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L'UFICT, le syndicalisme CGT spécifique aux cadres.

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Pour un management alternatif

2 novembre 2016 3 02 /11 /novembre /2016 21:59
Des dominants très dominés. Pourquoi les cadres acceptent leur servitude

Que deviennent les cadres au moment où, avec l’avènement du capitalisme financiarisé, ils perdent leurs positions de pouvoir au profit des actionnaires ? C’est, en quelque sorte, la question que le livre de Gaëtan Flocco se propose de traiter.

 

Il examine les nouvelles formes d’exercice du pouvoir à travers les pratiques managériales. Il décortique, à partir de leurs discours, les capacités critiques des cadres vis-à-vis des logiques néolibérales, mais aussi les multiples satisfactions et privilèges qu’ils retirent de leur activité professionnelle, ainsi que leurs croyances managériales.

Si par rapport aux autres salariés leur situation est nettement moins précaire, la relation de confiance qui les liait naguère à l’entreprise paraît à présent brisée. L’affaiblissement du syndicalisme catégoriel au profit d’un syndicalisme interprofessionnel en est sans doute une manifestation.

2Le premier enseignement de l’ouvrage est que la nouvelle gouvernance des entreprises au profit des actionnaires révèle la condition (véritable) de dominés des cadres. Ceux-ci demeurent cependant toujours dans leurs pratiques comme sur le plan symbolique du côté du capital.

Le livre traite ainsi des ressorts de leur adhésion au projet de l’entreprise qui en font précisément une catégorie de « dominants très dominés ». Gaëtan Flocco rend compte avec minutie, à partir d’entretiens, de la diversité des cadres et de leurs conditions de travail. Très précis quand il s’agit de rendre compte du contenu des tâches, son intention est cependant moins de décrire la situation des cadres que « les logiques de leur consentement au capitalisme contemporain » (p. 20). De ce point de vue, la question du consentement à la domination ne se limite pas aux seuls cadres, mais concerne la condition salariale dans son ensemble.

3À partir d’une investigation empirique, ce livre reconstitue des histoires individuelles qui s’enracinent dans le milieu d’origine des cadres et dans leurs parcours scolaires soulignant tout ce que leur doit le processus de formation de « l’habitus des cadres d’entreprise ».

Gaëtan Flocco démonte ainsi, chapitre après chapitre, la mécanique de la domination. Son exposé du consentement et de l’adhésion, comme des profits symboliques qui en résultent et qui conduisent à s’appliquer à soi-même les contraintes du travail est clair et convaincant. L’assimilation faite par l’auteur entre le consentement à la domination et « l’auto-exploitation » peut néanmoins être discuté.

  • 1 Serge Mallet (1963), La Nouvelle Classe ouvrière,Paris, Le Seuil.

4Tout comme Gaëtan Flocco qui a mené son enquête dans quatre entreprises dans les secteurs de la pétrochimie, le nucléaire, la téléphonie et l’aérospatial, il y a plus de cinquante ans, Serge Mallet avait exploré la condition salariale de son époque par une enquête auprès de trois entreprises dans la pétrochimie, l’informatique et l’électronique. Avec La Nouvelle Classe ouvrière1Serge Mallet s’intéressait aux « blouses blanches, techniciens, dessinateurs, ingénieurs, employés des bureaux d’études… », qu’il distinguait des ouvriers « soumis à la discipline des machines ».

5Les « cols blancs » de Serge Mallet ne se contentaient plus de subir, mais manifestaient, selon l’auteur, des aspirations gestionnaires préfigurant la « nouvelle classe ouvrière ».

Celle-ci, « hautement professionnalisée », était directement liée à la production. L’entreprise, dans la mesure où elle assurait une réelle sécurité d’emploi, devenait en conséquence le lieu privilégié d’intégration des salariés dans la société et le moyen de faire prévaloir leurs revendications gestionnaires comme autogestionnaires. Les cadres décrits par Gaëtan Flocco sont de la même manière employés dans de grandes entreprises. On pourrait leur prêter les mêmes aspirations que leurs homologues des Trente Glorieuses. Cependant, tout a changé.

Le recours systématique à la sous-traitance, les mécanismes de fusion-acquisition et les restructurations qui les accompagnent se jouent des frontières de l’entreprise. Le « syndicalisme d’entreprise », porteur de revendications gestionnaires que proposait naguère Serge Mallet, se trouve privé à présent de tout point d’appui. La disparition de la primauté de l’entreprise comme lieu de socialisation majeur permettant l’intégration des salariés constitue donc, à cinquante ans de distance, la mutation fondamentale. Ce qui a changé, c’est moins l’activité de la « classe d’encadrement capitaliste » que les conditions de réalisation de cette activité. Les organisations en projets, réseaux ou chaînes logistiques rendent à présent possible la captation gestionnaire du travail, en faisant même abstraction de l’entreprise. Dans le discours des cadres recueilli par Gaëtan Flocco, « l’intégration » des cadres ne se fait plus par l’entreprise, mais par l’intériorisation des contraintes du management.

