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Pour un management alternatif

4 décembre 2017 1 04 /12 /décembre /2017 12:17
L’égalité salariale femmes/hommes est bonne pour l’économie

Même les experts proches du patronat le reconnaissent.

Une récente publication de l’Insee sur les salaires fait état d’un écart de 18,4 % en moyenne et en équivalent temps plein entre les salaires des femmes et des hommes (Insee Première, n  1669, octobre 2017).

Dans la réalité, en tenant compte du fait qu’elles subissent une précarité plus forte, les femmes gagnent un quart de moins que les hommes (cf. le livre de Rachel Silvera, Un quart de moins, 2015).

Les femmes sont discriminées dans les autres pays aussi. Cette situation scandaleuse est à l’origine d’un mouvement d’arrêt de travail une fois par an vers 15h en signe de contestation. Initié en en Islande, ce mouvement a fait des émules. Ainsi, le 8 mars 2017, dans plusieurs pays européens dont la France, les femmes ont arrêté le travail à 15h40 pour réclamer haut et fort : à travail égal, salaire égal !

L’égalité salariale femmes/hommes est bonne pour l’économie

Dénonçant ce scandale, la Cgt, tout comme nombre d’autres organisations et de chercheurs, souligne depuis longtemps que l’inégalité salariale femmes/hommes est inadmissible non seulement du point de vue éthique et social, mais aussi du point de vue économique.

Une étude récente de la Fondation Concorde, organisme d’orientation libérale, donc pas proche d’une organisation comme la CGT, confirme à son tour que l’égalité femmes/hommes est bonne pour l’économie.

Selon cette étude (https://fondationconcorde.com/?p=4253), l’écart de salaire net versé entre les femmes et les hommes est en moyenne 3 525 par an. Sur l’ensemble de l’économie, cela représente 34 ,6 milliards par an.

A partir de là, les experts de la Fondation Concorde posent la question de savoir ce qui va se passer sur le plan économique si cet écart est éliminé ; autrement dit quels serait l’effet de l’égalité salariale femmes/hommes sur la consommation des ménages, les recettes de la Sécurité sociale, les caisses de l’Etat, l’investissement des entreprises et la croissance économique…

Leurs calculs sont sans doute discutables. On peut aussi et surtout être en désaccord avec les conclusions qu’ils en tirent (par exemple, l’allègement de 33 milliards par an des cotisations sociales). Il n’en reste pas moins que ces calculs confirment la nécessité, également d’un point de vue économique, de mettre fin à l’inégalité salariale femmes/hommes.

Effets bénéfiques sur la consommation, la croissance économique et l’emploi

D’après ces calculs, grâce à l’égalité salariale femmes/hommes, la consommation des ménages augmenterait de 22 milliards et leur épargne de 6,2 milliards.

La hausse de la consommation entraînerait une hausse du taux de croissance économique de 0,16 point.

La hausse des revenus et de la consommation produirait aussi une hausse de l’investissement des entreprises.

L’ensemble de ces évolutions permettrait de créer 26 000 emplois supplémentaires par an.

Effets bénéfiques sur le budget de l’Etat et les caisses de la Sécurité sociale

Le surplus de la consommation et de la croissance conduirait aussi à une hausse de 34 milliards des recettes de l’Etat et de la sécurité sociale, de la manière suivante :

  • hausse de la TVA : 3,83 milliards
  • hausse de l’impôt sur le revenu : 5,47 milliards
  • hausse des cotisations sociales (salariales et patronales) : 24,4

Les ressources générées grâce à l’égalité salariale femmes/hommes pourraient être utilisées ensuite pour améliorer la qualité des services publics et mieux répondre aux attentes des citoyens.

Conclusion : contrairement à ce que prétendent les libéraux et le patronat, le progrès social est bon pour l’économie.

 

Cet article est tiré d’une note du pôle économique de la CGT

 
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1 décembre 2017 5 01 /12 /décembre /2017 13:12
Soirée débat sur les inégalités Femme/Hommes dans la Fonction publique

Le mercredi 29 novembre, de 17h à 19h, en salle polyvalente Blumental, l'Ugict-CGT a accueilli Sophie Pochic, sociologue du travail et du genre, pour une soirée débat sur la construction des inégalités de genre dans la fonction publique

Dans le sillage des lois sur la parité des années 2000, la rareté des femmes aux sommets des organisations professionnelles est devenue un problème public, objet de lois et de dispositifs de plus en plus contraignants (quotas). Qu’en est-il dans la haute fonction publique ?

Ce livre, issu d’une enquête approfondie dans quatre directions ministérielles, offre des pistes d’interprétation originales. Au-delà des discours récurrents sur l’« autocensure » et les « choix » des femmes, les récits de vie des cadres supérieur.es et dirigeant.es dévoilent la fabrique quotidienne de l’avantage masculin au coeur même des organisations. Les horaires extensifs et rigides, la faible légitimité du droit au congé maternité, l’opacité des critères de promotion ou encore le sexisme de l’environnement professionnel, sont autant de sources d’inégalités.

Le plafond de verre n’est toutefois ni homogène, ni immuable. Les ministères et directions sont diversement féminisés et conciliants. Les destins professionnels des femmes et des hommes varient selon leurs titres scolaires, leur origine sociale, leur histoire conjugale et familiale. Les politiques d’égalité professionnelle ont des effets limités, mais sont aussi le support de la dénonciation des inégalités et de la valorisation de nouvelles identités dirigeantes, pour les femmes comme pour les hommes.

Sommaire

I. L’héritage et le concours

Énarques et non-énarques : des « castes hindoues » ?
L’entrée dans la fonction publique, trajectoires de genre et de classe
Un partage sexué des domaines d’activité de la République

II. Au cœur des organisations : la fabrique des inégalités de carrières

Promotions professionnelles et inégalités de genre
Une prime aux « hyper-mobiles »
Carrière et conjugalité, des arrangements asymétriques
Les réformes de la fonction publique : frein ou tremplin pour les femmes ?

III. Des ministères peu conciliants

Calendrier parental et calendrier professionnel : quelles articulations ?
Horaires de travail et prise en charge des enfants

IV. Ignorer, faire avec ou s’indigner : la réception des politiques d’égalité

Des inégalités au temple de l’égalité
Y’a pas de quoi monter sur ses grands chevaux » : l’euphémisation du sexisme
Faire comme les hommes ? Les performances de genre des dirigeantes
Peut-on être dirigeante et féministe ?
De l’homme « normal » à l’homme « moderne »


par Catherine Marry, Laure Bereni, Alban Jacquemart, Sophie Pochic et Anne Revillard

Soirée débat sur les inégalités Femme/Hommes dans la Fonction publique
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