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L'UFICT, le syndicalisme CGT spécifique aux cadres.

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Pour un management alternatif

18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 17:36

 

Moins huit cents emplois sur le mandat. Strasbourg, ville et métropole, ne fait pas dans le détail. Loin du catimini, et contrairement à ce qui se passe dans beaucoup de collectivités, le chantier est ouvert au grand jour et les premières décisions ont été prises. Car le temps presse puisqu’on devra voir les effets de ce plan inédit dès l’année prochaine.

 

Confronté, comme dans nombre de collectivités, à la baisse des dotations et à une plus grande participation aux fonds de péréquation, Roland Ries a annoncé, dès juillet2014, un objectif: la ville et la métropole de Strasbourg devaient baisser leurs effectifs de huit cents emplois en six ans. Cet objectif a été formalisé par une lettre de mission envoyée à son premier adjoint et à la direction générale des services mutualisée des deux entités en leur demandant de stabiliser le budget des ressources humaines sur la durée du mandat.

 

Une action qui devra produire ses effets dès 2016

Si, en 2015, l’augmentation du budget alloué aux ressources humaines, mutualisé aux deux structures, est encore de 0,8%, ce dernier devra être stabilisé dès 2016 pour ne plus augmenter tout le reste du mandat. Cela donne une année pour prendre un certain nombre de décisions qui devront s’appliquer une année plus tard.

Pour Pierre Laplane, directeur général des services de la ville et de la métropole, toutes les pistes doivent être examinées. Si le non-remplacement des départs à la retraite demeure une opportunité à saisir, c’est toute l’organisation actuelle qui doit s’adapter et se lancer dans une recherche généralisée de gains de productivité. Un long travail d’identification des coûts de service a d’ores et déjà été réalisé et la question du mode de gestion des services (régie, privé…) le plus approprié est aussi posée.

Déjà, le fait de confier au privé certains services, comme le ménage et l’entretien de plusieurs secteurs d’activité (scolaire, culture, sport…), est déjà acté. Mais, précise Pierre Laplane, il se fera progressivement au fur et à mesure de la libération des postes existants (départs à la retraite notamment) ou du repositionnement de certains personnels sur d’autres tâches.

Tous les services ont dû s’interroger sur leur fonctionnement et chacun d’entre eux a dû formuler des propositions qualitatives et quantitatives et des mesures d’adaptation.

Le regroupement de la maintenance des bâtiments a également été mis au rang des priorités car il existait encore des services propres à chacune des différentes entités. Mais tous les services ont dû s’interroger sur leur fonctionnement et chacun d’entre eux a été amené à formuler des propositions qualitatives et quantitatives et des mesures d’adaptation(nature des services offerts à la population, plages d’ouverture, dématérialisation, gestion immobilière…).

 

Pas de chasse aux contractuels mais…

Un récent rapport de la chambre régionale des comptes ayant mis en avant le taux très important des contractuels dans ces collectivités, le renouvellement des contrats ne se fera, selon Pierre Laplane, que pour permettre à ceux-ci d’avoir le temps de passer les concours ad hoc de la fonction publique territoriale, ce qui ne se fait pas nécessairement dans l’année. Mais il s’agit là aussi d’un axe de réduction des effectifs, d’autant que le non-renouvellement des contrats a un effet rapide sur la masse budgétaire.

Ce point inquiète beaucoup les syndicats qui redoutent que ces contrats n’atteignent pas le temps nécessaire à une «cédéisation» rendu désormais possible par la loi.

Les intéressés pointent aussi le fait que désormais la collectivité ne voudra plus s’entourer de collaborateurs sur des missions pointues et qui apportent souvent une vision extérieure innovante aux collectivités. La ville de Strasbourg jure qu’elle n’utilisera pas les contractuels comme variable d’ajustement pour atteindre ses objectifs de réduction de la masse salariale, mais elle mettra sans doute un point d’honneur à se montrer plus respectueuse de la loi sur ce sujet, surtout après les critiques assez fortes menées par la CRC sur ce sujet.

 

Toutes les catégories de fonctionnaires seront concernées

La réduction sera proportionnelle aux effectifs de chaque catégorie de fonctionnaires territoriaux, affirme haut et fort Pierre Laplane, qui souligne que la réorganisation amènera aussi la suppression de directions et de services.

