Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

 

 

 

 

 

L'UFICT, le syndicalisme CGT spécifique aux cadres.

Liens

Union départementale CGT de la Marne

http://www.udcgt51.fr/

 

Coordination CGT des services publics territoriaux rémois

http://cgt-services-publics-remois.over-blog.com/ 

 

Syndicat CGT Ville de Charleville-Mézières

http://cgtcarolo.over-blog.com/

 

Syndicat CGT des Agents Territoriaux de la Communauté d'Agglomération Charleville - Mézières / Sedan

http://www.cgtcomagglo08.fr/

 

Syndicat CGT du Conseil général des Ardennes 

http://www.cgtcg08.com/

 

CGT territoriaux Amiens

http://territoriaux-cgt-amiens-metropole.over-blog.com/

 

CGT Finances publiques 51

http://www.financespubliques.cgt.fr/51/

 

Conseiller du salarié 51

http://www.conseillerdusalarie51.fr/

 

Observatoire des Risques PSycho - Sociaux au sein de la Fonction publique territoriale

http://www.observatoiredesrpsauseindelafpt.fr/

 

 

Pour un management alternatif

31 janvier 2016 7 31 /01 /janvier /2016 21:07
Dossier RIFSEEP

Les primes et indemnités pouvant être cumulées avec le Rifseep enfin précisées !

La lettre du cadre territorial

Note du Cdg 59

Power Point du Cdg 77

Lien vers la page Rifseep du Cdg 77

Note sur la mise en oeuvre du RIFSEEP, Cdg 30

Les primes et indemnités pouvant être cumulées avec le Rifseep enfin précisées !

Note sur la mise en oeuvre du RIFSEEP, Cdg 30

Partager cet article
Repost0
31 janvier 2016 7 31 /01 /janvier /2016 21:01
RIFSEEP, un régime indemnitaire à la tête du client, Comité technique du 27 01 2016

La réponse à ces questions apparaît comme la plus importante nouvelle de ce comité technique. Un projet de délibération sera présenté en septembre. Il mettra en œuvre un nouveau dispositif : le RIFSEEP pour Régime Indemnitaire tenant compte des Fonctions, des Sujétions, de l’Expertise et de l’Engagement Professionnel.

 

En novembre puis en décembre, la CGT et son UFICT avaient demandé à l’employeur s’il comptait mettre en place cette prime particulièrement décriée. La réponse était négative…

 

Pourquoi une telle réponse ?

 

Le RIFSEEP fait l’unanimité, contre lui. A l’exception de la CGC, toutes les organisations syndicales ont voté contre ce nouveau dispositif au Conseil Supérieur de la Fonction Publique d’Etat.

 

Pour preuve, voici nos arguments…

 

Le RIFSEEP ou régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel, va devenir, d’ici fin 2016, le nouvel outil indemnitaire de référence en remplaçant la plupart des primes et indemnités existantes dans la fonction publique.

 

Le décret n° 2014-513 du 20 mai 2014 a créé un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel (Rifseep).

 

Ce dispositif est centré sur une indemnité principale, l’indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise (Ifse), à laquelle peut s’ajouter un complément indemnitaire.

 

L'IFSE ne pourra se cumuler avec - l'indemnité forfaitaire pour travaux supplémentaires - la prime de rendement - l'indemnité de fonctions et de résultats - la prime de fonctions informatiques - l'indemnité d'administration et de technicité - l'indemnité d'exercice de mission des préfectures -l'allocation complémentaire de fonctions - la prime d'activité - l'indemnité de sujétion et d’autres encore.

 

1) L’indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise (Ifse)


L’Ifse devra être versée en tenant compte du niveau de responsabilité et d’expertise requis dans l’exercice des fonctions occupées par les agents. Ces fonctions sont classées au sein de différents groupes au regard des critères professionnels suivants : fonctions d’encadrement, de coordination, de pilotage ou de conception ; technicité, expertise, expérience ou qualification nécessaires à l’exercice des fonctions ; sujétions particulières ou degré d’exposition du poste au regard de son environnement professionnel.

 

Pour établir la partie fixe, les postes auraient une « cote » ! 2 agents d’un même grade ne devraient plus être rémunérés de façon égale !

 

La cotation des postes va induire des inégalités de traitement entre agents d’un même niveau de qualification. Elle va induire également un frein à la mobilité (hésitations à prendre un poste moins bien rémunéré), une fuite des agents vers les postes les mieux côtés, et un désintérêt vis-à-vis des postes les moins bien côtés, bref, une désorganisation des services

 

Elle sera mensuelle, elle sera variable et ne tiendra compte que des fonctions exercées, et en second temps de notre expérience professionnelle. Les fonctions seront évaluées à partir de trois critères : encadrement, technicité et sujétions particulières. Chaque poste de travail sera ainsi rangé dans un groupe de fonctions.

 

Il y aura 4 groupes de fonctions pour la catégorie A, 3 groupes de fonctions pour la catégorie B, 2 groupes pour la catégorie C. Donc, un agent qui occupera un emploi d’un groupe de fonctions inférieures pourra voir son IFSE diminuer.

