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L'UFICT, le syndicalisme CGT spécifique aux cadres.

Liens

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Coordination CGT des services publics territoriaux rémois

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Syndicat CGT Ville de Charleville-Mézières

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Syndicat CGT des Agents Territoriaux de la Communauté d'Agglomération Charleville - Mézières / Sedan

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Syndicat CGT du Conseil général des Ardennes 

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CGT territoriaux Amiens

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CGT Finances publiques 51

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Conseiller du salarié 51

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Observatoire des Risques PSycho - Sociaux au sein de la Fonction publique territoriale

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Pour un management alternatif

26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 09:05

Une étude révèle que les employés qui râlent le plus au travail sont aussi les plus performants.

Les employés les plus râleurs sont aussi les meilleurs

Râleur est-il synonyme de bon travailleur ? Une étude récemment publiée par Leadership IQ, un cabinet de conseil basé à Atlanta aux Etats-Unis, indique que plus d’un tiers des entreprises dysfonctionnent, dans le sens où les employés les moins performants n’ont pas conscience qu’ils font un mauvais travail mais sont les plus satisfaits. A l’inverse, les râleurs, ceux qui en veulent toujours plus, sont les meilleurs.

Un problème de management

Il apparaît en effet que les employés les plus engagés, dans leur travail et vis-à-vis de leurs supérieurs, obtiennent les résultats les plus faibles lors de l’évaluation annuelle de leur patron. Pourquoi alors sont-ils paradoxalement les plus satisfaits ?

Parce que leurs supérieurs les encouragent davantage afin de les rendre plus performants. Problème, en se sentant valorisés dans ce qu’ils font, « les mauvais ne réalisent même pas qu’ils le sont » notent les auteurs de l’étude. Quant aux meilleurs, ils n’obtiennent pas la même attention puisqu’ils remplissent les attentes de l’entreprise. Par conséquent, on oublie de les féliciter.

Les solutions

Un sentiment de sous-évaluation doublement frustrant puisque non seulement ceux-ci sont contraints de travailler avec des personnes faiblement efficaces, mais non reconnues comme telles au sein de l’entreprise. Démotivés, les meilleurs cherchent ailleurs où leurs qualités seront davantage reconnues et communiquent une mauvaise image de l’entreprise aux clients et aux futurs employés.

Mark Murphy, le PDG de Leadership IQ, préconise la mise en place d’une « méritocratie de la responsabilité », dans laquelle les plus performants sont régulièrement reconnus et récompensés par des félicitations, des promotions et des augmentations. Selon lui, les managers devraient également ne pas éviter les conversations délicates avec les moins performants, à qui ils devraient expliquer comment et pourquoi leur travail ne convient pas.

Mark Murphy propose par ailleurs aux patrons d’organiser des discussions mensuelles en face à face avec les meilleurs afin de leur demander si ils se sentent démotivés ou stressés et aussi ce qui les stimulent.

Caroline Desbles

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 18:47

Grogne, démotivation, suicides au travail... Le système de certaines entreprises est en péril car le lien entre le management et les salariés s'est rompu. Didier Pitelet, fondateur du cabinet de conseil Moons'Factory et auteur du livre « Le Prix de la confiance », explique comment le restaurer.

 

Didier Pitelet, Moons'Factory
Crédits photo : Droits réservés
Didier Pitelet, fondateur de Moons'Factory, auteur du « Le Prix de la confiance ».

 

Qu'est-ce qui a motivé la rédaction de ce livre ?

Jamais, en trente ans, la société civile n'a semblé aussi conflictuelle, le monde de l'entreprise aussi déshumanisé et l'entreprise aussi fragile. Jamais, pourtant, les raisons de croire en l'avenir n'ont été aussi nombreuses ! Ouverte, transversale et transparente, l'entreprise du XXIe siècle se révèle à peine... Essentielle à l'équilibre globale de notre société, elle voit émerger une « révolution humaine » sans précédent. Malgré eux, les dirigeants actuels vont devoir se préparer à l'arrivée des jeunes générations (les « Mutants »), initier de nouveaux langages et de nouveaux comportements.