Un vaste chantier doit également s’ouvrir afin, comme le stipule une délibération du conseil de la métropole du 30janvier 2015, de «garantir aux agents un environnement professionnel équitable et de qualité» qui traitera notamment des régimes indemnitaires, du temps réel de travail (qui a fait l’objet de remarques assez fortes de la chambre régionale des comptes) dans la collectivité et des conditions de celui-ci. Un sujet qui intéresse beaucoup les syndicats qui dénombrent déjà des services en sous-effectifs du fait du non-remplacement des partants et qui ne sont pas convaincus des économies générées par le transfert au privé de certaines tâches.

 

Une volonté de changement fortement affichée

En informant les organisations syndicales dès le 3juillet 2014, avant les élections professionnelles et en les réunissant à nouveau sur ce sujet en novembre2014, le président de la métropole souhaite visiblement que cette démarche se fasse au grand jour. La mobilisation des équipes d’encadrement lors d’un séminaire tenu en décembre s’est poursuivie par un vote du conseil communautaire le 30janvier 2015 qui détaille dans un document de douze pages l’essentiel du projet dont le titre est: «Assurer l’avenir du service public de l’eurométropole».

Il est enfin à noter que plusieurs cabinets privés pourront être sollicitéspour accompagner ces réformes et qu’un bilan semestriel de la déclinaison de ces orientations sera présenté en conseil. Cette démarche sera sans doute suivie avec attention par de nombreuses collectivités qui sont dans la même situation.

Denis Courtois Dernières nouvelles d'Alsace (DNA) 16.02.2015

 

 

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 23:16

la-sante-une-marchandise.jpg

 

 

L’employeur, s’appuyant sur des observations émises par la Chambre régionale des comptes (CRC), en date d’octobre 2000, a exigé que le Comité d’action social (CAS) cesse la prestation consistant à rembourser le reste à charge (20 à 40% du prix effectif) des agents devant acquérir des lunettes ou des prothèses médicales. Seuls les frais engagés en 2014 seront effectivement remboursés.

La CGT Reims métropole a mis en place un groupe de travail qui a analysé à la fois juridiquement et économiquement le sujet.

Il en ressort que les observations de la CRC sont caduques car elles méconnaissent  3 lois intervenues après la date de 2000 et régissant l’action sociale notamment dans la fonction publique territoriale (loi Sapin de 2001, lois de février 2007, circulaire d’avril 2007). L’observation de la CRC est également dans son raisonnement en contradiction analogique avec les avis produits par le Conseil d’Etat, une cour administrative d’appel et le ministère de l’économie et des finances.

D’autant que certains documents du Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale nous apprennent que le Fonds d’action sociale de la CNRACL délivre une prise en charge (sans remboursement) des frais de lunettes et de prothèses.

De même, l’observatoire de la Fonction publique territoriale, animé par le CNFPT, dans un document de 2013, révèle que 8% des employeurs territoriaux prennent en charge « des frais médicaux » en sus des frais de mutuelles, au titre de l’action sociale en direction du personnel.

Que ce soit le droit ou la pratique, ils ne sont pas aussi catégoriques que l’employeur dans sa volonté d’éradiquer la prestation du CAS.

Comment se fait-il, donc, que l’employeur se repose sur ce texte de 2000 et dans la précipitation ? S’agit-il d’impréparation ?

Au détour d’une question posée en CHSCT et en CT, par la CGT, nous avons découvert que l’adhésion à la mutuelle d’entreprise (Collecteam) est un échec, avec à RM à peine 24%. Le contrat couvert par Collecteam risque sérieusement de ne pas être rentable. Un problème pour une entreprise dont la fonction 1ère est de faire des profits sur le dos des agents et de leur santé.

Le CAS à travers sa prestation « lunettes – prothèses » sert donc de fusible. Il est considéré comme un concurrent déloyal de Collecteam, assimilé de manière ridicule à une mutuelle.

D’où l’idée de supprimer la prestation et de reverser la somme équivalente à Collecteam qui appartient au 1er courtier d’assurance de France, le groupe Verspieren. Celui-ci est actuellement lancé dans des opérations financières de rachats de concurrents en Espagne, en Italie, au Portugal (où la filiale porte un nom funeste en matière de santé : MEDIATOR) et en Suisse, avec un seul objectif : accroître ses profits.

Pour en revenir à Reims, en d’autres termes, il s’agit de déshabiller un comité d’action social autogéré par les agents, à but non lucratif, pour rhabiller une entreprise prospérant sur nos cotisations.

