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L'UFICT, le syndicalisme CGT spécifique aux cadres.

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Pour un management alternatif

22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 12:42

A l’occasion de la réunion de dialogue social du 29 mars, la coordination CGT des Services publics rémois  entend poser les questions suivantes :

1)      Régime indemnitaire

 

Le salaire direct des agents constitue la 1ère revendication des agents, comme le montre le mouvement des ASVP. Quelles propositions, l’employeur envisage-t-il de mettre en place rapidement pour y répondre ?

 

2)      Stationnement

 

Les agents sont dans l’attente de mesure en la matière. Comme 71% des rémois, ils considèrent que le stationnement est un véritable point noir qui ponctionne leur pouvoir d’achat.

 

3)      Loi du 12 mars 2012 : cdisation – titularisation des non titulaires

 

Combien d’agents ont été cdisés dans ce cadre législatif ? Nous demandons que la réunion de présentation du dispositif de titularisation prévue fin mars avec les agents concernés et leur hiérarchie, soit ouverte aux organisations syndicales. Nous demandons que les agents contractuels du service archéologie puissent bénéficier de ce dispositif, même si leur emploi relève d’un budget annexe de Reims métropole.

 

4)      Combien d’agents ont retourné le formulaire de prise en charge de la complémentaire santé ?

 

5)      Où en sommes-nous des derniers dossiers de NBI non réglés et déjà évoqués à plusieurs reprises en réunion de dialogue social ?

 

6)      Prise en charge de la pause déjeuner par l’employeur

 

La CGT formule deux propositions :

-          La prise en charge à hauteur de 60% des titres restaurants

OU

-          Le transfert de la somme de 1,5 million d’€ vers le régime indemnitaire

Nous soulignons également que l’octroi par un employeur de titres-restaurant à son personnel, alors que ceux-ci bénéficient par ailleurs d’une restauration d’entreprise, et l’utilisation de ces titres dans de telles structures, est contraire à l’objectif de la législation des titres-restaurant (cf. réponse ministérielle à la question 60563 du 3 août 1992 - JO du 28 décembre 1992). Les agents ne pourront donc pas utiliser les chèques déjeuner au restaurant municipal.

 

7)      Emplois d’avenir 

 

Quelle est la date d’arrivée des 1ers emplois d’avenir ?

 

8)      Conditions de travail au sein du service archéologie

 

Constatant la pénibilité de leur travail (extérieur, pollution, engins pyrotechniques, etc.), les agents du service archéologie nous ont fait par de leur souhait de bénéficier d’une  traduction salariale de cette pénibilité. Ils demandent également certains produits spécifiques comme de la crème solaire.

 

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 12:18

Pause dejeuner2

Coordination CGT des Services publics rémois

CGT CCAS, CGT Reims métropole, CGT Ville

 

Compte-rendu de la réunion sur la pause déjeuner, 22 mars 2013

La réunion sur la pause déjeuner de ce jour avait pour objet de prendre connaissance de la position des différents syndicats sur le sujet.

Pour rappel, la CGT a proposé de porter la participation de l’employeur de 50 à 60% du ticket restaurant, d’une valeur faciale de 6 €, pour un nombre annuel de chèques déjeuner de 176.

Cela réduirait la participation de l’agent par ticket à 2,40 € (38,40 € par mois) contre 3 € par ticket (48€ par mois) selon la proposition de l’employeur.

Dans le même temps, la CGT, s’appuyant sur les discussions avec les collègues dans les services, a indiqué que la 1ère revendication des agents est une augmentation salariale.

Cette proposition a suscité un agacement certain et une réaction véhémente du Maire adjoint – conseiller communautaire délégué au personnel, Jean-Claude Laval. Il a d’ailleurs tenté de faire croire de manière mensongère que la CGT refusait les chèques déjeuner. Nous avons contesté de toutes nos forces ces propos.

Quant à notre proposition, elle a été rejetée au motif qu’une augmentation du régime indemnitaire serait soumise à des cotisations sociales et à l’impôt sur le revenu ; que tous les agents ne pourraient être concernés par une telle augmentation.

Il a été indiqué qu’une discussion serait ouverte à une date inconnue sur le régime indemnitaire.

L’employeur après avoir nié les informations de la CGT  a reconnu qu’il existait une insécurité juridique quant à l’usage de chèques déjeuner au restaurant municipal.