 

L’expérience professionnelle sera défi nie selon 3 critères : approfondissement des savoirs techniques, approfondissement de la connaissance de l’environnement de travail et des procédures, gestion d’un événement exceptionnel.

 

Il est précisé dans les textes que l’expérience professionnelle ne pourra pas être liée à l’ancienneté et que ce n’est pas le grade qui définit le groupe de fonctions.

 

Aucun recours ne sera possible pour contester le rattachement à un groupe de fonctions ou un niveau d’expérience. On peut présumer que seul l’entretien professionnel annuel permettra de changer le groupe de rattachement...

 

On pourra avoir des fonctions qui n’auront rien à voir avec notre statut. Un agent de catégorie C pourra avoir des missions d’encadrement. L’IFSE permettra de reconnaître une « compétence » d’un agent sans le rémunérer à sa valeur réelle, sans requalifier le poste dans la catégorie supérieure (en B ou A). Il faudra juste que l’agent soit placé dans un groupe de fonctions choisi par la direction. Pour les autres agents qui exercent des fonctions supérieures, s’ils ne sont pas dans le bon groupe, aucune indemnité ne sera prévue pour eux.

 

Ce régime individualise et remet en cause un principe fondateur du statut de la Fonction publique, celui de la séparation du grade et de l’emploi en déconnectant le régime indemnitaire du grade de l’agent et de son ancienneté. Ce n’est plus le grade et l’ancienneté (concours passé et carrière) qui déterminent notre traitement mais notre « métier » et notre « mérite ». Les notions de « métier », de « groupe de fonctions » et de « compétences » remplacent les garanties liées à la qualification, à la réussite à un concours, au droit à la carrière, au statut et à cette séparation du grade et de l ‘emploi.

 

Avec l’IFSE et le CIA, la hiérarchie pourra de manière discrétionnaire fixer le montant de l’indemnité et ainsi remettre en cause notre droit à la carrière. Si l’existence de plusieurs groupes, ainsi que le nombre de groupes par catégorie, ne pourront pas être modifiés, car fixés par le décret, il faut souligner que le CIA, lui, est facultatif.

 

Ce dispositif aura pour effet de briser les équipes de travail et les réseaux de solidarité sur les lieux de travail. Car la règle d’application de ce dispositif se fait à budget constant : si on veut augmenter la prime de Paul, il faudra baisser, voire supprimer celle de Pierre !

 

2) Le complément indemnitaire annuel (CIA)


Le complément devra tenir compte de l’engagement professionnel et de la manière de servir, appréciée au moment de l’évaluation ou de la notation. Le versement de ce complément est facultatif.

 

Un barème devra être fixé par groupe de fonctions et ne devrait pas excéder le plafond global du RIFSEEP : 15% pour les groupes de catégorie A - 12% pour les groupes de catégorie B - 10% pour les groupes de catégorie C.

 

C’est la prime au mérite, ce sacrosaint mérite si cher à nos directions. C’est à la fois la carotte et le bâton. Si pas de mérite, pas de CIA. Si beaucoup de mérite, alors beaucoup de CIA. Le mérite, répétons-le, n’est pas codifiable.

 

Un agent méritant peut être aussi bien un agent qui a toujours fait son travail correctement, qu’un agent surdiplômé par rapport au niveau de poste qu’il occupe, ou un agent très dévoué (ce qui n’exclue pas les deux appréciations précédentes), ou encore un bon porteur de valises parfois surnommé lèche bottes. Un non méritant peut être celui qui ne fait pas le travail attendu, celui qui est malade, celui qui conteste ou revendique, etc. En résumé, le CIA, c’est « à la tête du client ».

 

Le RIFSEEP, dans sa totalité, c’est aussi « à la tête du client ».

 

Partager cet article
Repost0
18 janvier 2016 1 18 /01 /janvier /2016 18:21

En décembre l'employeur nous annoncé pour 2016 une délibération unique reprenant tous les régimes indemnitaires.

Derrière cette volonté, il nous semble voir poindre la RIFSEEP...

Dans de telles circonstances rien d'étonnant d'apprendre que le voisin chalonnais s'interroge sur le sujet.

Le nouveau système de primes des fonctionnaires décrié à droite

 

Le député-maire LR de Châlons-en-Champagne, Benoist Apparu, pointe les effets contre-productifs du nouveau régime indemnitaire des fonctionnaires dans la gestion des effectifs des collectivités locales.

Et demande à la ministre de la Fonction publique de revoir le dispositif. Le nouveau régime indemnitaire des fonctionnaires, appelé d’ici janvier 2017 à s’appliquer à l’ensemble du secteur public, est incompatible avec la valorisation de l’engagement et de l’investissement personnel des agents publics.