Au demeurant Collecteam est connu pour quelques comportements qui nous inquiètent et qui expliquent peut-être un si faible taux d’adhésion traduisant un manque de confiance des agents.

 

Ainsi, la commune de Montreuil a souscrit en 2010 à un contrat de participation au financement de la prévoyance de ses agents auprès de Collecteam (ex Dexia Ingénierie Sociale). Au 1er janvier 2014, les syndicats et les agents ont constaté une augmentation de 30% des cotisations (source « Le grain de Sel »).

 

Au Conseil Général du Nord : Collecteam a modifié les garanties après l’attribution du marché. La CGT du Conseil Général du Nord (59), a donc dénoncé le fait que l’attributaire de la procédure de convention de participation lancée en 2013, ait modifié les garanties du cahier des charges après l’attribution de la convention de participation (en prévoyance et en santé).

 

Comme l’a remarqué fort justement un observateur avisé « Adapter des garanties après la mise en concurrence et le choix des prestataires ne nous paraît pas relever d’une grande orthodoxie en matière de contrats publics. » Source : http://www.sante-prevoyance-public.com/tag/collecteam/

 

Donner des leçons au CAS, en matière de respect du droit, dans ce contexte, ne nous semble ni  sérieux, ni crédible !

 

Ailleurs, les mêmes processus de destruction des CAS sont en cours. Ainsi à Lyon, nos camarades de la CGT luttent contre une baisse de 400 000 €. Ou encore à Dreux.

 

 

Comme eux, nous luttons pour la préservation d’un outil d’action sociale autogéré, un outil à votre service et qui vous APPARTIENT !

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 23:00

Au cours du dernier Comité Hygiène et Sécurité des Conditions de Travail (CHSCT), du dernier Comité Technique (CT) et des dernières Commissions administratives paritaires (CAP), nous avons constaté une violente offensive généralisée contre les libertés syndicales :

 

  • Réduction des heures octroyées aux élus du personnel  en CHSCT et en CT. Hormis au CT Reims métropole, au sein duquel, les 5 élus du personnel ont d’une voix unanime rejeté le recul, dans les autres instances seule la CGT a fait barrage.
  • Tentative d’exclusion des suppléants des instances : les organisations syndicales ont été informées que les suppléants ne pourraient plus siéger. La CGT RM et son UFICT ont rappelé certains décrets organisant le fonctionnement des instances paritaires et permettant aux suppléants de siéger. L’autorité territoriale a dû reculer face à l’action de la CGT RM.
  • Tentative d’empêcher en Comité technique, les représentants de la CGT de lire une déclaration préalable.
  • Volonté d’empêcher les suppléants de s’exprimer lors des instances, alors que depuis plusieurs décennies ils en ont la possibilité. Faut-il rappeler le contexte actuel qui a vu plus de 4 millions de français se rassembler pour la défense de la liberté d’expression ?
  • Envoi tardif des convocations : En CAP, le vendredi pour le lundi suivant, le lundi pour le mercredi pour une réunion sur la désignation du secrétaire du CHSCT, le vendredi pour le jeudi suivant pour la réunion du Comité de pilotage RPS 
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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 22:12

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Les élus du bureau du CAS et l’ex-présidente du Comité ont été reçus le vendredi 9 janvier par le Maire, la Présidente de Reims Métropole, l’Adjoint au Personnel, l’Adjoint aux finances et le directeur de cabinet.

 

Lors de cette réunion, les élus politiques ont réaffirmé leur volonté de voir le CAS mettre fin aux prestations sociales optiques et dentaires en s’appuyant sur un rapport de la Chambre régionale des Comptes qui date du 2 octobre… 2000 !!!


Ils ont indiqué qu’ils baisseraient le montant de la subvention versée au CAS de l’équivalent du montant prévisionnel 2015 de ces remboursements à savoir environ 100 000 €.


La CGT s’oppose fermement à ce diktat et à cette réduction anti sociale du budget. C’est notre salaire indirect que la municipalité veut nous voler.


Dans ce cadre, les élus au CAS qui représentent la CGT, vont proposer aux membres du CAS de voter le maintien des remboursements. Nous ne pouvons qu’espérer que les élus du syndicat FO en feront de même, contrairement aux propos qu’ils ont tenus devant le Maire et la Présidente.


La CGT exige à la fois le maintien du budget du CAS et des prestations sociales aux agents. Le personnel n’a pas à accepter de subir une politique locale d’austérité sociale.