Pourquoi avoir centré votre ouvrage sur la « confiance », plutôt que sur le « respect », la « reconnaissance » ou encore la « transversalité » ?

 

" Le chemin de la confiance, c'est la reconquête du bon sens dans la relation à l'autre"
  • Didier Pitelet, fondateur de Moons'Factory

 

Parce que la confiance regroupe à elle seule toutes ces valeurs, sans être pour autant une incantation ou une utopie. Le chemin de la confiance, c'est la reconquête du bon sens dans la relation à l'autre. Je suis sidéré de voir comment les systèmes de certaines grandes entreprises conduisent les individus à un reniement d'eux-mêmes, les transformant tantôt en bête à sang froid, tantôt en êtres lâches. La vie de l'entreprise prend souvent la forme d'une mascarade, totalement en dehors du champs des valeurs intimes. Pour preuve, la recrudescence du mal-être, des burn-out, même des suicides...

La RSE a tout de même remis le bien-être des collaborateurs au cœur des préoccupations...

Certes, il y a une prise de conscience. Mais qu'on se le dise, le mal-être n'est pas dû à la charge de travail, c'est un mal-être moral. On nous serine depuis quelques années avec la notion de « sens », « il faut redonner du sens au travail », etc. Dans ce discours-là, le « sens » est presque devenu une valeur publicitaire.

Quelles sont, selon vous, les principales causes du mal-être en entreprise ?

 

Didier Pitelet, Moons'Factory
Crédits photo : Droits réservés
" Le pire est à venir, avec un nouveau modèle d'organisation qui prône le culte de l'exécution. On ne demande plus aux dirigeants d'être créateurs ou entrepreneurs, ils doivent se contenter d'être exécuteurs." Didier Pitelet

 

J'identifie quatre points qui expriment des ruptures sociétales. D'abord, les dérives du macrocosme politique qui, depuis trente ans, gère tous les projets majeurs, en les rejetant sur les générations futures (c'est le syndrome de la patate chaude !). Mais, paradoxalement, c'est ce corps politique-là, qui sert de référence aux cadres dirigeants... Ensuite, l'hyperfinanciarisation des marchés a généré l'émergence de profils de dirigeants interchangeables. Ils partent du principe qu'ils ne sont là que pour quatre ou cinq ans donc, à aucun moment, ils ne véhiculent l'image de l'entreprise comme celle d'une aventure commune. Puis les organisations matricielles des entreprises qui nous viennent, comme beaucoup d'autres choses, des États-Unis, mais ne cadrent pas avec notre culture : on ne sait pas qui fait, qui sert à quoi... Au final, personne n'est responsable de rien. Cela crée un terreau idéal pour la schizophrénie ! Mais le pire est à venir, avec un nouveau modèle d'organisation qui prône le culte de l'exécution. On ne demande plus aux dirigeants d'être créateurs ou entrepreneurs, ils doivent se contenter d'être exécuteurs. On transforme l'être humain en être anonyme. Enfin, il y a ce que j'appelle « la rupture du temps » : l'hypertemps (notamment technologique) est excessivement traumatique. Seules les jeunes générations – que j'appelle les mutants - y sont préparées. Mais les autres ne sont pas génétiquement programmés pour y faire face. L'hypertemps comprime le temps de la réflexion, le temps de la compréhension, le temps du dialogue, le temps de l'échange...

Tout serait-il si noir que cela ? N'y a-t-il pas des exemples moins pessimistes ?

