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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 17:06
La CGT, FO et Solidaires exclus du suivi sur les carrières et les rémunérations

Quand Valls nie la démocratie sociale...

 

 

Les non-signataires du texte sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations des fonctionnaires ne seront pas associés à sa mise en œuvre, a annoncé la ministre Marylise Lebranchu, mercredi 30 septembre. Le gouvernement a décidé d’appliquer l’accord malgré l’absence de majorité syndicale. Le dialogue social risque de se tendre. 

 

“On ne peut pas – pardonnez-moi l’expression – avoir le beurre et l’argent du beurre. Le comité de suivi sera le comité de suivi des signataires. Cela va de soi…” Les syndicats non signataires du protocole d’accord sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations (PPCR) – la CGT, FO et Solidaires – ne seront ainsi pas associés à sa mise en œuvre, a annoncé la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, mercredi 30 septembre.

Le texte PPCR n’a pas recueilli l’aval de la majorité des syndicats, mais le gouvernement a décidé d’appliquer malgré tout ses dispositions. “Ce n’est pas la même chose que dans le privé [où le seuil imposé pour qu’un accord soit valide est de 30 %, ndlr], a précisé la ministre. On peut passer outre l’absence de majorité absolue. Même avec 30 %, on aurait pu passer outre. Là, nous sommes tout proche de 50 %.”

“Passage en force”

Le poids cumulé des signataires – FSU, CFDT, Unsa, FAFP et CFTC – représente 49 % de l’ensemble des syndicats représentatifs – c’est-à-dire ceux qui peuvent se prononcer sur un accord. Les non-signataires pèsent 51 %. “Ceux qui ont accepté l’accord seront dans le comité de suivi, a insisté Marylise Lebranchu, et les autres non. Rien ne m’en empêche juridiquement, nous n’avons pas pris de risques.” Et de développer : “J’ai un engagement de l’ordre politique, la ministre du dialogue social que je crois être respecte le dialogue social. Je crois aux corps intermédiaires.” Mais le gouvernement prend aussi ses responsabilités.

Il  est probable que la décision du gouvernement de maintenir le texte PPCR et d’écarter les non-signataires des discussions autour de sa déclinaison concrète va tendre le dialogue social. FO, la CGT et Solidaires pourraient ainsi choisir de claquer la porte des discussions. “Ça ne va pas se tendre tant que ça”, veut croire Marylise Lebranchu.

Mercredi matin, les trois opposants au texte se sont dits “consternés”, “écœurés” et se sont aussitôt élevés contre la décision du gouvernement. Lorsque “le résultat de la consultation ne convient pas à Manuel Valls, il s’assoit dessus et passe en force”, a réagi Jean-Marc Canon (CGT). Il s’agit, a renchéri Christian Grolier (FO), d’un “enterrement de première classe du dialogue social dans la fonction publique”, tout en évoquant un “49-3 de la fonction publique”.

Spécificités de la fonction publique

Quant à Solidaires, il a fait part de son “écœurement” devant une “pratique à géométrie variable des accords (qui) illustre ou confirme le mépris de ce gouvernement envers le dialogue social”.

Depuis 2014, en vertu des accords de Bercy de 2008 sur la rénovation du dialogue social dans la fonction publique, seuls les accords signés par une ou plusieurs organisations syndicales ayant recueilli au moins 50 % des voix aux dernières élections professionnelles sont valides. Mais la loi précise aussi que la fonction publique “conserve ses spécificités”.

A contrario, la CFDT et l’Unsa ont salué une “bonne nouvelle” pour les agents publics, de même que la ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, qui a estimé que, “pour les enseignants”, l’accord aurait un “impact considérable” en termes de rémunération.

 

http://www.acteurspublics.com/2015/09/30/la-cgt-fo-et-solidaires-exclus-du-suivi-sur-les-carrieres-et-remunerations

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 17:01

Communiqué CGT Fonction publique
Le 30 septembre 2015, 11 h30

Après la décision prise hier par la CGT de ne pas le signer, le projet de protocole portant sur les Parcours professionnels Carrières et Rémunérations (PPCR) des agents de la Fonction publique ne peut pas faire l’objet d’un accord majoritaire tel que prévu par la loi sur le dialogue social dans la Fonction publique, accord majoritaire qui constitue un acquis démocratique pour lequel la CGT a milité et auquel elle demeure très attachée.

