procédé. De la même manière, l’article L121-8 du Code du Travail impose que les salariés soient individuellement informés du procédé utilisé.

La CNIL précise également Les interlocuteurs doivent être informés de leur droit d’opposition avant la fin de la conversation téléphonique, afin d’être en mesure d’exercer ce droit.

L’information des interlocuteurs s’effectue en deux temps :

  • mention orale en début de conversation sur l’existence du dispositif, la finalité poursuivie, la possibilité de s’y opposer.
  • renvoi vers un site Internet (et un onglet « mentions légales » par exemple) ou une touche « mentions légales » sur le téléphone pour obtenir une information exhaustive.

L’absence de respect de ces dispositions pourrait amener des agents, des usagers, voire des organisations syndicales à saisir la CNIL, entrainant une instabilité insécurité juridique pour le Grand Reims.

 

  • La collecte d’informations relatives aux usagers

Il est demandé aux agents d’obtenir lors des échanges téléphoniques les noms, prénoms, numéro et adresse etc. des usagers. A quelles fins et selon quelles modalités de traitement ?

Le Tribunal de Grande Instance de PARIS a condamné la société France Télécom, aux motifs que le traitement d’écoutes téléphoniques n’avait pas été déclaré à la CNIL, et n’avait pas fait l’objet d’une information du Comité d’entreprise. France Télécom a été contrainte de s’exécuter sous astreinte de 3 000 euros par jour de retard, a été condamné à 3 000 euros au titre de l’article 700 du Nouveau Code de Procédure Civile et à une somme de 5 000 euros pour entrave aux actions des syndicats.

La CNIL fixe à un an la durée maximale de conservation des données ainsi recueillies.

 

  • L’artificialisation des pauses et la suppression des pauses naturelles

Il a été indiqué aux agents que les pauses seraient désormais à heures fixes et qu’il leur serait interdit  d’aller au WC la première et dernière demie heure de prise de poste ,matin et après-midi.

L’instauration d’heures fixes pour les pauses contrevient à la réalité biologique des agents. Les pauses doivent et peuvent être prises lorsque les agents en ressentent le besoin dès lors qu’il existe une coordination assurant une continuité du service public, sans remise en cause de sa qualité pour l’usager.

L’interdiction de pause naturelle sur certaines plages horaires peut conduire à des pathologies incapacitantes comme les infections urinaires, cystite, empoisonnement urinaire, constipation aggravée, inflammation de l’appendice, etc...

Ce type de disposition autoritaire est assez fréquent dans le secteur des centres d’appel. Ainsi la société Télé performance un logiciel "CAV" qui impose aux salariés de demander leur pause-pipi par mail.

Les prud'hommes de Quimper ont jugé «illicite le dispositif de mise en place de pauses-toilettes obligatoires», ajoutant que «le droit de se rendre aux toilettes ne saurait être soumis à l'autorisation d'un tiers ni au remplacement préalable des salariés». Les prud'hommes ont également jugé «conforme aux principes fondamentaux du droit» la proposition des salariés demandant «la liberté totale de se rendre aux toilettes quand ils le désirent».

 

Considérant l’ensemble de ces éléments, les agents concernés soutenus et relayés par la CGT et l’UFICT CGT du Grand Reims demandent la mise en œuvre d’un modèle managérial respectueux de leur dignité et de leur santé ainsi que le déblocage de moyens humains supplémentaires.

 

Certains de l’attention que vous porterez à nos demandes qui visent à assurer le meilleur service public possible, dans des conditions respectant la dignité humaine des agents et cadres du Grand Reims.

 

Recevez nos salutations respectueuses

 

La CGT du Grand Reims – L’UFICT CGT du Grand REIMS

Les élus CHSCT CGT et UFICT CGT du Grand Reims

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28 mai 2017 7 28 /05 /mai /2017 17:27
Première rencontre avec le ministre de l’Action et des Comptes publics : La CGT porte les revendications des personnels de la Fonction publique

Ce matin, une délégation de la CGT Fonction publique (1) a rencontré Gérald Darmanin, nouveau ministre de l’Action et des Comptes publics.