Il a également été obligé d’admettre que le prix de revient d’un repas au restaurant municipal n’était pas de 10,61 € mais de 9,48 € comme le soulignait la CGT.

Enfin, la mise en œuvre du dispositif « chèque déjeuner » reste très floue.

En effet, le mode de distribution n’est pas précis. Il reposerait sur des agents volontaires pris dans chaque direction, sans que pour autant une contrepartie à cette responsabilité ne leur soit attribuée.

La CGT a demandé que dans cette perspective une prime de régisseur leur soit octroyée.

La prochaine réunion aura lieu dans 15 jours.

A cette occasion, l’autorité territoriale nous fera connaître sa décision.

D’ici là, nous vous invitons à nous faire part de vos réactions.

Cgt.car@reimsmetropole.fr     Syndicat.cgt@mairie-reims.fr

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22 mars 2013 5 22 /03 /mars /2013 12:08

Coordindation CGT des Services publics rémois

 

CGT CCAS, CGT Reims métropole et CGT Ville

 

Reims, le 21 mars 2013

 

La CGT prend acte de la volonté de l’employeur de compléter le mode actuel de prise en charge partielle de la pause déjeuner des agents (le restaurant municipal) par un second mode prenant la forme de chèques déjeuner.

 

La CGT note que ce projet s’inscrit dans une démarche visant à répondre à la dégradation du pouvoir d’achat des agents.

 

La CGT reconnait que l’autorité territoriale met sur la table de négociation une enveloppe conséquente d’1,5 millions d’€. C’est la somme la plus importante que l’employeur engage dans le dialogue social depuis le début de son mandat qui prendra fin d’ici quelques mois. Faut-il voir un lien entre les deux ?

 

La proposition de l’employeur consiste à octroyer annuellement à chaque agent 176 titres restaurant d’une valeur faciale de 6 €.

 

Il en résultera un gain en pouvoir d’achat annuel par agent de 528 €. C’est là une avancée majeure.

 

Elle pourrait être plus importante. En effet, ces 528 € correspondent à une prise en charge du chèque déjeuner par l’employeur à hauteur de 50%. La loi lui permettant d’aller jusqu’à 60%, le gain en pouvoir d’achat pourrait être porté à 633,6 €. C’est ce que la CGT propose en l’état actuel de l’information donnée par l’employeur.

 

Néanmoins certains points nous interrogent.

 

Pour bénéficier des titres restaurants, chaque agent devra débourser annuellement 528 €. Cette somme sera prélevée sur son salaire. Pour bon nombre de collègues qui peinent déjà à vivre avec leur salaire actuel, une telle ponction est inimaginable.

 

Pour ces mêmes agents, « aller au restaurant » constitue un luxe rare qu’ils ne peuvent plus se permettre depuis longtemps. Comme c’est déjà parfois le cas avec les chèques vacances, il sera difficile d’écouler 1056 € de chèques déjeuner.

 

D’autant qu’il ne leur sera pas possible, contrairement à ce que dit l’employeur, de les utiliser au restaurant municipal qui assure un repas dont le prix varie de 4,04 € à 6,76 €.

 

Quant à ce dernier, la question de son avenir est posée par la mise en œuvre de titres restaurant, théoriquement incompatible avec ce type de structure de restauration, comme l’indique la réponse ministérielle à la question 60563 du 3 août 1992, JO du 28 décembre 1992. Aussi la CGT tient-elle à réaffirmer son attachement au restaurant municipal quotidiennement fréquenté par 200 collègues ; 800 en étant des usagers réguliers.

 

Pour terminer, la CGT rappelle que l’objectif 1er de l’autorité territoriale est à travers l’instauration de chèques déjeuner, d’accroître le pouvoir d’achat des agents, par une augmentation de leur salaire indirect.

 

Or, avec une enveloppe de 1,5 millions d’€, l’employeur a le moyen d’augmenter le salaire direct des agents.

 

En lieu et place de 528 € de titres restaurant ne serait-il pas plus efficace socialement d’ajouter ceux-ci au régime indemnitaire des agents dont la 1ère revendication concerne une augmentation salariale significative.

 

Il est important que les agents soient consultés sur ce sujet.

 

Vous trouverez donc en pièce jointe à cet effet, un questionnaire.

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 19:30

Le gel du point est confirmé pour 2013. Une nouvelle journée d'actions est à l'étude.