 
Les différents gouvernements de droite et de gauche bloquent nos salaires depuis 2010, nous ne devons pas continuer à accepter la dégradation de nos conditions de vie.


Nous continuons donc plus que jamais à faire signer la pétition qui circule actuellement dans les services et qui est massivement signée.


Nous allons prochainement demander à être reçu par l’exécutif pour lui faire part de nos exigences et lui remettre cette pétition.


Et nous demandons aux agents de se préparer à se mobiliser pour défendre leurs droits.

 
Car ces premières attaques ne sont que le début d’une offensive plus générale de l’employeur sur le CAS mais aussi sur l’emploi et les salaires.
La baisse de la masse salariale votée aux budgets de la Ville et de Reims Métropole en est d’ailleurs l’illustration parfaite.


Nous tenons aussi à souligner que le secrétaire général du syndicat CGT de la Ville a été personnellement pris à partie pour notre position syndicale sur le sujet par l’adjoint au personnel alors qu’il était présent en sa qualité de trésorier du CAS. Nous le dénonçons avec vigueur. D’autant que les positions de la CGT sont décidées collectivement.

 
La CGT est à votre entière disposition pour toute précision complémentaire et vous informera de la suite des événements.

 
Nous demandons aux autres organisations syndicales de se positionner au plus vite sur ce thème très sensible pour les agents.


Les syndicats CGT des agents de la Ville de Reims, de Reims Métropole, du CCAS et de la Caisse des Ecoles

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 16:57
Vote de confiance : ce qu’a dit le Premier ministre sur les fonctionnaires

 

 

Le chef du gouvernement, Manuel Valls, a promis d’associer les fonctionnaires à la revue des politiques publiques de l’État, à l'occasion de son discours de politique générale, le 16 septembre. Des agents dont il a défendu les missions, sans évoquer la question sensible de leur rémunération. 

 


Deux fois seulement dans son discours, le Premier ministre a employé le mot “fonctionnaire”. D’abord en évoquant les nécessaires réformes à mener. “Nous venons de lancer un exercice de revue des missions de l’État, a-t-il précisé. Il associera les collectivités locales et les usagers, particuliers et entreprises, sans oublier bien sûr les fonctionnaires eux-mêmes. Nous réformons l’État. Nous réformons les entreprises publiques, comme nous venons de le faire avec succès pour la réforme ferroviaire. Nous réformons aussi les collectivités locales.”

 

Un peu plus tard, le Premier ministre a martelé l’impérieuse obligation de renouer avec les valeurs de la République”. Il faut reprendre “le combat” pour l’égalité. Un combat qui doit s’appuyer, a dit Manuel Valls, “sur nos administrations, sur l’État, qui est l’incarnation de notre modèle social. J’entends ceux qui, sans cesse, demandent moins d’État. Mais moi, je sais que rien n’est possible sans l’État, sans nos services publics, sans nos fonctionnaires engagés, chaque jour, avec dévouement et compétence, au service des citoyens – enfants, personnes âgées, habitants des quartiers.” Et d’insister : “Jamais moins d’État, toujours mieux d’État. Un État qui n’est pas que redistribution par la fiscalité, mais qui sait accompagner et investir dans chaque citoyen.”

 

60 000 postes dans l’éducation

 

Refusant d’associer sa politique à une quelconque austérité, Manuel Valls s’est enflammé : “Quand nous créons 60 000 postes dans l’éducation nationale, près de 5 000 dans la justice, la police et la gendarmerie, nous ne faisons pas de l’austérité.” Et s’il fallait couper jusqu’à 150 milliards d’euros dans les politiques publiques ? “Mais il faut dire la vérité aux Français et leur expliquer à quel prix et pour quels sacrifices ! Combien de suppressions de postes dans l’éducation nationale ? Combien de  suppressions de postes dans les hôpitaux ? Combien de suppressions de postes dans la  police, la gendarmerie et nos armées !”

 

Les fonctionnaires peuvent aussi être des victimes : La société est dure, souvent violente. Elle est marquée par la montée des incivilités, par des défis permanents lancés aux figures de l’autorité : nos enseignants, nos juges, les parents, nos forces de l’ordre.” Voilà donc un message de soutien à tous les agents publics. Les organisations syndicales espéraient un mot sur le dégel du point d’indice. Ce n’était visiblement pas le moment.