  • 2 Michaël Burawoy (1979), Manufactoring Consent. Changes in the Labor Process Under Monopoly Capitali (...)

6D’une certaine manière, tout comme chez Serge Mallet, pour Gaëtan Flocco « le comportement des cadres fait écho à celui des ouvriers » (p. 20). Partant de la question posée par Michaël Burawoy2, qui se demande pourquoi les ouvriers participent activement à leur propre exploitation, Gaëtan Flocco explore en conséquence les formes de consentement des salariés d’encadrement aux logiques du capitalisme contemporain. L’auteur ne recherche pas les raisons du consentement dans l’évolution des tâches que les cadres sont amenés à exécuter, mais dans l’intériorisation des contraintes gestionnaires du nouveau régime capitaliste.

Les satisfactions individuelles, aussi bien matérielles, qu’en termes d’autonomie et de performance permettent alors de comprendre « comment agit et fait agir l’idéologie managériale » (p. 10). L’acceptation de l’ordre dominant ne se limite pas à la sphère du travail mais se construit aussi dans la vie hors travail, à savoir dans les rapports à la consommation, aux loisirs, aux médias, à la culture et à la politique. Les dispositifs techniques, de leur côté, agissent comme instruments de contrôle insidieux et contribuent à l’intériorisation par les salariés de la discipline du travail. L’organisation horizontale, par projet, reconstitue des « chaînes invisibles », selon les termes de Jean-Pierre Durand, et permet la rationalisation du travail sous forte contrainte de temps.

7Le consentement à l’ordre, toutefois, n’est pas sans susciter des tensions. L’auteur examine ainsi minutieusement « le consentement sans adhésion » des cadres. Les multiples formes de résistance peuvent aussi se traduire par l’affiliation syndicale et peut-être le vote à gauche. Pourtant, contrairement aux prédictions de Serge Mallet, les capacités critiques ne conduisent pas à « une nouvelle lutte des cadres » (p. 81).

L’adhésion au management comporte aussi des possibilités d’ajustement et d’arrangement à l’égard des contraintes et procure des gratifications matérielles et symboliques qui neutralisent la critique. Se réaliser dans le travail peut alors être perçu comme la compensation des contraintes organisationnelles. Gaëtan Flocco montre ainsi combien l’attribution aux cadres des qualificatifs de « résistants » et de « rebelles » est exagérée.

8En conclusion, l’investigation du monde des cadres par Gaëtan Flocco entraîne le lecteur au cœur de la mécanique salariale qui procure au travailleur un sentiment d’autonomie alors même que l’organisation devient plus contraignante. Il alimente et stimule de la manière la plus pertinente qui soit le débat qui consiste à savoir comment briser l’enchantement du « nouvel esprit du capitalisme. »

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Notes

1 Serge Mallet (1963), La Nouvelle Classe ouvrière, Paris, Le Seuil.

2 Michaël Burawoy (1979), Manufactoring Consent. Changes in the Labor Process Under Monopoly Capitalism, University of Chicago Press.

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Pour citer cet article

Référence électronique

Mateo Alaluf, « Gaëtan Flocco, Des dominants très dominés. Pourquoi les cadres acceptent leur servitude, Paris, Raisons d’Agir, 2015, 170 p. », La nouvelle revue du travail [En ligne], 8 | 2016, mis en ligne le 30 avril 2016, consulté le 02 novembre 2016. URL : http://nrt.revues.org/2774

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Auteur

Professeur émérite de l’université libre de Bruxelles (ULB)

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2 novembre 2016 3 02 /11 /novembre /2016 21:55
Salvatore Maugeri,  Qu’est-ce que « manager » ? [Texte intégral]
Échanges avec Jean, ancien cadre dirigeant
 
 
Les extraits d’entretiens qui suivent constituent un « matériau » précieux. Certes, le groupe des cadres a fait l’objet de nombreux travaux sociologiques depuis la recherche inaugurale de Boltanski (1982).
 
Le plus souvent, cependant, il s’agit de travaux portant sur les cadres comme groupe professionnel (Bouffartigue & Gadéa, 2001 ; Bouffartigue, 2001 ; Gadéa, 2003). Une autre série de textes évoquent les changements dans le statut, la carrière, le genre ou les conditions de travail (Spielmann, 1997 ; Karvar & Rouban, 2004).
 
Rares sont les textes qui, comme dans cet entretien, se sont focalisés sur la construction et la mise en œuvre de ce qui forme le cœur de leur activité, le management, la conduite des hommes, et sur leur conception du métier de manager, des dimensions centrales de leur mission, en particulier de ceux qui sont en position de direction (Flocco, 2015 ; Mispelblom, 2010 ; Cousin, 2008).
 