Marylise Lebranchu - AFP
Marylise Lebranchu - AFP

Dans son allocution à la presse, elle semblait autant s'en excuser que s'en justifier : ce jeudi matin, Marylise Lebranchu, ministre de la Fonction publique, a confirmé à l'issue du rendez-vous salarial avec les syndicats qu'un dégel du point d'indice, base de calcul du salaire des agents, « ne sera pas remis en cause pour 2013 » en raison des « contraintes budgétaires ». Mais « j'ai dit solennellement que le retour de la croissance (...) devrait profiter aussi à la fonction publique » le moment venu, a-t-elle insisté, entrouvrant ainsi la porte à d'éventuels gestes en 2014.

Priorité aux agents de catégorie C

Un tel appel à la patience a constitué le fil rouge de la réunion. La ministre a confirmé le lancement d'un travail de refonte des grilles salariales (qui déterminent la progression des agents dans leurs carrières), unanimement jugées obsolètes. Priorité sera donnée aux agents de catégorie C (la plus basse), dont les syndicats dénoncent la « paupérisation ». Mais ce très vaste chantier ne devrait pas aboutir avant 2017.

Marylise Lebranchu va en parallèle lancer une réflexion sur la « modernisation » des déroulements de carrières, afin de « simplifier » la mobilité, entre ministères comme entre les trois versants de la fonction publique. Sont également ressorties des tiroirs de futures réformes du supplément familial de traitement et de l'indemnité de résidence, en gestation depuis deux ans, mais elles n'entreraient pas en vigueur avant 2014 au mieux.

Légère augmentation pour 126.000 agents

Au final, un petit geste immédiat a été consenti : le décontingement du huitième échelon des catégories C, ce qui permettra à 126.000 agents (sur un total de 5,2 millions) de bénéficier de légères hausses de salaires cette année, pour un coût estimé à 16 millions d'euros. Autre revendication phare des syndicats, l'éventuelle suppression du jour de carence sur les arrêts maladie reste en suspens : elle fera l'objet d'une nouvelle réunion dans quinze jours, le ministère attendant toujours l'arbitrage de Matignon.

Les syndicats ont sans surprise condamné le gel du point d'indice. L'intersyndicale s'est réunie ce jeudi après-midi pour envisager une nouvelle journée d'action après celle du 31 janvier. Mais aucune décision n'a été prise à ce stade et les syndicats ont convenu de se revoir dans quinze jours.

 

http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0202552399268-fonctionnaires-lebranchu-met-l-accent-sur-les-categories-c-536218.php?xtor=EPR-1500-[lesechos18]-20130207-[s=461370_n=2_c=201_]-1604969[_SDV]@1

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 19:16

Photo : Réunion syndicale cgt - dgs, 1h30 d échanges

 

Une réunion avec le DGs et le DGA ressources a eu lieu le 6 février 2013.

 

Au meu, le régime indemnitaire, les carrières et les précaires.

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 19:12

Les syndicats de la Fonction publique ont rencontré leur ministre pour évoquer leur pouvoir d'achat. Seules ont été décidées des mesures immédiates pour les catégories C.

 

Les syndicats de fonctionnaires ont été reçus par la ministre Marylise Lebranchu. (FRANCOIS GUILLOT/AFP)

 

Les fonctionnaires espéraient des augmentations. C'est niet. La ministre de la Fonction publique a annoncé ce jeudi 7 février qu'il n'y aura pas de revalorisation en 2013 du point d'indice qui sert de base au calcul de la rémunération des fonctionnaires à l'issue d'une rencontre avec les syndicats.

Marylise Lebranchu a en effet expliqué qu'une telle mesure n'est "pas compatible avec la trajectoire des finances". Elle

a néanmoins annoncé des "mesures immédiates" pour les catégories C, c'est à dire les plus basses rémunérations, pour améliorer leurs carrières. Il s'agit concrètement de permettre à tous les agents de cette catégorie d'accéder au dernier échelon (le huitième), là où auparavant existaient des quotas.La mesure devrait concerner quelque 126.000 agents parmi les catégories C (2,3 millions de personnes).

Le coût de ces mesures, a-t-elle précisé, devrait être pour les trois fonctions publiques (Etat, territoriale, hospitalière) de quelque 16 millions d'euros annuels, ce qui est "acceptable pour le budget".