 

http://www.acteurspublics.com/2014/09/16/vote-de-confiance-ce-qu-a-dit-le-premier-ministre-sur-les-fonctionnaires

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23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 11:16

organisation-travail

 

L'autorité territoriale bicéphale invite les directeurs et chefs de services des administrations territoriales rémoises à une conférence de cadrage politique.

Il s'agira à cette occasion de présenter le projet politique du mandat, d'où découlera un projet d'administration auquel sera adossé une organisation matérialisée par un nouvel organigramme.

L'UFICT sera particulièrement vigilante aux conséquences de ce projet quant à

la qualité du service public, son champ, son accessibilité, son coût pour les usagers,

l'emploi public généré par ce niveau de service public,

les conditions de travail et de rémunération engendré par ce projet,

le mode managérial qui en découlera.

Invitation 4.07.14 (1)
par UFICT Reims Métropole

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28 mars 2014 5 28 /03 /mars /2014 20:57

Fonction publique territoriale : Les chèques-cadeaux constituent-ils une mesure sociale ?

Un parlementaire interrogeait récemment la ministre chargé de la Fonction publique sur la possibilité, pour les collectivités territoriales et leurs établissements publics, de distribuer à leurs agents, notamment à l’occasion des fêtes de fin d’année, des chèques-cadeaux. Il lui demandait, plus précisément, si les dispositions légales et réglementaires en vigueur permettent aux collectivités territoriales et à leurs établissements publics de décider de l’octroi de telles prestations. Dans l’affirmative, il lui demandait alors si ces prestations peuvent bénéficier à l’ensemble des agents de la collectivité, et dans quelles conditions ; notamment, si les agents susceptibles de bénéficier de ces prestations doivent, de la même façon que pour les « Ticket-Restaurant », participer à leur financement et si le montant des chèques-cadeaux peut être uniforme ou s’il doit nécessairement varier en fonction de la situation personnelle des agents. Il lui demandait enfin s’il existe un montant maximum par agent.


Dans sa réponse (1), la ministre rappelait que la définition de l’action sociale est inscrite à l’article 9 de la loi du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, selon lequel « l’action sociale,  collective ou individuelle, vise à améliorer  les conditions de vie des agents publics  et de leurs familles, notamment dans les  domaines de la restauration, du logement,  de l’enfance et des loisirs, ainsi qu’à les  aider à faire face à des situations difficiles ». L’attribution de chèques-cadeaux ou de bons d’achat au titre de l’action sociale n’apparaît donc pas, par nature, contraire à ces principes.


Aussi, l’assemblée délibérante de chaque collectivité qui, en application des dispositions de l’article 88-1 de la loi du 26 janvier 1984 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique territoriale, détermine le type des actions et le montant des dépenses que la collectivité entend engager pour la réalisation des prestations d’action sociale peut-elle décider d’attribuer le cas échéant des chèques-cadeaux à ses agents.

Si l’octroi de chèque-cadeaux est possible dans des conditions qui garantissent leur vocation sociale, un dispositif de remise systématique et d’un montant uniforme de chèques-cadeaux à tous les agents apparaît plus discutable au regard de la qualification de prestations d’action sociale.

Toutefois, précise la ministre, l’octroi de chèques cadeaux et de bons d’achat doit répondre à certaines conditions. En effet, dans son avis du 23 octobre 2003 relatif à la Fondation Jean-Moulin du ministère de l’Intérieur, le Conseil d’Etat précisait que la qualification d’action sociale ne peut être retenue que si les prestations « présentent des caractéristiques garantissant  leur vocation sociale et les distinguant des  prestations à caractère marchand ; ce qui  suppose notamment qu’elles ne se bornent  pas à offrir des services disponibles et aisément accessibles, en termes de localisation  et de prix, sur le marché et que leurs conditions d’octroi et de tarification les rendent  accessibles à l’ensemble des agents, en particulier ceux à revenu modeste ».