 

Les entreprises où il fait bon travailler sont celles qui « n'ont jamais sacrifié la culture d'entreprise à quoique ce soit, et inscrivent le travail dans la durée. »
  • Didier Pitelet

 

En effet, là, c'était la vision du verre à moitié vide. Mais il y a évidemment celle du verre à moitié plein, avec une foule où les gens sont heureux, aiment leur job, apprécient leur patron... Ce que ces organisations ont en commun ? Elles n'ont jamais sacrifié la culture d'entreprise à quoique ce soit, et inscrivent le travail dans la durée. Elles élèvent la considération du collaborateur, la transmission et l'humanité en postulat de leur savoir-être. Elles ont, pour la plupart, un capital familial (ou financier, de sleeping-partner, sans pression du court terme), car avant de solliciter la confiance des actionnaires, il faut mériter la confiance des salariés.

Cela veut-il dire qu'il n'y a que dans les PME que patrons et salariés peuvent nouer une relation de confiance ?

Pas du tout ! Les exemples de grandes entreprises sont nombreux. Par exemple Michelin : même quand on est recruté à un poste à responsabilités, on commence par la case usine, c'est un passage initiatique. Tous les collaborateurs de Michelin sont des "Bib", unis par le respect du travail manufacturier, véritable ADN de l'entreprise. Mais aussi Grand-Marnier : même les collaborateurs qui ont plus de 25 ans de maison sont toujours aussi enthousiastes, heureux, avec un profond respect pour leur employeur et leurs confrères. Ce qui fait la différence ? Le patron le résume ainsi : « la considération pour nos équipes ». Ou encore Gifi : Philippe Génestet n'est mu que par la reconnaissance du "ventre". Ses équipes (plus de 4.500 personnes quand même !) forment une famille. Certains appellent cela du paternalisme, mais dans le cas de Gifi ce modèle n'empêche pas la compétitivité et la performance.

Comment « réintroduire l'humain » dans l'entreprise ?

 

« Ce qui fait le plus défaut aux grandes entreprise, c'est l'esprit PME dont les deux piliers sont le " people first" et le " client first" »
  • Didier Pitelet, fondateur de Moon'sFactory

 

Ce qui fait le plus défaut aux grandes entreprise, c'est l'esprit PME dont les deux piliers sont le « people first » et le « client first ». Pour un patron de PME, son job c'est sa vie. Pour trop de managers, le job d'aujourd'hui n'est qu'un vecteur d'employabilité pour demain. Ce qui manque ? D'abord la cohésion des équipes de direction autour du « maillot » : les collaborateurs doivent être fiers de porter le « maillot » de l'entreprise. Ensuite l'agilité des décisions : à cause du tout process, du tout protocoles, certains cadres dirigeants n'ont même pas la latitude pour investir 1 500 euros... Enfin, le lien direct entre la tête et le corps, entre le top management et les équipes. L'entreprise doit rester un lieu de vie (qu'il y ait 50 ou 5 000 personnes) où les collaborateurs croient ensemble à une somme de choses communes. Il faut un leadership qui va vers l'autre et lève le nez de ses tableaux de bord.

L'entreprise de demain est-elle sur la bonne voie ?

On est allé trop loin dans le cynisme, l'enjeu est crucial d'inverser la tendance. Le débat, aussi ambitieux et audacieux soit-il, de la confiance est essentiel pour les années à venir, et il n'est pas si compliqué que cela, la clé en est le bon sens ! J'ai confiance dans la génération née après 1995, qui fera son entrée dans l'entreprise d'ici 4, 5 ou 6 ans : ces jeunes sont structurés de manière totalement différente que celle de leurs aînés, ils vivent dans une dimension multi-temporelle, ils ont – ancrées en eux - des valeurs de sincérité, de confiance, de respect... de tribu, en quelque sorte ! C'est la génération carpe diem par excellence. Alors que nous, nous subissons le court terme...

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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 22:32

 

 

Santé et Travail (n°82, avril 2013) propose un dossier « Le blues des managers Condir».

 

Un travail documenté, bien évidemment sous l’angle de la santé au travail mais pas seulement.