Elle a également annoncé l'ouverture d'un "cycle de négociations sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations" avec un "premier point d'étape en juin". Ces négociations, qui viseront en priorité à améliorer la situation des catégories C, auront aussi pour but, notamment, de réformer le système des grilles indiciaires qui déterminent la progression des agents dans la carrière.

"Ça ne passe pas du tout"

Les syndicats de fonctionnaires espéraient vivement que la rencontre avec leur ministre débouche sur des augmentations de salaires pour les 5,2 millions d'agents. Le point d'indice n'a pas bougé depuis une revalorisation de 0,5% en 2010, entraînant, soulignent-ils, une détérioration de leur pouvoir d'achat.

L'abrogation de la journée de carence - non indemnisée en cas d'arrêt maladie - figurait également à leur cahier de doléances, mais la ministre a indiqué aux syndicats qu'elle voulait attendre un bilan sur cette mesure.



Les syndicats ont unanimement affiché leur déception à l'issue de la rencontre.
"La ministre a dit un certain nombre de choses positives", a concédé Jean-Marc Canon (CGT), citant notamment les mesures en faveur des catégories C, et des "axes pour une négociation pluriannuelle" sur les grilles indiciaires et les régimes indemnitaires. "Mais là où ça ne passe pas du tout, c'est qu'un certain nombre de mesures urgentes manquent toujours à l'appel, en particulier sur le jour de carence (...) et surtout, il n'y a aucune annonce sur des mesures générales autour des salaires dans la fonction publique pour 2013 et ça pour la CGT, ce n'est pas acceptable".

"Il n'y a pas de surprise dans les annonces de la ministre. Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de déception", a indiqué de son côté Brigitte Jumel pour la CFDT, deuxième syndicat du public derrière la CGT. "Nous avons redit qu'il ne pouvait pas ne pas y avoir une mesure générale sur la valeur du point en 2013."

Les huit organisations syndicales de la fonction publique devaient se réunir dans l'après-midi pour décider de la marche à suivre après ces annonces. Le responsable de la CGT a d'ores et déjà indiqué que son organisation allait proposer "de construire les mobilisations les plus unitaires possibles pour peser sur les choix du gouvernement".

http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20130207.OBS8109/les-fonctionnaires-recus-par-marylise-lebranchu-ce-jeudi.html

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 18:13

Lundi 10 décembre 2012, les syndicats de Reims Métropole et de la Ville étaient invités à signer la nouvelle charte informatique déterminant les droits accordés aux organisations syndicales en matière de messagerie et d’intranet.

 

 

La majorité d’entre-elles estimant que ce texte constituait une remise en cause de leur liberté d’expression et un recul de la démocratie syndicale ne s’est pas déplacée. Est notamment visée l’interdiction d’envois à caractère syndical à l’ensemble du personnel.

 

Pour contrer cette tentative de baillonage, nous vous invitons à vous abonner gratuitement à lettre de l’UFICT CGT – Reims Métropole en cliquant sur ce lien : http://lalettredelufictreimsmetropole.viens.la ou sur notre compte facebook :

https://www.facebook.com/ufict.reimsmetropole

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22 décembre 2012 6 22 /12 /décembre /2012 18:01

Coordination CGT des Services Publics Rémois

 

Syndicats CGT Ville de Reims, CGT Reims Métropole,

CGT CCAS, CGT Caisse des Ecoles Publiques

 

Compte-rendu de la réunion dite de dialogue social du 15 novembre 2012

 

La délégation de la Coordination CGT était composée de : Jacqueline GONZALEZ-MARTINEZ (Caisse des écoles), Eric HIVET (maintenance des bâtiments), Franck HOFFMAN (CCAS), Robert JASPARD (Cérémonies), Karim LAKJAA (direction générale), Virginie LEFEVRE (Education), Philippe MARESCAUX (DMGL), Marlène REHMET (maintenance des bâtiments), Jean-Noël SAMYN (eau et assainissement), Julien THIBAULT (DMGL) et Vincent VARLET (Education)

 

Les élus et l’administration étaient représentés rp a: Joëlle MACQUART, Jean-Claude LAVAL,Olivier NYS, Denis ROQUIER, Sylvie BILLION, Steve COSSIN et Lolita MANIERE. Bruno DALLER, Jacqueline RENAUX et Jean MANCA ont présenté leurs dossiers respectifs

 

L’ordre du jour présenté par l’Administration étaitle suivant :

- La situation économique et financière de la Ville de Reims et de Reims Métropole

- La nouvelle intercommunalité

- La refonte de l’intranet

 

De son côté, la CGT avait demandé le rajout de 12 questions à l’ordre du jour

 

1) La situation économique et financière de la Ville ed Reims et de Reims Métropole

Ce point a été présenté par Bruno Daller, directeurdes finances. Une présentation particulièrement noire de la situation nous est faite.