Dans le même avis, le Conseil d’Etat estimait que la gestion de l’arbre de Noël figurait parmi les éléments les plus traditionnels de l’action sociale de l’Etat. Bien que concernant la fonction publique de l’Etat, cet avis est tout à fait transposable à la fonction publique territoriale. L’attribution de chèques-cadeaux aux agents d’une collectivité à l’occasion de l’arbre de Noël ou de la rentrée scolaire s’inscrit dans le cadre juridique précité. Ces chèques-cadeaux ouvrent droit en principe à une gamme de produits destinés aux enfants ou, pour la rentrée scolaire, réservés à l’achat de fournitures scolaires. En application des dispositions de l’article 9 de la loi du 13 juillet 1983 : « sous réserve des dispositions propres  à  chaque  prestation,  l’action  sociale  implique une participation du bénéficiaire à la dépense engagée. Cette participation tient compte, sauf exception, de  son revenu et, le cas échéant, de sa situation familiale ». Si l’octroi de chèques- cadeaux est possible dans des conditions qui garantissent leur vocation sociale, un dispositif de remise systématique et d’un montant uniforme de chèques-cadeaux à tous les agents apparaît plus discutable au regard de la qualification de prestations d’action sociale.

Toute prestation n’obéissant pas à une justification d’ordre social constitue un avantage en nature soumis à impôt et à cotisations

En effet, les juridictions administratives caractérisent l’action sociale en fonction de la prise en considération de la situation sociale, économique et familiale de chaque agent (2). Aussi, lorsque les chèques-cadeaux ne sont rattachés à aucun événement particulier et sont remis indistinctement à l’ensemble des agents d’une collectivité sans conditions tenant à la situation personnelle ou familiale des intéressés, ces prestations présentent, a fortiori si leur montant est élevé (3), un risque d’être requalifiées par le juge administratif en complément de rémunération au sens des dispositions de l’article 88 de la loi du 26 janvier 1984. Les compléments de rémunération sont soumis au principe de parité entre la fonction publique territoriale et la fonction publique de l’Etat, et la collectivité ne saurait les instaurer en l’absence de tout cadre législatif ou réglementaire.

 

(1) Réponse à la question écrite de Philippe Meunier, n° 21032, par la ministre chargée de la Fonction publique, publiée au Journal officiel de l’Assemblée nationale du 12 novembre 2013, p. 11860.
(2) Cour administrative d’appel de Douai, 27 mars 2012, requête n° 10DA01514.
(3) Cour administrative d’appel de Douai, 12 juillet 2010, requête n° 10DA00611.

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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 09:27

IMAG0121Le 10 décembre, l'employeur a réuni les organisations syndicales de RM et de la Ville de Reims au sujet du devenir de la  prise en charge de la mutuelle et de la garantie maintien de salaire.

 

Voici les éléments présentés à cette occasion:
Dialogue social groupe technique et thématique - réunion

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 19:33

Les 23 Questions de la  CGT au CT du 4 décembre et réponses

·             EFFECTIF DE LA DIRECTION DE LA COMMUNICATION

 

·             EFFECTIFS DU SEMSI – DESHYDRATION DES BOUES

 

·             ATTRIBUTION NBI A DES AGENTS DE LA DIRECTION DE L’EAU

 

·             REGLES EN MATIERE DE PLAGE HORAIRE

 

·             REGLES ET CONDUITES FACE A DES AGENTS EN ETAT D’EBRIETE SUPPOSEE

 

·             USAGE DE TELEPHONE PERSONNEL A DES FINS PROFESSIONNELLES

 

·             POSTES VACANTS RESERVES

 

·             SELECTIONS PROFESSIONNELLES (LOI DE MARS 2012)

 

·             REMBOURSEMENT FRAIS DE DEPLACEMENT FORMATIONS CNFPT

 

·             NON TITULAIRES, CESSATION DE FONCTIONS

 

·             MISE EN ŒUVRE D’AUDACE

 

·             REFONTE DE LA GRILLE INDICIAIRE DE LA CATEGORIE C

 

·             EGALITE HOMME FEMME

 

·             RISQUES PSYCHOSOCIAUX, MISE EN ŒUVRE DU PROTOCOLE

 

·             ARCHEOLOGIE PREVENTIVE, QUEL AVENIR ?

 

·             SERVICE PUBLIC COMMUNAUTAIRE DES TRANSPORTS PUBLICS

 

·             LISEA – OUTLOOK 2010, DESOCIALISATION PROFESSIONNELLE

 

·             PROJET D’ACTE III DE LA DECENTRALISATION

 

·             PROMOTIONS INTERNES

 

·             SEMINAIRE DES CADRES DE MAI 2013

 

·             FORMATION AU MANAGEMENT 2014, QUEL MODELE DE MANAGEMENT ?