 

Au sommaire : management empêché, santé dégradée ; quelle formation en santé au travail ; encadrement de plus en plus encadré ; la souffrance éthique du manager, petit tour de cadran pour un cadre sur quatre etc. Pertinent.

 

Un numéro dont le contenu parlera à nos collègues cadres de Reims métropole.

Dossier

Le blues des managers

Les cadres aussi souffrent au travail. Alors qu'ils ont fait les frais de la vague médiatique sur le harcèlement moral dans les années 1990, ils sont aujourd'hui eux-mêmes victimes de dépression, de burn out et parfois poussés au suicide.

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Le management est en crise. Accaparés par des tâches gestionnaires, extérieures à l'activité réelle, les managers n'ont plus les moyens d'accompagner leurs équipes face aux difficultés du travail. Une source de mal-être pour eux comme pour les salariés.()

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De plus en plus d'entreprises forment leurs encadrants sur les questions de santé au travail. Une démarche qui, pour être efficace, doit permettre d'avoir un débat sur leur travail et ses difficultés, sans ajouter de nouvelles contraintes.()

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L'encadrement est de moins en moins une affaire de cadres. De plus en plus délégué à des acteurs de proximité, parfois ouvriers ou employés qualifiés, il s'accompagne d'une moindre autonomie et de contraintes plus fortes.()

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Ne plus pouvoir faire un travail de qualité et devoir le justifier auprès de ses collaborateurs, en reniant ses propres valeurs éthiques, peut mener un manager à la dépression. C'est ce qui est arrivé à Jean, cadre dans la bancassurance. Récit.()

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Encadrant de proximité dans l'horticulture, Luc doit gérer en temps réel les aléas de la production, les attentes de la hiérarchie, les impératifs commerciaux... Un difficile travail d'articulation d'exigences souvent contradictoires, non reconnu.()

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Selon une enquête de la CFDT sur les cadres, un quart d'entre eux travaillent au-delà de 10 heures par jour. Une contrainte assortie d'une plus grande souplesse sur la gestion du temps de travail, dont profitent davantage les hommes.()

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A EDF, les encadrants de proximité se transforment en managers. Confinés dans le suivi de dispositifs gestionnaires et règlementaires, coupés des réalités du terrain, certains ont le sentiment de perdre leur métier. Une source de souffrance.()

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Selon Jean Kasperski, militant CFE-CGC, la montée du stress et de ses effets sur la santé des managers a poussé la confédération de l'encadrement à faire de la santé au travail un axe important de sa politique revendicative.()

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L'encadrement n'est plus ce qu'il était Depuis les années 1990, les entreprises, notamment les plus grandes, ont adopté de nouvelles organisations du travail visant à ...()

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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 19:02

 

Condir.pngFait assez rare, la conférence des directeurs du 14 mars a été introduite par madame la maire-présidente en personne.

 

Elle a affiché sa satisfaction quant au fait que l’extension de Reims métropole se passait bien même si certaines complexités restent à régler collectivement. Puis, elle a tenu, en dernière année du mandat, à remercier les directeurs pour le travail réalisé et à les encourager pour l’avenir. Elle a souligné que cette dernière année était très importante car elle devait permettre de terminer certains projets et en ajuster d’autres.

 

S’appuyant sur la 4ème enquête IPSOS, elle a déclaré « les rémois sont satisfaits du changement » (sic et dixit) tout en notant que certains points demandent  un effort de communication (comme les politiques de proximité).

 

Poursuivant, elle a ajouté que « la bataille du changement a été gagnée », « gagnée tous ensemble, c’est là un point positif de notre mandat. Ce sera un axe fort de la campagne ». Précisant immédiatement face à un auditoire de fonctionnaires attachés à leur neutralité que « c’est aux élus de mener la campagne bien sur pas à l’administration ».