Le contexte économique est très difficile avec unehausse forte du chômage (+25 % dans la Marne en 2012) et la mise à contribution des collectivités à la politique d’austérité qui nous est imposée. Ainsi les dotations aux collectivités ont été stabilisées en valeur ce qui revient à les faire baisser du fait de l’inflation puis elles baisseront carrément de 1,5 millions d’ici 2015.

Puis l’administration met en avant une hausse du taux de cotisations CNRACL de 1,35 point qui coûterait 780 000 € à la collectivité et la future réforme des rythmes scolaires qui aurait un impact de 1 à 3 millions d’euros en fonction des options p rises.

On nous précise que la situation est tendue à la Ville avec un endettement de 320 millions d’euros et plus satisfaisante à Reims Métropole avec un endettement d’environ 110 millions d’euros.

Dans ce contexte, les élus marquent leur satisfaction car, selon eux, malgré une situation tendue, la masse salariale aurait été « sanctuarisée ». Ils sefélicitent aussi de leur politique de déprécarisation, de leur politique d’avancement, de la mise en place d’une couverture santé et de la création de postes à la direction de l’éducation, de la propreté, à la police municipale, à la direction dela culture. Ilsse félicitent d’autant plus que, d’après eux, de nombreuses grandes villes ont réduit leurs effectifs.

Nous comprenons facilement que le message que l’on veut nous faire passer c’est que la situation est délicate, qu’il faut se serrer la ceinture et que nous devrions être ravis des efforts que la municipalité a fait pour nous.

Pour notre part, nous estimons que pour les ménages, le contexte est le même que pour nos collectivités : nos recettes (les salaires !) stagnent alors que les dépenses augmentent.

Et c’est cela qui prévaut pour nous : il nous fautdéfendre le pouvoir d’achat de notre salaire !

S’il y a une crise, les travailleurs n’en sont pas responsables et ils ne doivent donc pas accepter de subir l’austérité.

En tous les cas, la CGT sera de toutes les initiatives visant à nous défendre face aux attaques.

 

2) La nouvelle intercommunalité

Ce point est présenté par Jacqueline RENAUX.

Comme vous le savez probablement, 10 nouvelles communes rejoindront Reims Métropole au 1 janvier 2013. Il s’agit d’un regroupement imposé par la loi et le Préfet.

Le nombre de conseillers communautaires va passer de 45 à 82.

Il y aura 23 vice-présidents jusqu’en 2014 puis 15après les élections.

Comme il y aura fin des délégations de fonctions etde signatures au 31 décembre 2012, il est nécessaire de tenir un conseil communautaire d’installation qui se déroulera le 9 janvier 2013.

Pour ce qui est des contrats de délégation de service public, ils seront honorés ou renégociés.

Pour les agents titulaires, cette modification n’aura pas d’incidence à titre individuel. Les agents contractuels auront un avenant à leur co ntrat.

Des élections professionnelles devront avoir lieu car le mandat des élus actuels prend fin automatiquement.

Les prochaines élections professionnelles se dérouleront au mieux 10 semaines après le Conseil Communautaire d’installation du 9 janvier.

La CGT demande qu’elles se déroulent aussi rapidement que possible car cela risque de faire au moins 4 mois sans CAP, CTP et CHS pour Reims Métropole.

Nous aurons évidemment l’occasion de rediscuter de ces élections professionnelles à Reims Métropole pour lesquelles la CGT a bien entendu l’intention de prendre toute sa part !

Concernant la question essentielle de l’augmentation de la charge de travail du fait de l’extension géographique du périmètre de Reims Métropole, on usno précise que l’adaptation des moyens humains aura lieu en fonction des besoins constatés.

Nous faisons la remarque que pour l’assainissement, par exemple, cela risque vite de poser un problème car cette compétence va être récupéréerégieen dès le 1 janvier 2013 pour toutes les nouvelles communes ou presque.