 

·             STATIONNEMENT DES AGENTS / PDE

 

·             PROTOCOLE D’ACCORD SYNDICAL DE 1977 ET NOTE DE SERVICE 80-09

 

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4 décembre 2013 3 04 /12 /décembre /2013 19:28

En pdf le compte-rendu: Comité technique de Reims métropole du 4 décembre 2013

 

Comité technique de Reims métropole du 4 décembre 2013

Compte-rendu de la CGT Reims métropole et de son collectif UFICT (Cadres)

http://www.ufict-reimsmetropole.fr/

 

Représentants de la CGT présents: Jean-Noël Samyn, Karim Lakjaâ,

Représentants de la CGT excusés : Philippe Manca, Robert Jaspard

     

Ordre du jour

1.      Relais nautiques de Sillery et de Reims

2.      Rattachement d’Optima au pôle pilotage

3.      Restaurant municipal : augmentation des tarifs en 2014

4.      Agents en situation de handicap

5.      Complémentaire santé : 25% d’adhésion au dispositif en 2013

6.      Vers un contrat collectif pour la complémentaire santé et la garantie maintien de salaire

7.      Modification de l’état des emplois

8.      Titres restaurants

9.      Modification des emplois début 2014 pour tenir compte des avancements grade

10.  Questions de la CGT

Accéder directement aux 23 questions de la CGT et réponses de l’employeur qui a tenté de se dérober: Questions de la  CGT au CT du 4 décembre et réponses

Débats sur les points de l’ordre du jour

1.      Relais nautiques de Sillery et de Reims

La CGT est défavorable à ce transfert d'un service public géré en régie directe (Direction de l’Economie) à un EPIC (l’office de tourisme communautaire), Etablissement Public Industriel et Commercial.

Document présenté au CT : Relais nautiques-Transfert de gestion à l'Office de Tourisme communautaire

2.      Rattachement d’Optima au pôle pilotage

La mission OPTIMA constitue un des rares succès organisationnels. En effet, cette entité dont la fonction est d'optimiser les achats des administrations territoriales rémoises leur a permis d'économiser plusieurs millions d'€.

Son rattachement au DGA pilotage nous interroge sur le devenir de la mission. Celle-ci ne devrait-elle pas devenir une direction en tant que telle ?

Document remis au CT: OPTIMA-Modification organigramme

3.      Restaurant municipal : augmentation des tarifs en 2014

Sur la base des informations qui leur ont été transmises, la CGT RM et son collectif UFICT (cadres) ont élaboré le tableau suivant qui montre une très forte hausse du coût des repas pris au restaurant municipal en 2014.

Tranches

Augmentation en centimes

Augmentation en %

292 à 351

16 centimes

3.96%

352 à 480

18 centimes

3.83%

481 à 650

23 centimes

                   3.87%

> 651

27 centimes

3.99%

Retraités

36 centimes

3.79%

 

Cette hausse supérieure à celle de nos salaires (gelés) risque de réduire le nombre de collègues actifs et surtout retraités déjeunant au restaurant municipal. Et donc une nouvelle fois affaiblir celui-ci.

Selon l’élu au personnel, cette hausse est due à la décision gouvernementale d’augmenter la TVA (passage du taux de 7 à 10%). Toujours selon cet édile, cette hausse serait pour l’essentiel prise en charge par l’employeur. Ce avec quoi nous sommes en désaccord.

Qui plus est, le document présenté au CT est intitulé « information ». L’augmentation est donc  entérinée et l’avis même négatif des syndicats ne sert à rien. La notion de dialogue social est ici complètement vidée de son sens. La CGT RM a demandé un vote, en vain.

Document présenté en CT : Restaurant municipal - Tarifs 2014

4.      Agents en situation de handicap

Il s'agit là d'un dispositif innovant que la CGT RM et son collectif UFICT réclament depuis plusieurs mois. C’est une avancée majeure.

Nous sommes heureux d'avoir été entendus, pour le bénéfice de nos collègues en situation de handicap. 3 à 4 collègues pourraient être concernés.

Document présenté en CT : Agents en situation de handicap

5.      Complémentaire santé : 25% d’adhésion au dispositif en 2013

La mise en place d'une prise en charge de la complémentaire santé (pour les agents qui peuvent s'en payer une), constitue un échec patent avec seulement 25% d'adhésion en 2013. L’élu au personnel a reconnu lui-même que le dispositif n’était pas satisfaisant (un euphémisme), avant d’employer la terminologie « pas du tout satisfaisant ».