La CGT a réaffirmé son désaccord quant au périmètre du ministère et à son intitulé, qui lient les enjeux de la Fonction publique aux impératifs budgétaires et privent la Fonction publique d’un ministère de plein exercice.

Nous avons affirmé notre attachement viscéral à une Fonction publique à trois versants, garantie par un Statut général fort.

La CGT a pointé sa disponibilité pour le dialogue avec le gouvernement tout en pointant qu’elle considère qu’un certain nombre de sujets n’est pas négociable. Il en va ainsi en particulier de la valeur unique du point d’indice de la Fonction publique.

La CGT a rappelé la nécessité de mesures salariales générales fortes pour faire face à la baisse de pouvoir d’achat des agents.

Sur les effectifs, nous avons fait part de notre désaccord quant aux projets de poursuite des politiques de suppression d’emplois et relevé que des créations d’emplois sont nécessaires dans de nombreux secteurs. Nous avons souligné que la succession de réformes a désorganisé les missions et conduit à une grande souffrance des personnels. Nous avons par conséquent plaidé pour un état des lieux et un débat public comme préalables à tout nouveau chantier en matière d’organisation des missions.

La CGT a fait part de son opposition au rétablissement du jour de carence, compte tenu en particulier de l’inégalité qu’elle génèrerait entre agents publics et salariés du secteur privé, compte tenu de la plus faible prise en charge de la protection sociale complémentaire par les employeurs publics.

Notre organisation s’est déclarée opposée aux velléités d’allongement du temps de travail des personnels compte tenu de l’accumulation des heures supplémentaires qui ne sont ni payées ni récupérées.

(1) Composée de Mireille Stivala, Secrétaire Générale de la Fédération CGT Santé et Action sociale, Jean-Marc Canon, Secrétaire Général de l’Union Fédérale CGT des Syndicats de l’État et Baptiste Talbot, Secrétaire Général de la Fédération CGT des Services publics

Nous avons également fait part de notre désaccord quant aux volontés de remise en cause des régimes de retraite de la Fonction publique, tout en soulignant l’urgence d’une meilleure prise en compte de la pénibilité tant en termes de prévention que de réparation.

Nous avons souligné notre attachement à la formation professionnelle et à la nécessité de son développement dans la Fonction publique.

La CGT a enfin fait part de sa volonté d’une pleine mise en œuvre de l’accord sur l’égalité professionnelle femmes/hommes dans la Fonction publique, de la poursuite du cycle de dialogue engagé sur les carrières des ATSEM, et de mesures permettant de garantir une participation de haut niveau lors des élections professionnelles de 2018.

Le ministre a rappelé que les engagements pris par le Président de la République constituent la feuille de route du gouvernement.

Il a fait part de sa volonté de mener son action dans le cadre d’un dialogue constant avec les organisations syndicales.

Le ministre a reconnu que la situation salariale des fonctionnaires est préoccupante, en particulier en catégorie C. Il a déclaré qu’un rendez-vous salarial concernant de possibles mesures générales pourrait être organisé au printemps 2018. Concernant notre interpellation sur la valeur unique du point d’indice, il a répondu que le gouvernement souhaite trouver un équilibre entre conséquences des décisions gouvernementales et nécessaire prise en compte des contraintes des élus locaux.

Le ministre a confirmé l’engagement présidentiel sur le jour de carence, tout en indiquant que cette mesure devra tenir compte de la situation salariale des agents et garantir une « équité » entre secteurs public et privé.

Sur les retraites, sans donner davantage de précisions, le ministre a relevé que ce chantier fera l’objet d’un cadre global défini par le Premier ministre, auquel les acteurs de la Fonction publique seront associés.

De nouvelles rencontres bilatérales sont prévues pour le mois de juin, avant une possible réunion plénière en juillet dans le cadre du Conseil commun de la Fonction publique.