L’orientation générale de ce document est en effet de lever un coin du voile sur la manière dont les cadres acquièrent les connaissances et les compétences utiles à leur profession, et de déterminer comment ils accomplissent leur mission de traduction des orientations venues du sommet stratégique en direction des salariés du bas de l’échelle, dans un contexte économique de plus en plus marqué par des logiques financières.
 
Dans ce contexte que reste-t-il comme marges de manœuvre à ces dirigeants ?
 
L'article complet: http://nrt.revues.org/2738
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2 novembre 2016 3 02 /11 /novembre /2016 21:44
Travail et organisation dans le secteur public : la fascination du privé ?

Le secteur public connaît des évolutions directement liées aux transformations du capitalisme français : contraintes à faire preuve de compétitivité et à réduire leurs coûts, les administrations et les dernières entreprises publiques ont vu progressivement se transformer leurs objectifs et évoluer leurs modes de gestion et d’organisation du travail. Le modèle de la firme privée dans ses multiples déclinaisons devient la référence pour l’ensemble des appareils d’État et des entreprises publiques.

Au nom de la « réforme permanente de l’État », l’introduction du Nouveau management public met en concurrence les services, les collectifs de travail et les individus. Comment s’opèrent la production puis la diffusion des valeurs managériales incarnant la modernisation dans le secteur public ? Quels sont les contenus de ces modèles managériaux ? Comment se mettent en place ces nouveaux modèles de gestion ?

Le dossier du n° 2 de la Nouvelle Revue du Travail traite ces questions en montrant aussi comment les missions originelles du service public sont affectées par l’importation inédite de ces pratiques commerciales, gestionnaires et managériales.

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28 octobre 2016 5 28 /10 /octobre /2016 13:08
Tutorat des apprentis mineurs dans la fonction publique territoriale

De nouvelles règles en matière d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail

Le décret n° 2016-1070 du 3 août 2016 (modifiant le décret no 85-603 du 10 juin 1985, relatif à l’hygiène et à la sécurité du travail ainsi qu’à la médecine professionnelle et préventive dans la fonction publique territoriale) crée une procédure de dérogation permettant aux jeunes âgés d’au moins quinze ans et de moins de dix-huit ans en situation de formation professionnelle (apprentissage, stage en formation professionnelle) dans les collectivités et établissements publics territoriaux d’effectuer des travaux dits « réglementés ».

Edoardo MARQUÈS

 

Les apprentis sont des agents de droit privé, donc non soumis aux dispositions du statut de la fonction publique territoriale, sauf en matière d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (décret du 10 juin 1985). Mais jusqu’à la publication du décret du 3 août 2016 (Journal officiel du 5 août 2016) pesait une incertitude juridique quant à l’emploi de mineurs apprentis au sein des services publics locaux et quant à la responsabilité encourue par les autorités territoriales et leur encadrement en cas d’accident du travail. Si l’article L. 4153-8 du Code du travail, applicable à la fonction publique, pose le principe de l’interdiction d’emploi de travailleurs de moins de dix-huit ans à certaines catégories de travaux les exposant à des risques pour leur santé, leur sécurité, leur moralité ou excédant leurs forces, l’article L. 4153-9 du même code prévoit la possibilité de déroger à cette interdiction en affectant des travailleurs de moins de dix-huit ans à certaines catégories de travaux, sous réserve de respecter certaines conditions déterminées par décret.

Le dispositif prévu pour le secteur privé n’étant pas applicable à la fonction publique territoriale, parce qu’il fait intervenir l’Inspection du travail, aucune procédure ne permettait l’octroi de telles dérogations au sein des collectivités territoriales.

Le décret n° 2016-1070 du 3 août 2016, relatif à la procédure de dérogation, per- met aux jeunes âgés d’au moins quinze ans et de moins de dix-huit ans en situation de formation professionnelle dans la fonction publique territoriale d’effectuer des travaux dits « réglementés », dans le cadre de leur apprentissage ou de leur formation professionnelle, au sein de la fonction publique territoriale. Inspiré du décret no 2015-1583 du 3 décembre 2015 pris pour la fonction publique de l’État, le décret du 3 août 2016 crée une nouvelle procédure adaptée aux spécificités des collectivités territoriales et consistant, notamment pour l’autorité territoriale, à prendre, préalablement à l’accueil de jeunes mineurs en formation professionnelle amenés à devoir effectuer des travaux dits « réglementés », une délibération de dérogation.

À cet effet, le décret du 3 août 2016 introduit dans le décret no 85-603 du 10 juin 1985 précité un nouveau titre I bis intitulé « Règles relatives à la santé et à la sécurité des jeunes d’au moins quinze ans et de moins de dix-huit ans, en situation de formation professionnelle ». Il détaille la procédure de dérogation en précisant le rôle de chacun des acteurs impliqués et en complétant leurs attributions dans cette procédure.
 