 

 

 

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 17:03

Bonjour ! Dans l'ascenseur, au bureau, dans les couloirs, sur le 1er mail du jour, ce signe de courtoisie devrait aller de soi. Or, dans la précipitation, combien de managers l'oublient ? Frédéric Fougerat, directeur de la communication du groupe Altran et enseignant à l'ISCPA (1) vous en en rappelle la nécessité.

"Respectez le temps de l'autre. Lorsqu'une urgence arrive, ce n'est pas parce que vous adressez un bonjour sec ou agressif à votre collaborateur que la tâche que vous lui confiez ira plus vite, insiste Frédéric Fougerat, enseignant à l'ISCPA et directeur de la communication du groupe Altran. Avec un bonjour posé, chaleureux vous obtiendrez bien plus."

"Respectez le temps de l'autre. Lorsqu'une urgence arrive, ce n'est pas parce que vous adressez un bonjour sec ou agressif à votre collaborateur que la tâche que vous lui confiez ira plus vite, insiste Frédéric Fougerat, enseignant à l'ISCPA et directeur de la communication du groupe Altran. Avec un bonjour posé, chaleureux vous obtiendrez bien plus." istock

 

Jack Lang a laissé un souvenir impérissable au ministère de la culture, parce que le 1er jour il a fait la tournée des bureaux et a salué tout le monde. Et qu'ensuite dans les couloirs, il disait bonjour à tous ceux qu'il croisait. Une situation encore trop souvent vécue en 2012, comme exceptionnelle par bien des gens. En entreprise, le manager est, lui aussi, est un personnage public au sein de son groupe et de son équipe. Il est exposé et jugé. Le bonjour est donc un préliminaire à soigner avant de passer à l'action. Conseils.

1. Ne pas se dérober

" Je dois filer, j'ai du boulot ", " Je n'ai pas voulu te déranger, tu étais si absorbé "... Les managers ont de bons prétextes pour justifier qu'ils n'ont pas salué l'un ou l'autre en entreprise. Un bonjour ne prend que quelques secondes à taper sur un clavier ou à prononcer. Soit 5 à 10 minutes si vous chapeautez 20 personnes. Le poids des responsabilités, la taille de l'équipe, l'urgence d'un dossier, même les soucis personnels, ne sont pas des excuses pour le négliger. Saluer est l'une des clés qui permet de s'ouvrir à l'autre. Et ne vous contentez pas d'un bonjour aimable à chacun le 1er jour, celui de la prise de poste ou celui du retour des congés d'été. Le bonjour, c'est tous les jours !

2. Dire un bonjour sincère

Hello, salut, coucou, holà, bonjour... Que la formule soit familière ou formelle, accompagnée d'une poignée de main ou d'une accolade, voire d'un smiley sur un SMS ou un mail, elle doit être sincère. Il n'y a rien de pire que de sentir un décalage entre le sens du mot - qui ouvre - et le ton contraint, grincheux ou désabusé - qui ferme - avec lequel il est énoncé ou écrit. L'interlocuteur y décèlera une intention négative. Et c'est cette perception qui restera. En ce sens, le sourire et le regard francs ne sont pas des options, car le visage ne doit pas non plus exprimer l'inverse de ce qu'il dit. Alors, si l'humeur n'y est pas, mettez-vous d'abord en condition. Faites le vide, respirez à fond avant de passer les portes de l'usine ou du bureau.

3. Dire un bonjour plaisant et contagieux

Le bonjour du matin donne le " la " pour la journée. Si le patron est courtois, il installe une harmonie dans l'équipe. Et il suscite des comportements similaires. Respectez également le temps de l'autre. Lorsqu'une urgence arrive, ce n'est pas parce que vous adressez un bonjour sec ou agressif à votre collaborateur que la tâche que vous lui confiez ira plus vite. Avec un bonjour posé, chaleureux vous obtiendrez bien plus. Songez à l'effet miroir ! Exercez-vous, s'il le faut, comme Richard Anconina dans le film " Itinéraire d'un enfant gâté " face à un Belmondo pédagogue : "C'est la chose la plus importante dans la vie, si tu dis bien bonjour t'as fait la moitié du chemin ! ".