Ce premier rendez-vous confirme donc la volonté gouvernementale de mise en œuvre des mesures portées pat le candidat Macron. L’échéance des élections législatives sera donc déterminante. La CGT appelle les agents de la Fonction publique à faire entendre à cette occasion leurs exigences en matière de progrès social.

Elle appelle également au développement des luttes, dans le cadre le plus unitaire possible, pour la satisfaction des revendications et le renforcement de l’emploi public et de nos missions.

Montreuil, le 23 mai 2017

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28 mai 2017 7 28 /05 /mai /2017 17:17
Les cadres territoriaux refusent la casse des services publics de proximité et du statut

Alors que la fonction publique se trouve à un tournant, nos luttes doivent être à la hauteur de la défense des conquêtes qui sont dans le viseur de nos ennemis et particulièrement dans celui de notre nouveau Président Macron.

Tout au long du quinquennat de François Hollande, avec la CGT, les ingénieurs, cadres et techniciens ont résisté à la mise en place de la politique d’austérité imposée par le gouvernement. Ils ont combattu les diverses réformes territoriales (fusion de communes, mise en place des métropoles, fusion des régions, volonté de faire disparaître les départements…) et leurs conséquences sur les agents des collectivités locales.

Jusqu’aux derniers jours du quinquennat de François Hollande, des agents se sont mobilisés et ont fait grève : travailleurs sociaux des conseils départementaux, service transport du Conseil général du Jura ; bibliothèques de Grenoble ; déchets de Nantes Métropole ; personnels des lycées de la région Grand Est ; personnels des logements sociaux de Montpellier, Avignon… Dans certains cas, ils ont fait reculer les exécutifs locaux.

D’ores et déjà de nouvelles actions et grèves se préparent et s’organisent : le 12 mai à la Métropole de Strasbourg au service population ; en juin au Conseil départemental du 93.

Certains projets d’Emmanuel Macron concernant la fonction publique territoriale et les services publics sont déjà connus et programmés :

  - Suppression de 120 000 fonctionnaires dont 70 000 dans la territoriale ;
  - Casse du paritarisme ;
 -  Étranglement financier des communes avec la suppression de la taxe d’habitation et la baisse des dotations de l’État de 10 milliards d’euros supplémentaires aux collectivités locales. C’est la disparition complète des communes qui s’annonce.

D’autres nécessitent d’être dévoilés :

  - Explosion du statut avec le point d’indice différencié selon les différents versants ;
  Contrats de droit privé pour les agents qui n’exercent pas des missions régaliennes. Cette contractualisation des fonctionnaires aura comme conséquence de leur enlever le droit de - refuser des ordres illégaux ou contraires à l’intérêt général ;
  Régime unique de retraite par points entraînant une baisse des pensions.

Dans ce contexte, une nouvelle fois les ingénieurs, cadres et techniciens de la fonction publique sont en 1re ligne. Ils seront les 1ers à subir ces réformes en même temps qu’ils devront les mettre en œuvre dans une logique de concurrence entre eux.

C’est la destruction de notre modèle social qui est visée par le projet politique d’Emmanuel Macron :
 - Casse du Code du travail via une loi travail « XXL » ;
-  Suppression de la cotisation maladie, destruction de la sécurité sociale ;
-  Ubérisation générale de la société, éradication du statut de salarié et des protections qu’il accorde aux travailleurs.

La Commission Exécutive de l’UFICT entend s’inscrire dans le combat général de la CGT et de la fédération des Services publics contre le capitalisme sous toutes ses formes et aujourd’hui dans le projet politique d’Emmanuel Macron.