Désormais, l’autorité territoriale accueillant un jeune mineur, en formation professionnelle et amené à effectuer des travaux dits « réglementés », doit, préalablement à l’affectation de ce jeune, adresser pour information aux membres du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), et, concomitamment, à l’agent chargé d’assurer les fonctions d’inspection (Acfi) compétent, une délibération de dérogation lui permettant d’affecter le jeune mineur à ces travaux.

Cette délibération doit être élaborée par l’autorité territoriale d’accueil en lien avec l’assistant ou le conseiller de prévention.

 

I. Les travaux réglementés susceptibles de dérogation

 
Parmi les travaux interdits mentionnés à la section II du chapitre III du titre V du livre Ier de la quatrième partie réglementaire du Code du travail, seuls les travaux suivants sont susceptibles de dérogations :
• travaux exposant à des agents chimiques dangereux ;
• travaux exposant à des rayonnements ;
• travaux hyperbares et interventions en milieu hyperbare ;

• travaux nécessitant l’utilisation d’équipements de travail ;
• travaux temporaires en hauteur ;

• travaux avec des appareils sous pression ;
• travaux en milieu confiné ;

• travaux au contact du verre ou du métal en fusion.


 
II. Les travaux interdits ne pouvant jamais faire l’objet de dérogation

Certains travaux restent donc explicitement et totalement interdits et ne sont susceptibles d’aucune dérogation :

• travaux exposant les jeunes mineurs à des actes ou représentations à caractère pornographique ou violent ;
• travaux exposant aux agents biologiques de groupe 3 ou 4 au sens de l’article R. 4421-3 du Code du travail ;

• travaux exposant à un niveau de vibration supérieur aux valeurs d’exposition journalière définies à l’article R. 4443-2 du même code ;
• travaux exposant aux rayonnements ionisants qui requièrent un classement en catégorie A au sens de l’article R. 4451-44 du même code ;
• accès sans surveillance à tout local ou emplacement d’un établissement ou chantier présentant un risque de contact avec des pièces nues sous tension, sauf s’il s’agit d’installations à très basse tension de sécurité ;
• exécution d’opérations sous tension (article D. 4153-24, alinéa 2 du même code) ;

• travaux de démolition, de tranchées, comportant des risques d’effondrement et d’ensevelissement, notamment des travaux de blindage, de fouilles ou de galeries ainsi que travaux d’étaiement ;
• conduite des quadricycles à moteur ;

• conduite des tracteurs agricoles ou forestiers non munis de dispositif de protection en cas de renversement, ou dont ledit dispositif est en position rabattue, et non munis de système de retenue du conducteur au poste de conduite en cas de renversement ;

• travaux en hauteur portant sur les arbres et autres essences ligneuses et semi- ligneuses ;

• travaux exposant à une température extrême susceptible de nuire à la santé ;

• travaux d’abattage, d’euthanasie et d’équarrissage des animaux ;

• travaux en contact d’animaux féroces ou venimeux.

 

III. Etablissement de la délibération de dérogation

La délibération de dérogation doit contenir les éléments suivants : le secteur d’activité de l’autorité territoriale d’accueil ; les formations professionnelles assurées ; les différents lieux de formation connus ; les travaux interdits susceptibles de dérogation nécessaires à la formation professionnelle, ainsi que, le cas échéant, les machines, mentionnées à l’article D. 153-28 du Code du travail, dont l’utilisation par les jeunes est requise pour effectuer ces travaux et, en cas d’exécution de travaux de maintenance, les travaux en cause et les équipements de travail mentionnés à l’article D. 4153-29 du même code ; la qualité ou la fonction de la ou des personne(s) compétente(s) chargée(s) d’encadrer le jeune pendant l’exécution des travaux précités.

La délibération n’est pas nominative, elle ne mentionne pas de données concernant le jeune mineur ou les personnes chargées de l’encadrer. Elle est bien distincte des actes juridiques qui formalisent le recrutement du jeune comme apprenti (décision de l’exécutif de la collectivité, contrat d’apprentissage).

 

IV. Les obligations de l’autorité territoriale d’accueil et les conditions préalables à l’établissement de la délibération de dérogation

L’autorité territoriale d’accueil peut, à compter de la date d’exécution de la délibération de dérogation et de sa transmission, pour information, aux membres du comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (Chsct) compétent ainsi qu’à l’agent chargé d’assurer les fonctions d’inspection (Acfi) compétent, affecter des jeunes aux travaux dits « réglementés » pour une durée de trois ans renouvelable, sous réserve du respect des règles ci-dessous.