Et parce qu’il met à mal un certain nombre d’initiatives positives aujourd’hui développées par les collectivités, il est urgent de le revoir. C’est, en substance, ainsi que le député-maire Les Républicains de Châlons-en-Champagne, Benoist Apparu, interpelle la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, à la manœuvre pour développer le décrié “RIFSEEP”, dans une question écrite au gouvernement [cliquez ici pour consulter le document]. Ce régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l’expertise et de l’engagement professionnel doit remplacer l’encore plus décriée prime de fonctions et de résultats (PFR) et regrouper en un régime unique plus de 1 500 dispositifs distincts. Point de départ de la réflexion du député Les Républicains : l’initiative de la municipalité de Suresnes, dans les Hauts-de-Seine, de moduler la rémunération indemnitaire de ses personnels selon 6 niveaux d’évaluation, de “très insuffisant” à “exceptionnel”.

Critère de l’absentéisme Il entrera en application en avril et déterminera le montant des primes, qui pèsent environ pour un tiers du salaire des agents communaux. Des bonus, mais aussi des sanctions financières qui, à en croire la ville de Suresnes, seraient une première dans la fonction publique. Ces critères d’évaluation, qui tiennent notamment compte de l’absentéisme, sont salués par certains syndicats, décriés par d’autres.

Marylise Lebranchu et le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, ont souligné l’intérêt de cette démarche, souligne Benoist Apparu, qui est pourtant, souligne-t-il, “en contradiction” avec le RIFSEEP. Et de développer : la part principale du régime dépend de la nature des fonctions et de l’expérience de l’agent.

“À ce niveau, constate-t-il, aucune variation n’est possible entre les agents qui sont positionnés sur des fonctions identiques.” Quant au complément annuel facultatif versé en fonction de l’engagement et de la manière de servir, son montant serait beaucoup trop encadré. “La mise en place de ce nouveau régime indemnitaire constitue donc une importante régression pour les communes qui, comme celle de Châlons-en-Champagne, pratiquent un régime indemnitaire au mérite depuis déjà plusieurs années”, conclut Benoist Apparu, qui demande à Marylise Lebranchu de laisser davantage de marges de manœuvre aux exécutifs locaux, notamment en leur permettant de tenir compte du critère de l’absentéisme dans le calcul de la part variable du dispositif. Initié l’année dernière, le RIFSEEP peine à faire consensus. Le gouvernement avait voulu notamment gommer la notion de performance inhérente à la PFR et inadaptée, selon lui, à la notion de service public.

14ème législature

Question N° 92087 de M. Benoist Apparu (Les Républicains - Marne )

Question écrite Ministère interrogé > Décentralisation et fonction publique Ministère attributaire >

Décentralisation et fonction publique Rubrique > fonctionnaires et agents publics Tête d'analyse > rémunérations Analyse > mérite. prise en compte. perspectives.

Question publiée au JO le : 22/12/2015 page : 10349

Texte de la question M. Benoist Apparu interroge Mme la ministre de la décentralisation et de la fonction publique sur le nouveau régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel (RIFSEEP) qui sera effectif dès 2016 au sein des services de l'État, et généralisé à l'ensemble des fonctions publiques au 1er janvier 2017.

La municipalité de Suresnes (Hauts-de-Seine) a récemment décidé d'instaurer un régime indemnitaire au mérite pour ses agents, lequel s'appuie sur plusieurs critères qui mesurent l'engagement et l'investissement personnel de l'agent au regard des missions qui lui sont confiées et de son niveau de responsabilité.

À l'occasion de la communication réalisée par la municipalité sur l'accord qu'elle a signé avec deux syndicats, Mme la ministre de la décentralisation et de la fonction publique et M. le Ministre de l'économie ont tous deux souligné l'intérêt de la démarche. Pourtant, cette position semblerait être en contradiction avec les principes de la réforme évoquée ci-dessus. En effet, ce nouveau régime indemnitaire est composé, d'une part, d'une indemnité principale (indemnité de fonctions, de sujétions et d'expertise ; I.F.S.E.) assise sur la nature des fonctions confiées à l'agent et sur son expérience professionnelle. À ce niveau, aucune variation n'est possible entre les agents qui sont positionnés sur des fonctions identiques.

D'autre part, un complément indemnitaire annuel est facultatif et versé en fonction de l'engagement professionnel et de la manière de servir. Cette part est ainsi destinée à encourager les agents dans l'exercice de leurs missions et correspond aux objectifs affichés par la municipalité de Suresnes. Or son montant est très encadré par catégorie, à savoir 15 % du plafond global du régime indemnitaire pour les agents de catégorie A, 12 % pour les agents de catégorie B, et 10 % pour les agents de catégorie C. La mise en place de ce nouveau régime indemnitaire constitue donc une importante régression pour les communes qui, comme celle de Châlons-en-Champagne (Marne), pratiquent un régime indemnitaire au mérite depuis déjà plusieurs années avec une part variable supérieure aux plafonds visés ci-dessus. De plus, cette réforme met fin à la prise en compte du critère « petit absentéisme » dans le calcul de la variation des primes, qui constituait pourtant une modalité efficace de lutte contre les absences de courtes durées. Aussi, il lui demande de bien vouloir prendre les mesures nécessaires pour remédier à cette situation, en permettant notamment aux communes de déroger aux plafonds imposés aux services de l'État pour le calcul du complément indemnitaire annuel et à appliquer, si elles le souhaitent, le critère de l'absentéisme dans le calcul de la part variable de leur régime indemnitaire.

Partager cet article
Repost0