Aussi, dans son champ d’intervention particulier, la Commission Exécutive de l’UFICT réunie les 15 et 16 mai, s’engage dans une campagne offensive d’alerte et d’organisation de la résistance des cadres territoriaux autour des revendications suivantes :

  STOP à la casse des services publics locaux. Arrêt des privatisations, des externalisations et des mutualisations de services. Arrêt des suppressions de postes. Abrogation des réformes territoriales ;


  STOP au blocage des carrières et au recours aux contrats de droit privé. Pour le droit à la carrière. Abrogation de PPCR et retour de l’avancement au minimum. Titularisation de tous les emplois précaires ;


  Abrogation de la loi Travail qui a son corollaire dans la fonction publique territoriale avec la fin d’une fonction publique de carrière et du statut ;


  Maintien des avantages acquis des personnels territoriaux (notamment les régimes de temps de travail dérogatoires aux 1607 heures annuelles) comme point d’appui vers les 32 heures et le droit à la déconnexion dans le cadre d’un statut unifié ;


  Un véritable développement des services publics et le rétablissement de dotations financières à la hauteur des besoins des collectivités locales.

Ensemble, imposons le progrès social et de nouveaux droits pour tous les salariés !

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23 mai 2017 2 23 /05 /mai /2017 12:33

Mutualisation des services et des agents, réorganisation territoriale des effectifs, gestion prévisionnelle des emplois, des effectifs et des compétences (GPEEC), harmonisation des statuts, organisation du dialogue social, c’est peu dire que la réforme territoriale, marquée par 450 fusions d’EPCI, de nouveaux transferts de compétences entre communes et communautés, une réorganisation régionale, mais aussi l’essor sans précédent des communes nouvelles (317 créées au 1er janvier 2016 et 400 projets en cours), va générer dès 2017 un chantier « ressources humaines » important pour les employeurs publics.

« C’est un big bang notamment au sein du bloc local », a résumé Loïc Cauret, président du centre de gestion des Côtes-d’Armor et président de Lamballe Communauté, lors de la troisième Conférence nationale de l’emploi territorial (CNET) organisée le 17 novembre, à Paris, par la Fédération nationale des centres de gestion (FNCDG). Laquelle est partenaire du baromètre sur les ressources humaines, HoRHizons 2016, présenté la veille, au siège de l’Association des maires de France. La réforme territoriale concerne près des deux tiers des collectivités interrogées et la quasi-totalité des EPCI (lire Maire Info du 17 novembre).


« Le baromètre montre que le conseil en organisation et la gestion RH progressent fortement dans les demandes adressées par les collectivités et EPCI aux centres de gestion car ces sujets sont le pendant de la réorganisation territoriale », a souligné Claire Germain, directrice adjointe de l’AMF, devant la CNET. « La mutualisation des effectifs au sein des intercommunalités et la GPEEC seront les chantiers prioritaires en 2017 », a estimé pour sa part Loïc Cauret qui pose un préalable au succès de ce travail : « le dialogue social et la coproduction avec les organisations représentatives du personnel, en partageant l’information y compris les données budgétaires et en évitant les postures ».


L’Etat n’ayant laissé aucun délai aux élus dans les processus de fusion, ces derniers sont « sous pression » pour régler les multiples problèmes liés aux fusions, a expliqué Cindy Laborie, juriste à la FNCDG : mutualisation des effectifs, réorganisation territoriale des services, mobilités, remise à plat de l’encadrement, harmonisation des statuts et du régime indemnitaire, formation, recrutements…, ces chantiers doivent être menés de front ».

Ils seront étroitement liés au portefeuille de compétence des EPCI, mais aussi aux modes de gestion des services publics (régie ou délégation) et des organismes satellites (syndicats, Sem, SPL, CIAS…) hérités des communautés fusionnées qu’il reviendra aux élus d’arbitrer. Les élus devront aussi réorganiser les RH dans un contexte budgétaire tendu qui pourrait rendre difficilement soutenable une harmonisation par le haut des statuts et des conditions de travail.