Compte tenu du statut de minorité juridique des jeunes recrutés, le décret précité veille à renforcer les dimensions préventives et protectrices des jeunes, avant toute réalisation de travaux réglementés. Ainsi, préalablement à l’établissement de la délibération de dérogation, l’autorité territoriale d’accueil (article 5-5 du titre I bis du décret du 10 juin 1985) : procède à l’évaluation prévue aux articles L. 4121-3 et suivants du Code du travail ; élabore et met à jour le document unique d’évaluation des risques professionnels, et spécifiquement des risques existants pour les jeunes et liés à leur travail ; met en œuvre des actions de prévention individuelles et collectives nécessaires.

De plus, préalablement à l’affectation du jeune mineur, l’autorité territoriale doit : informer ce dernier sur les risques pour sa santé et sa sécurité ainsi que sur les mesures de protection collectives et individuelles prises pour y remédier ; assurer la formation à la sécurité du jeune, en s’assurant que celle-ci est bien adaptée à son âge, à son niveau de formation et à son expérience professionnelle, et obtenir chaque année, pour chaque jeune, la délivrance d’un avis médical relatif à la compatibilité de son état de santé avec l’exécution des travaux susceptibles de dérogation qu’il est amené à effectuer.

Cet avis médical d’aptitude du jeune est délivré soit par le médecin de prévention, soit par le médecin chargé du suivi médical des élèves et des étudiants ou des stagiaires de la formation professionnelle. Le choix du médecin est précisé dans l’acte écrit (contrat d’apprentissage ou convention de stage) liant l’établisse- ment de formation, l’autorité territoriale d’accueil et le jeune. L’avis rendu par un médecin traitant ne peut pas être pris en compte au titre de l’avis médical nécessaire à l’affectation effective du jeune à des travaux réglementés.

Dans la perspective de la réalisation des travaux et à l’occasion de ceux-ci, l’autorité territoriale d’accueil s’engage formellement à assurer l’encadrement du jeune mineur par une personne compétente durant toute l’exécution des travaux (4° de l’article 5-5 du décret du 10 juin 1985 précité).

L’autorité territoriale d’accueil doit également, lors de l’arrivée du jeune mineur, lui dispenser une formation pratique en matière d’hygiène et de sécurité. Le médecin de prévention et l’organisme compétent en matière d’hygiène et de sécurité sont associés à la définition du contenu de cette formation. La participation de l’assistant, du conseiller de prévention et de l’Acfi est également souhaitable.

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19 octobre 2016 3 19 /10 /octobre /2016 14:45
La génération Y dans l’entreprise : la comprendre

Devenue une appellation incontournable au point que l’expression est entrée dans l’édition 2013 du petit Robert, la notion de « Génération Y » fait référence aux jeunes gens âgés de 18 à 30 ans.

Génération du millénaire, ce groupe est déjà entré dans le monde du travail ou est en passe d’y accéder… en cassant parfois les codes de l’entreprise.


 

En France, la génération Y regroupe environ 13 millions de personnes (soit près de 21 % de la population) nées entre les années 70 et le milieu des années 90. Elle succède à la génération X qui elle-même suit la génération des « baby-boomers ». Ces trois groupes d’individus se retrouvent actuellement dans le monde de l’entreprise. Un manager devrait être capable d’orchestrer le vivre ensemble intergénérationnel sans froisser les affects de chacun et en comprenant leurs spécificités, leurs rêves et leurs projets de carrières.

La notion de génération

La notion de génération est abondamment utilisée dans le langage courant comme dans les sciences sociales.

Dans son sens initial, le mot correspond à une classe d’âge c’est-à-dire « un ensemble d’individus engendrés à la même époque, qui ont à peu près le même âge ». (A. Rey, Le Robert, Dictionnaire de la Langue Française).

Les démographes utilisent le terme de « cohorte » qui désigne un ensemble d’individus que l’on souhaite étudier car ils ont vécu un même évènement au cours d’une période donnée. Si l’évènement est l’année de naissance, la cohorte est appelée génération : une génération correspond donc à la totalité des individus nés une même année.

En sociologie, on parle davantage de « génération historique » pour faire référence à un groupe d’individus ayant été marqué par un évènement historique fort. Les individus évoluent dans un environnement géographique et culturel commun, appartiennent à la même tranche d’âge et ont été confrontés à des problèmes économiques ou politiques, ont expérimenté des avancées techniques, intellectuelles ou sociales, dont les conséquences sont particulières en raison de leur âge.

La caractérisation de la génération Y selon l’âge est élastique. Il n’y a pas de consensus parmi les auteurs. L’intervalle d’âge de la génération Y se trouverait dans l’intervalle de naissance 1978 – 1996.