Confirmant son désintérêt pour la démocratie sociale, le Premier ministre vient d’annoncer que malgré cette impossibilité de parvenir à un accord majoritaire, le gouvernement appliquerait le protocole PPCR de manière unilatérale.

En échec politique avec les organisations syndicales représentatives de la Fonction publique, le gouvernement n’hésite donc pas à changer les règles du jeu et décide de passer en force.

Contrairement à ce qu’affirme Manuel VALLS, l’irresponsabilité et l’immobilisme ne sont pas du côté de la CGT qui a été force de propositions durant toute la longue négociation sur PPCR et qui a pris le temps de la plus large consultation démocratique des personnels avant d’arrêter sa position.

C’est bien le Premier ministre qui, en refusant d’entendre nos légitimes revendications sur le protocole et en passant outre le résultat des négociations, fait preuve de la plus grande irresponsabilité et d’une dérive autoritariste particulièrement préoccupantes et inacceptables.

Mis à la diète avec le gel de la valeur du point, confrontés aux suppressions d’emplois et la mise à mal des missions publiques, les agents de la Fonction publique sont aujourd’hui de surcroît méprisés dans leur expression démocratique.

La CGT appelle les personnels à construire la riposte la plus unitaire possible et à se mobiliser massivement le 8 octobre prochain à l’occasion de la journée d’action interprofessionnelle et au-delà pour obtenir les avancées indispensables à la Fonction publique et à ses agents.

Montreuil, le 30 septembre 2015

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 18:08

Le premier syndicat de la fonction publique a finalement dit “non”, le 29 septembre, au projet d'accord sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations des fonctionnaires, scellant un rejet définitif du texte, après dix-huit mois de négociations. 

 

 

C'est désormais officiel : le projet d'accord sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations (PPCR) des fonctionnaires tombe à l'eau. La CGT, premier syndicat de la fonction publique, et dernier à se prononcer sur l'accord, a dit “non”, mardi 29 septembre en fin d'après-midi, au texte négocié depuis dix-huit mois entre le ministère de la Fonction publique et les organisations syndicales.

En reconnaissant quelques avancées, telles les revalorisations de grilles, une conversion de primes en points d’indice ou la garantie de dérouler deux grades sur une carrière complète – certains agents plafonnent aujourd’hui toute leur carrière sur un seul grade –, la CGT dénonce “la politique de ce gouvernement qui met la fonction publique à la diète, poursuit les suppressions de postes, coupe dans les budgets, met à mal les missions publiques”. La Confédération pointe l’étalement dans le temps des revalorisations, jusqu’en 2020, un certain flou dans la détermination des promotions – le ratios promus-promouvables devait être déterminé par décret – et des problèmes de reclassement.

Le syndicat fustige par ailleurs dans un communiqué “le chantage du gouvernement qui se dit prêt aujourd'hui, faute d'un accord, à renoncer à toute mesure de revalorisation du point d'indice et des carrières”. Et de poursuivre : “La CGT réaffirme la priorité absolue qui doit être donnée à l'augmentation immédiate de la valeur du point d'indice, augmentation sans laquelle toute réforme des carrières et des parcours professionnels est vouée à l'échec, car le décrochage avec l'inflation future annulerait les revalorisations de la grille indiciaire.”

Lors d’un point presse, mardi soir, Mireille Sitavala – CGT santé –, Jean-Marc Canon – UGFF-CGT – et Bapstiste Talbot – fédération CGT des services publics – ont affirmé que le non était largement majoritaire dans les fédérations de chacun des trois versants de la fonction publique sans toutefois chiffrer le pourcentage de oui et de non. “Nous refusons d’assumer la responsabilité de l’échec de ce projet d’accord, a martelé Jean-Marc Canon. C’est le gouvernement, par sa politique en direction de la fonction publique et des services publics, qui en porte la responsabilité !”