4. Se consacrer à son bonjour

Méfiez-vous des automatismes ! Quand vous enchaînez les serrages de main, en salle de réunion soyez à ce que vous faîtes. Saluer un participant tout en regardant déjà son voisin est un réflexe malvenu. Itou si vous dites bonjour à l'un tout en bavardant avec un autre. C'est vexant, humiliant pour votre vis à vis. Mieux vaut se concentrer sur un seul individu. Par ailleurs, évitez les bonjours expéditifs ou les abrégés du style " bjr " sur un mail ou un SMS. On pensera que c'est une corvée vite déblayée. Autre cas, vous avez la tête ailleurs à cause d'un souci majeur. Je préconise alors d'avertir l'équipe de la situation. " Je n'ai pas le temps ce matin, j'ai une priorité, je reviens vous voir juste après ". Une fois le problème réglé, retournez leur dire bonjour.

5. Dire bonjour sans discrimination

" D'habitude, on ne salue pas ! ". Il y a plusieurs années, lorsqu'en réunion de travail, avec des syndicalistes l'un d'eux m'apostropha de la sorte tandis que je serrais les mains, je fus stupéfait. L'étonnement de ce salarié s'expliquait : le DRH avait pour coutume de s'asseoir et d'attaquer les sujets tout de suite. Un comble ! Il faut au contraire prêter attention à chacun en toutes circonstances. Le bonjour commence à l'accueil avec les hôtesses, se poursuit dans les couloirs avec les têtes connues ou non puis avec tous vos collaborateurs... sans exclusive.

(1) Institut des médias de Paris

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 08:42

Groupes AUDACE RH

 

Le groupe Audace qui a travaillé à la structuration d’une politique de GRH a été décomposé en plusieurs sous groupes.

 

Chacun d’entre eux a pour objectif sur la thématique qui est la sienne de produire une réflexion en procédant à une revue de détail des processus et procédures.

 

1. le recrutement et la mobilité interne qui inclus la politique d’insertion professionnelle

 

2. la carrière avec les avancements d’échelon et de grade et les promotions internes

 

3. les rétributions des fonctionnaires et des agents non titulaires

 

4. le développement de compétences avec le plan pluriannuel à 3 ans et l’école du management

 

5. la GPEC et le pilotage de la ressource humaine

 

6. le parcours professionnel individualisé

 

7. le bien-être au travail

 

8. l’allocation de moyens avec les centres de responsabilité

 

9. l’évaluation professionnelle

 

10. le règlement des absences

 

11. la politique sociale

 

12. le dialogue social

 

13. les bonnes pratiques managériales en cas de gestion de situations individuelles délicates.

 

Seul l’encadrement supérieur (directeurs et directeurs adjoints) y participe.

 

Sur ces thématiques qui vous concernent directement, vous avez certainement des choses à dire…

 

Exprimez-vous en utilisant l'espace forum AUDACE RH en cliquant ici

ou en nous contactant: cgt.car@reimsmetropole.fr ou ufict.cgt.reimsmetropole@gmail.com

 

Articles du site sur le sujet:

Précisions sur AUDACE

Volet RH d'AUDACE, les directeurs sollicités et les autres

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 16:47

Réflexions sur AUDACE

Le compte-rendu produit par la coordination CGT suite à la rencontre avec la Maire - Présidente  contient un § relatif au processus AUDACE GRH.

 

Notre rédaction collective mérite quelques précisions.

Des A oui mais des A+

Nous indiquons qu’AUDACE GRH est le fait de cadres A.

C’est vrai, mais en même temps, c’est incomplet.

Cette incomplétude renvoie au fait qu’il s’agit de cadres A+.

Les A+ participant à AUDACE sont bien dans leur rôle

Les cadres A+ sont des managers. Le terme est souvent galvaudé, mais il a une signification précise.