Le concept de génération Y

Pour décrire cette génération qualifiée d’Y, on peut retenir trois éléments qui ont profondément modifié l’environnement de tous mais qui ont eu des conséquences directes sur la construction de la vision du monde des jeunes après 1975 :

  • un environnement technologique offrant des possibilités toujours croissantes de connexion, de partage et d’autonomie ;
  • une injonction à un apprentissage continu : le niveau de formation et « la société de la connaissance » en France s’est développé depuis les années 1975. Pour exemple, en France, le pourcentage d’une classe d’âge obtenant le baccalauréat est passé de 20 à 70 % en cinquante ans (chiffres INSEE) ;
  • une mobilité ouverte et requise : dès les années 1980, les premiers accords de Schengen (1985) sur la libre circulation des personnes dans les cinq pays pionniers vont s’étendre dix ans plus tard à 22 pays. Aussi, le premier Erasmus a vu le jour en 1987.

La génération Y au travail

Le marché du travail en France étant moins accueillant depuis 1975, les jeunes sont confrontés à des difficultés d’insertion et de précarité de l’emploi.

L’étude de T. Saba sur « les différences intergénérationnelles au travail » (Gestion, 2009), montre que des salariés de 30 ans ou moins ont des attentes plus élevées que les plus âgés concernant :

  • l’avancement de carrière ;
  • l’employabilité ;
  • l’équilibre entre les vies privée et professionnelle ;
  • un climat de travail sain.

Aussi, l’étude de F. Pichalt et M. Pleyers a mis en évidence des valeurs et attitudes spécifiques à la génération Y par rapport à d’autres générations. On trouve par exemple la crainte de ne pas trouver un emploi qui plait, l’importance du développement des compétences ou encore le besoin de changer régulièrement d’environnement en interne.

Selon l’Observatoire social de l’entreprise, en 2012, 62 % des moins de 30 ans désignent le manque de reconnaissance de leurs compétences et le salaire d’embauche comme principales sources de difficultés contre respectivement 41 % et 55 % pour les plus de 30 ans.

En conclusion et pour résumer les nombreuses recherches menées sur le sujet, les attentes principales de la génération Y au travail sont :

  • la reconnaissance ;
  • la sécurité ;
  • l’intérêt du travail ;
  • le développement des compétences ;
  • le lien social.

Le management de la génération Y

Les jeunes salariés de la génération Y nécessitent-ils un management spécifique ? Cette question suscite régulièrement débats, articles et conférences. Voici des idées de leviers d’action pour répondre aux attentes de la génération Y au travail.

Quelques leviers d’action pour l’intérêt au travail :

  • la valeur des tâches proposées ;
  • la diversité des tâches proposées ;
  • la prise de responsabilité progressive ;
  • l’auto-organisation du travail au quotidien ;
  • l’honnêteté sur les activités proposées.

Quelques leviers d’action pour la sécurité dans l’emploi :

  • l’apprentissage informel ;
  • la formation ;
  • la nature et la diversification des activités.

Quelques leviers d’actions pour le développement des compétences :

  • permettre de prendre du recul sur les expériences professionnelles ;
  • travailler sur des outils opérationnels ;
  • aider à apporter des preuves sur la fiabilité de la candidature (lettre de recommandations par exemple).

Quelques leviers d’actions pour le lien social :

  • favoriser l’intégration du nouvel arrivant ;
  • favoriser la connaissance des compétences et activités des uns et des autres ;
  • favoriser les évènements de socialisation.

Quelques leviers d’actions pour la reconnaissance :

  • la reconnaissance par les signes symboliques ;
  • la reconnaissance financière.

 

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20 septembre 2016 2 20 /09 /septembre /2016 10:56

La CGT des Ingénieur-es, Cadres et Technicien-nes publie aujourd’hui les résultats de ses deux baromètres réalisés avec l’institut Viavoice sur le vécu au travail des cadres et des professions techniciennes.

Ces sondages illustrent du mécontentement des salarié-es qualifiés en responsabilité, et du décalage entre leur vécu au travail et les propositions gouvernementales contenues dans le projet de loi « Travail ».

Un temps et une charge de travail qui explose

 

48 % des cadres travaillent plus de 45h par semaine, les techniciens travaillent 42h30 en moyenne par semaine. 69 % des cadres et 58 % des professions techniciennes témoignent d’une augmentation de leur charge de travail. 57 % des cadres travaillent sur leur temps de repos.

Ceci s’explique par :

  • Le forfait jours, qui concerne un cadre sur 2 alors que la France a été condamnée à 4 reprises par le Comité Européen des Droits Sociaux.
  • La multiplication des heures supplémentaires ni payées ni récupérées, dans 39 % des cas pour les professions techniciennes.
  • Les outils numériques que 75 % des cadres utilisent pour raison professionnelle sur leur temps personnel.

 

56 % des cadres et 59 % des tech souhaitent un droit à la déconnexion effectif

Alors que pour 68 % des cadres et 62 % des professions techniciennes, la première aspiration est donc à un meilleur équilibre vie privée/vie professionnelle, le projet de loi Travail étend le recours aux forfaits jours, augmente la flexibilité et baisse la rémunération des heures supplémentaires. Pour protéger la santé, prévenir les burn out et mettre en œuvre l’égalité professionnelle, l’urgence est à la baisse du temps et de la charge de travail et à la mise en place d’un droit à la déconnexion.