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21 mai 2017 7 21 /05 /mai /2017 12:14
Le bilan de santé des Français au travail

22% des sondés craignent d'être dépassés par les changements technologiques

 

Bien-être, motivation, santé, comportements à l'ère du numérique, rythmes de travail... la 8ème édition de l'étude Santé des salariés et performances des entreprises réalisée par Malakoff Mederic ratisse large. Objectif : prendre la température auprès des salariés de l'open space afin de déterminer si leurs conditions de travail s'améliorent. Bonne nouvelle, le nombre de salariés qui déclarent que leur travail est à la fois physiquement et nerveusement fatigant est en baisse par rapport à 2009.

Plus précisément, 45% (contre 54% en 2009) des salariés déclarent leur travail physiquement fatigant et 67% (contre 72 % en 2009) le considèrent nerveusement fatigant. Toutefois, ce bilan aux apparences convaincantes est à nuancer. En effet, pour de nombreux salariés (42%), la cadence du rythme a accéléré. A tel point que 46% estiment qu'il ne pourront pas continuer de cette manière pendant encore 10 ans.

Fatigue physique en baisse

Il faut dire que depuis 8 ans, la prise de conscience des risques professionnels a eu le temps de faire son oeuvre dans les entreprises françaises. Allant de pair avec cette prise de conscience, les conditions de travail semblent s'être nettement améliorées : alors qu'ils étaient 39% il y a huit ans, 31% des interrogés déclarent aujourd'hui effectuer des gestes répétitifs. De même en ce qui concerne l'utilisation des machines, 22% des salariés travaillent sur des machines pouvant les exposer à des blessures, contre 31 % en 2009. Côté pénibilité des postures, il y a aussi du mieux puisque 29 % déclarent rester trop longtemps debout ou dans une autre posture pénible, contre 34% en 2009. Baisse également du côté des salariés soumis aux émanations des produits toxiques ou des poussières qui sont aujourd'hui 30% contre 39% auparavant.

L'impact du numérique

A l'ère du numérique, le temps s'accélère. Il en va de même pour les nouveaux usages et comportements. Hyper-disponibilité, hyper-connectivité... Nombreux sont les salariés qui continuent à travailler sur leur smartphone ou tablette le soir en rentrant chez eux, durant les pauses ou le week-end. Résultat : 24% des salariés déclarent travailler de plus en plus souvent chez eux en dehors des heures de travail (35% pour les cadres) et 48% des cadres consultent leurs mails professionnels en dehors des heures de travail. 36% des sondés expliquent qu'ils ont de plus en plus de difficultés à concilier vie professionnelle et vie privée. Les répercussions se font aussi sentir au niveau de l'entreprise qui cherche à rester dans la course, quitte à sacrifier le bien-être de ses salariés. 55 % d'entre eux ont déclaré avoir vécu au moins un événement, une restructuration ou une réorganisation dans l'année... Soit 19 points en plus depuis 2009. De même, 4 salariés sur 10 évoquent un manque de reconnaissance. Laquelle est nécessaire au bien-être et à la productivité.

La crainte d'être dépassé par les évolutions technologiques

Les enjeux de l'entreprise sont les mêmes du côté des salariés dont certains craignent de ne pas être à la page du numérique. Si 49% sont formés par leur entreprise aux nouveaux outils informatiques et que 77% des salariés estiment qu'ils maîtrisent les outils numériques dans leur travail, ce n'est pas le cas de 22% des sondés qui craignent d’être bientôt dépassés par les changements technologiques.

Santé et absentéisme

Stress, maladies chroniques, insomnie, maux de tête, fatigue nerveuse, TMS... sont le lot quotidien des salariés français au bureau. En résulte, dans certains cas, un fort taux d'absentéisme : 20 % des salariés déclarent une maladie chronique. Or les auteurs de l'étude rappellent que l'entreprise est un « endroit privilégié pour développer des actions de prévention santé : dépistage des maladies chroniques et graves, bilan de santé, promotion d’une meilleure alimentation et de l’activité physique, gestion du stress, campagnes de vaccination, conseils pour mieux dormir ou arrêter de fumer... » Un point de vue que partagent les sondés qui souhaiteraient plus d'implication de leur employeur dans l'amélioration de leurs conditions de travail. Ainsi sont-ils 75% à souhaiter que leur responsable effectue un suivi régulier de leur état de santé. Plus concrètement, ils aimeraient que leur entreprise leur propose des services pour faire du sport (61%), mieux dormir (54%), arrêter du fumer (48%) ou encore mieux maîtriser leur alimentation (47%).