Dans nos administrations, le manager territorial a notamment comme fonction de participer à l’élaboration et à la mise en œuvre des règles d'organisation et d'animation au regard d'une stratégie clairement explicitée, déclinée et suivie, donnant le sens de l'action à l'ensemble de la collectivité.

Ils sont  donc bel et bien dans leur rôle en contribution à cette phase de rédaction d’un projet.

L’association des A+ au travail AUDACE correspond à une revendication nationale de l’UGICT et de l’UFICT

Et nous devrions nous en féliciter, car au cours des deux dernières décennies, l’encadrement n’a jamais eu l’occasion de jouer son rôle managérial.

Ecarté de tels processus participatifs, il a souvent été réduit à produire des propres règles injustes, inéquitables au sein de féodalités de tailles diverses : DGA, direction, service, secteur. Encore hier, des collègues nous disaient que leur directrice pratiquait la règle suivante « un agent, un statut particulier ».

Qu’un espace d’expression et de contribution s’ouvre pour les managers constitue une avancée organisationnelle et sociale.

Cela correspond au demeurant à des revendications portées pour les cadres tant par l’UGICT que l’UFICT au plan national : « dimension collective du travail, liberté d’expression professionnelle, rôle contributif de l’encadrement ». 

Les conséquences du processus AUDACE pour les agents ne peuvent être appréhendées de manière manichéenne

Un élément négatif a été observé dans un des 13 document (15 en comptant des cahiers qui leur seront adjoints) qui devront voir le jour à terme.

Cet élément négatif doit-il à lui seul caractériser l’ensemble du processus ?

L’association des managers est en soi une avancée.

La volonté d’homogénéisation des règles RH en est une autre.

Les règles seront écrites et donc transparentes. Là aussi, il s’agit d’une revendication.

L’association des organisations syndicales

Il a été affirmé en conférence des directeurs, en réunion de dialogue social et lors des réunions AUDACE, que le processus serait soumis aux « partenaires sociaux », dès que le travail de primo écriture serait achevé.

Pour être plus précis, une présentation en CTP et en CT a été évoquée.

Ils nous appartiendra alors de faire en sorte que le processus AUDACE soit une avancée globale tant pour les agents, les cadres et le service public.

 

Il serait d'ailleurs intéressant que le processus AUDACE fasse l'objet d'assises de management organisée sur deux journées c'est-à-dire deux sessions idementiques, permettant à chaque agent du service public rémois de prendre connaissance de l'ensemble de documents, d'y réagir  et de l'enrchir.

 

- Matinée

 

   Présentation d'AUDAC

   Présentations des travaux des 13 groupes

 

- Déjeuner collectif

 

- Après midi

 

  Travail en ateliers

  Atelier n°1 (7 ateliers correspondants au 7 1ère thématiques)

  Atelier n°2 ( 6 ateliers correspondants au 6 1ère thématiques)

  Synthèse de la journée

 

Vidéos des séances sur le nouvel intranet

N° spécial de tous ensemble




 

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 16:25
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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 12:46
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24 janvier 2013 4 24 /01 /janvier /2013 18:08

   

 

Jeudi 14 février 2013

Changer le travail, transformer le management pour un développement humain durable


Financiarisation du management, déshumanisation de l’encadrement, dévalorisation du travail sont les ingrédients quotidiens de l’enfoncement dans la crise. Nous proposons de débattre de réelles perspectives de sortie de crise.


Table ronde 1 (10h00 - 12h00)
Droits des salariés et dialogue social

Table ronde 2 (14h00 - 15h30)
Le management en question

Table ronde 3 (15h30 - 17h00)
Une nouvelle conception de l’entreprise

Complexe CGT
263 rue de Paris - 93100 Montreuil (Métro ligne 9 Porte de Montreuil)
Salle du CCN Immeuble confédéral
Rez-de-chaussée haut
Accueil 9 heures 30

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