 

Insatisfaction sur le management et les salaires

 

60 % des cadres et 68 % des tech considèrent que leurs salaires sont en décalage avec leur implication dans le travail. Quant au management, les cadres, qui sont pourtant acteurs du système d’évaluation, sont 66 % à trouver qu’elle n’est pas fondée sur les bons critères et 58 % à penser qu’elle manque de transparence. Au lieu de revaloriser le travail, le projet de loi Travail se traduira par la généralisation de l’austérité salariale avec les accords compétitivité et la moindre rémunération des heures supplémentaires.

 

62 % des cadres demandent un droit de refus, d’alerte et d’alternative

74 % des cadres ne se sentent pas associés aux choix stratégiques de l’entreprise, 59 % d’entre eux (et 65 % des technicien-nes) considèrent que les choix et pratiques de leur entreprise entrent en contradiction avec leur éthique professionnelle. Renforcer le dialogue social en entreprise nécessite de donner de nouveaux droits aux salarié-es pour faire primer leur éthique professionnelle, l’intérêt général et les logiques de long terme sur les exigences financières des actionnaires qui mettent en danger l’outil productif, l’environnement et les droits sociaux. L’UGICT-CGT appelle donc à la mise en place d’un droit de refus, d’alerte et d’alternative, permettant aux salariés d’exercer pleinement leurs responsabilités et de pouvoir refuser de mettre en œuvre une directive contraire à leur éthique. Il s’agit d’adosser la responsabilité professionnelle à l’intérêt général, pour permettre aux salariés qualifiés à responsabilité de maitriser le sens et le contenu de leur travail.

Pour les ingénieur-es, cadres et technicien-nes, tous les indicateurs sont au rouge. Pour renforcer la compétitivité de la France, le gouvernement ferait mieux de répondre à ces aspirations, de permettre aux salariés d’exercer pleinement leurs responsabilités professionnelles plutôt que de faire passer en force un projet de loi taillé sur mesure pour les multinationales. 66 % des cadres pensent que la loi Travail ne favorisera pas la création d’emploi, le gouvernement ferait bien de tenir compte de l’avertissement et de revoir sa copie.

 

Sondage Viavoice pour l'Ugict-CGT : les cadres et professions techniciennes ne se retrouvent pas dans la loi Travail et demandent de nouveaux droits
Sondage Viavoice pour l'Ugict-CGT : les cadres et professions techniciennes ne se retrouvent pas dans la loi Travail et demandent de nouveaux droits
Sondage Viavoice pour l'Ugict-CGT : les cadres et professions techniciennes ne se retrouvent pas dans la loi Travail et demandent de nouveaux droits
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20 septembre 2016 2 20 /09 /septembre /2016 10:49

Nous sommes la génération la plus diplômée. Pourtant, chômage, précarité et déclassement nous pénalisent. Les jeunes actifs ne sont pas le problème mais une des solutions pour sortir de la crise et permettre aux entreprises françaises d’innover.

Révolution numérique : Définissons le travail de demain


Les outils numériques transforment notre vie de tous les jours, y compris au travail. Nous les avons créés, ne nous laissons pas déposséder. C’est la raison pour laquelle la CGT des ingénieurs, cadres et techniciens a fait de la révolution numérique un enjeu clé de sa réflexion et de ses propositions.

Pour les ingénieurs, cadres et techniciens, l’Ugict-CGT


82 000 ingénieurs, cadres et techniciens sont syndiqués à la CGT via l’Union Générale des Ingénieurs, Cadres et Techniciens, 2ème organisation syndicale dans l’encadrement. L’Ugict-CGT prend en compte les revendications spécifiques de ses adhérents en convergence avec l’ensemble des salariés.

 


NOS PROPOSITIONS :


Nous sommes la génération la plus diplômée, pourtant chômage, précarité et déclassement nous pénalisent.
Les jeunes actifs ne sont pas le problème mais une des solutions pour sortir de la crise et permettre aux entreprises françaises d’innover.

Pour cela, la CGT propose de :
        -  garantir un poste et
 une rémunération correspondant au niveau de diplôme et à l’expérience ; 

        -  lutter contre la précarité 
et protéger les mobilités, surtaxer les contrats courts, mettre en place une sécurité sociale professionnelle garantissant à tous les mêmes droits et la même protection sociale, quel que soit le type de contrat ; 

        -  réduire le temps de travail pour créer de l’emploi et mieux travailler ; 

        -  regagner la maitrise du contenu et du sens de notre travail en instaurant un management alternatif ; 

        -  faire de l’égalité une réalité, sexisme, racisme et homophobie ne peuvent plus durer ; 

        -  responsabiliser les multinationales et les banques sur l’impact social et environnemental de leurs décisions en France et dans le monde. 