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21 mai 2017 7 21 /05 /mai /2017 12:06
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18 mai 2017 4 18 /05 /mai /2017 06:55
Le refus de report de congés annuels après un congé de maladie peut être discriminatoire

Par une décision n° 2015-137 du 17 juin 2015, le Défenseur des droits a rappelé le droit communautaire et la position de la Cour de justice de l'Union européenne concernant le report des congés annuels non pris en raison d'un congé de maladie.

Il considère que le refus d'un tel report constitue une discrimination due à l'état de santé de l'agent.

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17 mai 2017 3 17 /05 /mai /2017 11:44

Une circulaire du 31 mars 2017 donne des pistes de réflexion afin de développer une politique de prévention des absences pour raison de santé, rappelle les dispositifs existants tels l'accord-cadre relatif à la prévention des risques psychosociaux du 22 octobre 2013, la convention de partenariat signée avec l'Agence nationale d'amélioration des conditions de travail (ANACT) le 6 juillet 2016 et différents outils législatifs, réglementaires et méthodologiques.

Par ailleurs, cette circulaire précise le rôle des différents acteurs de la prévention et des encadrants et rappelle que toute absence doit être justifiée et que les arrêts de travail pour maladie peuvent être contrôlés.

A l’appui de cette politique de prévention, les indicateurs relatifs aux absences pour raison de santé seront harmonisés entre les trois versants de la fonction publique et avec le secteur privé. Une annexe précise la liste des textes applicables.

Profitant de ce la publication de ce texte, certains employeurs territoriaux n'hésiteront pas contrôler leurs agents de manière indue.

Si vous êtes victime d'une telle dérive, contactez nous.

Dans la circulaire n° RDFF1710014C du 31 mars 2017, l'Etat incite les employeurs publics à contrôler plus les arrêts maladie et leurs justifications.

Les congés maladie d’une durée supérieure à six mois font l’objet, dans la fonction publique, d’un contrôle a priori.

L’absence de ce type de contrôle pour les arrêts de travail d’une durée inférieure à 6 mois n’interdit cependant pas à l’employeur public d’effectuer un contrôle.

Il appartient, en effet, à l’autorité hiérarchique de s’assurer que l’agent public placé en congé maladie remplit les conditions pour bénéficier de ce congé et plus précisément les conditions liées à son état de santé.

Elle peut, à cet effet, ordonner une contre-visite médicale assurée par un médecin agréé, l’administration comme le fonctionnaire ayant toujours la possibilité de contester les conclusions de ce médecin devant le comité médical compétent. L’absence ou le refus de l’agent public de se soumettre à cette contre-visite justifie, le cas échéant après une mise en demeure à laquelle l’agent public n’a pas obtempéré, l’interruption du versement du traitement. Par ailleurs et sans préjudice des voies de contestation précitées, si le médecin agréé considère que l’arrêt de travail n’est plus justifié, l’agent public doit reprendre le service. Si l’agent ne reprend pas le service, il peut – outre l’application de la réglementation sur le service fait –, après mise en demeure par son administration, être radié des cadres pour abandon de poste. Pour les besoins de la contre-visite, il est rappelé l’existence des référentiels de pratique médicale mentionnés à l’article L. 161-39 du code de la sécurité sociale et élaborés par l’union nationale des caisses d’assurance maladie et les caisses nationales chargées de la gestion d’un régime obligatoire d’assurance maladie.

Ces référentiels formulent des préconisations de durée des arrêts de travail selon la pathologie.