De ce fait, l'enveloppe consacrée à ce dispositif a été très peu consommée (même si l’élu au personnel nous a expliqué qu’aucune enveloppe spécifique n’avait été budgétée), permettant la décision qui suit.

Afin d'inciter d'avantage de collègues à en bénéficier, l'employeur a décidé pour 2014 (à quelques mois des municipales) de doubler le montant de sa prise en charge.

Document remis au CT: Complémentaire santé - Délibération

6.      Vers un contrat collectif pour la complémentaire santé et la garantie maintien de salaire

Conséquence de l'échec du dispositif de prise en charge partielle de la complémentaire santé, les modalités de prise en charge vont évoluer.

 

L'employeur souhaite qu'à partir de 2015 cette prise en charge passe par un contrat collectif, de type couverture entreprise.

 

En d'autres termes pour en bénéficier, les agents devront quitter pour une très grande majorité leur mutuelle actuelle. Par sur, qu'ils fassent le grand saut.

 

Document remis au CT : Action sociale-prévoyance et complémentaire santé

 

7.      Modification de l’état des emplois

Plusieurs modifications d’emplois sont entérinées afin de tenir compte de la réussite à un concours ou à une sélection professionnelle d’agents.

Lire l'état des emplois-Modifications

8.      Titres restaurants

A Reims métropole, le nombre d’agents bénéficiaires était de 617 au mois d’octobre et de  683 au mois de novembre. Environ 80% des agents ont adhéré. Le coût est de 40 720 € pour RM en octobre.

Pour l’instant, l’employeur refuse la mise en place de procurations.

Aucune baisse de la fréquentation du restaurant municipal n’a été enregistrée.

9.      Modification des emplois début 2014 pour tenir compte des avancements grade

En 2008,  le calendrier des avancements de grade avait été modifié et mois en œuvre en début d’année afin que les agents ne soient pas pénalisés par l’installation des nouveaux conseils municipal et communautaire.

Ce ne sera pas le cas en 2014 ; L’employeur se refuse à une mesure qu’il juge comme électoraliste, ne constituant pas un enjeu vital. Les agents ont-ils le même avis ?

  1. Questions de la CGT

Accéder directement aux 23 questions de la CGT et réponses de l’employeur qui a tenté de se dérober: Questions de la  CGT au CT du 4 décembre et réponses
 

·             EFFECTIF DE LA DIRECTION DE LA COMMUNICATION

 

·             EFFECTIFS DU SEMSI – DESHYDRATION DES BOUES

 

·             ATTRIBUTION NBI A DES AGENTS DE LA DIRECTION DE L’EAU

 

·             REGLES EN MATIERE DE PLAGE HORAIRE

 

·             REGLES ET CONDUITES FACE A DES AGENTS EN ETAT D’EBRIETE SUPPOSEE

 

·             USAGE DE TELEPHONE PERSONNEL A DES FINS PROFESSIONNELLES

 

·             POSTES VACANTS RESERVES

 

·             SELECTIONS PROFESSIONNELLES (LOI DE MARS 2012)

 

·             REMBOURSEMENT FRAIS DE DEPLACEMENT FORMATIONS CNFPT

 

·             NON TITULAIRES, CESSATION DE FONCTIONS

 

·             MISE EN ŒUVRE D’AUDACE

 

·             REFONTE DE LA GRILLE INDICIAIRE DE LA CATEGORIE C

 

·             EGALITE HOMME FEMME

 

·             RISQUES PSYCHOSOCIAUX, MISE EN ŒUVRE DU PROTOCOLE

 

·             ARCHEOLOGIE PREVENTIVE, QUEL AVENIR ?

 

·             SERVICE PUBLIC COMMUNAUTAIRE DES TRANSPORTS PUBLICS

 

·             LISEA – OUTLOOK 2010, DESOCIALISATION PROFESSIONNELLE

 

·             PROJET D’ACTE III DE LA DECENTRALISATION

 

·             PROMOTIONS INTERNES

 

·             SEMINAIRE DES CADRES DE MAI 2013

 

·             FORMATION AU MANAGEMENT 2014, QUEL MODELE DE MANAGEMENT ?

 

·             STATIONNEMENT DES AGENTS / PDE

 

·             PROTOCOLE D’ACCORD SYNDICAL DE 1977 ET NOTE DE SERVICE 80-09

 

 

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