Défendre et protéger les jeunes actifs


La CGT a obtenu :
 l’encadrement des stages en entreprise
Après 10 ans de bataille, la CGT aux côtés de l’UNEF et de Génération précaire, a obtenu en 2014 une loi encadrant les stages en entreprise, avec notamment l’augmentation de 90€/ mois de la gratification des stages.

La CGT a obtenu :
 la prise en compte de l’apprentissage pour les droits à retraite
Depuis 2013, 1 trimestre d’apprentissage = 1 trimestre cotisé pour les retraites. Reste à obtenir la prise en compte des périodes de stage et des années d’études.

La CGT a obtenu :
 de nouveaux droits grâce à la mobilisation contre la loi Travail

  • La prolongation de 4 mois après la fin des études des bourses étudiantes pour couvrir la période de recherche du premier emploi.
  • L’extension progressive de la garantie jeunes à tous les jeunes sans emploi ni formation.
  • L’extension de la protection contre le licenciement à 10 semaines après la fin du congé maternité (contre 4 semaines aujourd’hui).
  • Le droit de prendre ses congés payés à tout moment (aujourd’hui il faut attendre un an).
  • Le droit à des jours fériés chômés pour les saisonniers (ayant cumulé plus de 3 mois d’ancienneté).

 

Se syndiquer ça sert à quoi ?

 

  • Ne plus être seul en cas de difficulté face à l’employeur ou aux équipes mais pouvoir en débattre et agir ensemble, être accompagné par la CGT.
  • Retrouver collectivement une liberté d’expression que l’on nous refuse souvent individuellement.
  • Se donner les moyens d’agir ensemble sur notre quotidien, sur notre travail, notre entreprise ou administration.
  • Construire ensemble des propositions au service du progrès social et environnemental.
  • Faire vivre la solidarité. La CGT est présente partout en France, dans toutes les professions et catégories professionnelles (ouvrier- es, employé-es, cadres, technicien-nes...). Elle regroupe des femmes et des hommes de toutes nationalités, religions et origines et promeut le vivre ensemble et la laïcité.

 

 

Consultation : la CGT, vous la voulez comment ?


L’Ugict-CGT lance une grande consultation auprès des jeunes ingés, cadres et techs


L’objectif ?  Recueillir vos avis sur vos conditions de vie et de travail et vos attentes vis-à-vis de la CGT. Les résultats seront publiés (anonymement) et serviront de base pour définir les orientations de l’Ugict-CGT lors de son prochain congrès.

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4 juillet 2016 1 04 /07 /juillet /2016 13:23
Manuel de survie au management

L’UFICT met à votre disposition ce « guide de survie au management » constitué de 32 fiches.

Dès septembre, l’UFICT organisera un cycle syndical de management.

Ce cycle de 10 séances (1 par mois) abordera les 32 fiches et les questions spécifiques locales.

Téléchargez le MANUEL DE SURVIE AU MANAGEMENT

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4 juillet 2016 1 04 /07 /juillet /2016 13:20
Piments rouges juillet 2016: rencontre avec la présidente, séminaire des cadres...

Le 1er juillet, la Présidente de Reims métropole et le Maire de Reims ont rencontré les organisations syndicales.

Vous trouverez ci-joint le compte-rendu de cette rencontre au cours de laquelle de nombreuses annonces ont été faites.

Ainsi dès le 9 septembre devrait s’ouvrir un round de négociation sur le régime indemnitaire, la prise en charge partielle de la mutuelle par l’employeur, la création d’une carte santé gérée par le CAS, la déprécarisation…

Le 1er juillet a eu lieu également le séminaire des cadres A. Plus de 250 y ont participé autour du Grand Reims, du Management et des Risques Psycho Sociaux.

Piments rouges aborde divers autres sujets : les promotions 2016, la CAP du 28 juin, la campagne VieDeMère, le 80ème anniversaire des congés.

Télécharger PIMENTS ROUGES

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19 janvier 2016 2 19 /01 /janvier /2016 07:26
Management, l’efficience une notion en danger dans la fonction publique dont Reims métropole

Développer l’efficience nécessite d’accompagner, plus que le changement, la transformation. Celle-ci doit s’opérer à tous les niveaux d’une organisation : au niveau central, déconcentré et décentralisé. À défaut, l’ancrage actuel qui consiste à considérer que l’efficience est de "faire mieux avec moins" risque de se cristalliser. L’efficience, un mot très utilisé depuis quelques années dans la fonction publique. Il accompagne les différentes réorganisations, visant à moderniser l’action publique. Pour autant, aujourd’hui, cette notion d’efficience est fortement critiquée et remise en cause, car elle est assimilée aux contraintes budgétaires. Elle est même parfois associée à tort, à la logique de « rentabilité ». La suite dans le fichier ci-dessous.

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