Il est également important que l’employeur public s’assure qu’un agent public placé en congé maladie se consacre exclusivement au rétablissement de sa santé. En effet, lorsque l’agent public est placé en congé longue maladie et longue durée, il doit cesser toute activité rémunérée, à l’exception des activités ordonnées et contrôlées médicalement au titre de la réadaptation. Cette règle d’interdiction d’activité rémunérée admet quelques exceptions – au demeurant très limitées - pour le congé maladie ordinaire. Elle ne dispense, toutefois, pas l’employeur public d’effectuer un contrôle administratif des autorisations de cumul d’activités de l’agent public placé en congé maladie, en s’assurant que l’activité exercée au titre du cumul s’avère compatible avec l’état de santé qui a justifié le placement en congé de maladie.

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15 mai 2017 1 15 /05 /mai /2017 17:18

Le réseau Anact-Aract lance une gamme de jeu, baptisée "Travail & Réalités", constituée de jeux ludo pédagogiques, conçus pour mettre en œuvre dans les entreprises et les administrations les méthodes qu’il a éprouvées pour améliorer les conditions de travail. Le premier de ces jeux, présenté à la presse mercredi 10 mai 2017, vise à "intégrer les risques psychosociaux dans le document unique". Le jeu, "participatif", "crée du collectif et facilite l’appropriation en rendant le joueur acteur de la démarche. Il permet aussi d’aborder plus facilement des situations complexes et de construire ensemble des solutions opérationnelles", souligne Marie-Benoîte Sanglerat, chargée de mission à l’Anact. Deux autres jeux devraient voir le jour cette année, dont un dédié à la qualité de vie au travail.

© Anact"Les risques psychosociaux sont à la fois des risques professionnels et des risques spécifiques. [Nous souhaitions] trouver une méthode qui prenne en compte ces deux données. Dès 2006, nous avons travaillé à une méthode pour identifier les facteurs de risques psychosociaux dans les situations de travail et évaluer ces facteurs au même titre que l’évaluation des risques professionnels, tout en tenant compte de leur spécificité", se souvient Marie-Benoîte Sanglerat, chargée de mission à l’Anact. "Les diverses expériences dans les secteurs privé et public nous ont permis de transférer cette méthodologie en 2011 par un kit pour intégrer les RPS dans le document unique. Il y a eu plus de 40 000 téléchargements à sa sortie", ajoute-t-elle.

 

Une dimension participative et constructive

Ainsi, plus de dix ans de pratique permettent aujourd’hui à l’Anact de "transférer cette méthodologie sous forme d’un jeu pédagogique", présenté à la presse le 10 mai 2017. Il s’agit d'"une démarche participative apprenante pour identifier, évaluer les facteurs de RPS et proposer des pistes d’actions à partir de cas fictifs (issus des interventions de l’Anact), de s’approprier la démarche, pour l’utiliser dans ses propres situations et d’élaborer et faire vivre un plan d’action de prévention des risques psychosociaux", décrit Marie-Benoîte Sanglerat. Le jeu a été testé au sein de plusieurs organisations des secteurs public et privé, il est commercialisé au prix de 130 euros HT sur le site internet de l’Agence.

"Les risques psychosociaux dans le document unique" est conçu pour aider à surmonter les appréhensions sur les RPS, acquérir la démarche du réseau Anact-Aract, intégrer des situations réelles, élaborer des actions pour prévenir les RPS. Sa conception, sa méthodologie, ses règles d’animation et de nombreux supports (vidéos, règles du jeu, cartes, livret animateur…) "contribuent à impulser une dimension participative et constructive à la prévention". Le jeu est constitué de trois parties (sensibilisation, apprentissage, actions) et un maximum de 14 à 16 personnes peuvent y jouer. "L’ambition est qu’il soit le plus auto-porté possible et nous souhaitons l’actualiser au fur et à mesure de son utilisation", souligne Marie-Benoîte Sanglerat. Il s’adresse aux acteurs de la prévention, employeurs, RH, membres de CHSCT, soucieux d’intégrer les RPS dans leur document unique et en attente d’un outil pour y parvenir.

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