Les trois responsables se sont dits prêts à travailler à une nouvelle version du texte « PPCR ». “Nous sommes toujours ouverts à la négociation”, a glissé Baptiste Talbot. La ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu sort-elle affaiblie de cet échec ? “Si quelqu’un devait quitter le gouvernement, je pense plutôt à celui dont les déclarations anti-fonctionnaires n’ont pas contribué à renforcer la confiance des agents”, s’est agacé Jean-Marc Canon, visant le ministre de l’Economie Emmanuel Macron et ses déclarations récentes contre le statut des fonctionnaires.

Ce projet d'accord PPCR devait, pour être validé, recueillir l’aval de syndicats représentants plus de 50 % des fonctionnaires lors des dernières élections professionnelles, fin 2014. Sans la CGT, les tenants du “oui” – la FSU, la CFDT, la CFTC, la FAFP et l’Unsa – représentaient 46,7 % des personnels du secteur public. Jusqu’au bout, le ministère de la Fonction publique a négocié avec les syndicats pour faire passer le texte. “Nous n’avons jamais cessé de les rencontrer”, glissait la ministre Marylise Lebranchu récemment.

36 réunions

Voilà encore quelques jours, cette dernière s’est adressée directement aux agents des trois versants de la fonction publique. Sur le site du ministère, elle expliquait : “Pendant près de deux ans, une négociation importante sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations, qui concerne l’ensemble des fonctionnaires, s’est déroulée avec les organisations syndicales qui vous représentent. Cette négociation, dont l’ambition est inédite depuis trente ans, a donné lieu à un projet d’accord soumis à la consultation des organisations syndicales.”

Et d’insister : “Au fil des 36 réunions thématiques menées avec vos représentants syndicaux et les employeurs publics, se sont dessinées de nombreuses propositions qui vous concernent, notamment en termes de rémunération. En effet, j’ai proposé, au nom du gouvernement des revalorisations significatives qui s’étaleront de 2017 à 2020.” Le gouvernement n’excluait pas, en cas de rejet, une revalorisation a minima du point d’indice l’année prochaine, ce qui, a laissé entendre Marylise Lebranchu, serait une option moins avantageuse pour les fonctionnaires. Un dégel en outre lié à un hypothétique rebond de croissance…

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25 septembre 2015 5 25 /09 /septembre /2015 12:02

Les dés semblent jetés. Le projet d’accord sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations (PPCR), qui se voulait important pour l’avenir des fonctionnaires, serait – définitivement ? – enterré.

FO a annoncé, le 21 septembre, sa décision de ne pas signer ce texte et la position de la CGT, qui devrait être connue officiellement le 29 septembre, sera très probablement négative.Les efforts de la ministre de la Fonction publique pour convaincre les organisations syndicales et les agents les plus réfractaires n’auront donc pas suffi. Force Ouvrière a indiqué lundi 21 septembre dans un communiqué sa décision de ne pas signer le protocole d’accord sur l’avenir de la fonction publique : la modernisation des parcours professionnels, des carrières et des rémunérations dans la fonction publique.

Constats sans appel Pour le syndicat, « les constats sont sans appel », notamment sur : •la perte du pouvoir d’achat qui n’est pas compensée par les propositions gouvernementales ; •l’allongement des durées de carrière qui autofinance une revalorisation en trompe-l’oeil ; •l’intégration d’une part des primes dans le traitement qui est insignifiante, et de fait très insuffisante ; •la longueur du calendrier de mise en œuvre des mesures salariales qui est inadmissible car le gouvernement ne peut rien garantir après 2017. Un versant territorial influent

Le versant territorial de FO aurait beaucoup influé sur cette décision, et celle, probable, de la CGT.

En cause, notamment, les dispositions consistant à supprimer l’avancement d’échelon « au minimum », de mise dans la FPT, au profit d’une cadence unique dans toute la fonction publique.

Un projet auquel s’opposaient, pourtant, nombre d’employeurs, y voyant la perte d’un outil de management qui a un impact important sur les faibles rémunérations, légion dans les collectivités en raison de la grande proportion d’agents de catégorie C. Marylise Lebranchu a martelé ces dernières semaines son intention d’obtenir un accord majoritaire, c’est-à-dire signé par un ou plusieurs d’entre eux représentant, au total, au moins 50 % des voix recueillies lors des élections professionnelles.

Or pour l’heure, seules l’Unsa (10,4 %), la FSU (7,9 % des voix), la FA-FP (2,9 %) et la CFE-CGC (2,9 %) ont indiqué leur intention de signer le protocole d’accord. La décision de la CGT (23,1 % des voix) est attendue pour le 29 septembre. C’est la seule organisation syndicale qui pourrait désormais faire pencher la balance, ce qui est peu probable. Lire aussi : Rémunérations : « Si le projet n’est pas accepté par la majorité des syndicats, nous le retirerons complètement »

L’augmentation de la valeur du point d’indice sinon rien A la fin de son communiqué, FO interpelle la ministre et le gouvernement « pour améliorer fortement ces propositions, notamment en revalorisant, immédiatement, la valeur du point d’indice ». Le ministère se refuse à tout commentaire mais sur Twitter, Marylise Lebranchu a posté mardi 22 septembre quelques messages pour insister sur les avantages de son projet. #fonctionnaires: Si on augmentait le pt d’indice:+14€ pour un agent d’entretien de Cat C. Alors qu’avec #PPCR:+40€ dès le début de carrière — Marylise Lebranchu (@mlebranchu) 22 Septembre 2015 #PPCR : Même avec l’alignement des cotisations retraites public-privé, tous les agents de la Cat C verraient leur rémunération progresser. — Marylise Lebranchu (@mlebranchu) 22 Septembre 2015 Vers un statut « low cost » ? Quel avenir désormais pour le dialogue social, si le sort en est jeté de ce projet ? Au sein des syndicats réformistes, par exemple, l’on s’inquiète des conséquences de cette fin de non-recevoir sur le dialogue social dans la fonction publique, en général, et dans la territoriale, en particulier.

« La FPT, à l’origine de la “non-signature”, sera probablement la première touchée par le statut « low cost » sans doute déjà dans les tiroirs », craint Patrick Campagnolo (Unsa Territoriaux). Certains ne manquent pas, en effet, de rapprocher cette actualité du dialogue social des propos tenus ce week-end par Emmanuel Macron. De nombreux projets pour la territoriale seront abandonnés, prédit le représentant syndical, qui estime que le gouvernement s’est mal approprié la question des agents de catégorie C et de la FPT, en s’attaquant à une situation – pour une fois – plus favorable dans ce versant qu’à l’Etat où le salaire moyen est bien plus élevé que dans les collectivités…

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18 septembre 2015 5 18 /09 /septembre /2015 12:14
Parcours Professionnels Carrières Rémunération, un accord pour réduire le cout du travail  des fonctionnaires

Vous trouverez ici un dossier sur le projet d'accord dit PPCR pour "Parcours Professionnels Carrières Rémunération".

La CGT RM et l'UFICT RM sont très critiques quant à cet accord notamment en ce qui concerne ses dispositions relatives à la mobilité forcée et à la fin de l'avancement d'échelon à minima.

Vous pourrez également lire le tract de l'UGICT nationale qui présente les points positifs et négatifs de ce projet d'accord.

 

Vous trouverez également une analyse des conséquences du PPCR pour différents cadres d'emplois.

 

Un adjoint technique de 2ème classe verrait un alongement de son déroulement de carrière de 3 ans et quatre mois dans le déroulement de carrière  en échange d'une augmentation en 2017 de 19 points.

Un rédacteur 8ème échelon verrait un alongement de son déroulement de carrière 5 ans pour gagner 17 points.

 

Un atatché 6ème échelon 3 ans et 3 mois dans le déroulement de carrière gagner 15 points

 

La FSU a annoncé officiellement qu’elle signerait cet accord. La CFDT, l’UNSA, la CFTC, la CGC, la FAFPT s’orientent vers le oui. Pour autant, cela ne suffit pas à rendre l’accord majoritaire, ces organisations représentant 46 % des salariés. FO rendra une réponse définitive le 21 septembre : la fédération territoriale et santé étant contre, l’Etat ne s’est pas encore prononcé, SOLIDAIRES ne s’est pas encore exprimée.

Position critique de la CGT RM et de l'UFICT RM sur le PPCR

Points positifs et négatifs de l'accord PPCR selon l'UGICT nationale

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