Or, le travail était précédemment effectué par desentreprises. Il est donc bien évident qu’il ne va pas pouvoir être possible d’assurer le service public à moyens constants ce qui était précédemment assuré par le privé.

Le problème se posera également inévitablement ensuite pour la gestion de l’eau et de l’éclairage public au fur et à mesure que les contrats de délégation de service public se termineront et que ces compétences vont revenir en régie.

Inutile de préciser que nous pousserons pour que les embauches nécessaires aient lieu !

 

3) La refonte de l’intranet

C’est Jean MANCA qui fait la présentation de ce point. L’intranet va bénéficier d’une refonte complète.

L’objectif est d’apporter une amélioration du travail au quotidien.

L’intranet doit devenir le principal vecteur de communication interne et de diffusion de l’information. Cela doit également permettre de personnaliser l’accès aux contenus par l’utilisateur.

C’est un prestataire extérieur, Novakin, qui développe ce projet en lien avec la DSIT.

A notre question de l’utilisation d’un prestataire extérieur alors qu’il y a les compétences suffisantes au sein de la DSIT, on nous répond que le prestataire nous propose l’adaptation d’un produit déjà existant.

Les organisations syndicales bénéficieront d’une présentation spécifique de ce nouvel outil lors d’une réunion qui se déroulera le 28 novembre.

 

4) Les questions des organisations syndicales

Pour évoquer ce point, nous ne traiterons que des questions posées par la CGT.

Procédure d’évaluation: la possibilité d’un passage d’échelon à la durée intermédiaire n’a pas étéretenue pour cette année. Nous nous opposerons à sa mise en place l’année prochaine car nous ne souhaitons pas que l’on puisse revenir sur l’acquis de l’avancement d’échelon à la durée minimum.

Participation de l’employeur à la pause du midi : les négociations sur le sujet vont débuter début 2013. Si il y a instauration de tickets restaurant, cela ne pourra se faire à destination des agents q ui se rendent au restaurant municipal. Concernant l’enveloppe budgétaire mise à disposition, on nous précise que l’effort sera très significatif mais sans avancer de chiffres.

Nous ne pouvons espérer que l’enveloppe sera plus remplie que pour la participation de l’employeur à la complémentaire santé…même si le DGS a précisé sur le sujet que des adaptations auront lieu sur le sujet en 2014.

Réorganisation de directions: le nouvel organigramme de la DMGL sera présentéau CTP ReimsMétropole du 27 novembre prochain pour une application au 1er décembre.

Concernant la DRH, les discussions sont toujours en cours, l’objectif est, d’après le DGA Ressources, d’améliorer la vitesse de traitement des questions posées à la DRH.

Pour ce qui est des bibliothèques, le dossier ne sera pas présenté en CTP avant plusieurs mois car le projet d’extension des horaires et d’utilisation de la RFID n’est envisagé que pour 2014 au plus tôt et qu’il convient de continuer à l’affiner.

La CGT insiste sur la nécessaire concertation avecles agents et sur le besoin de créations des postes pour assurer correctement l’extension des horaires.

De façon plus générale, la CGT regrette que les agents ne soient pas suffisamment associés en amont aux projets de réorganisation qui concernent leur direction. Trop souvent, on les réunit lorsque le projet est bouclé pour le leur présenterou alors on fait des réunions de pseudo-concertation où leurs avis ne sont pas écoutés.

Ce n’est évidemment pas comme cela que l’on gagne l’adhésion des agents à ce type de changement.

Les agents ne sont pas réfractaires au changement d’organisation mais dans la mesure où ils ne sont pas les dindons de la farce et que leurs avis sont écoutés.

Modification des rythmes scolaires : Cette question fait suite à la volonté du gouvernement derevenir à 4 jours et demi d’école au lieu de 4 jours.

Cela va en effet avoir des incidences pour les agents qui travaillent dans les écoles.

Sans même compter la possibilité d’établir une journée de plus de restauration le mercredi et l’augmentation du temps périscolaire, sachant que la journée de cours risque de se terminer plus tôt chaque jour.

A l’heure qu’il est la municipalité est dans l’attente de la présentation précise de la loi par le gouvernement et elle ouvrira les négociations avec les organisations syndicales sur le sujet très rapidement.

Là encore, nous veillerons à ce que les conditions de travail des agents soient respectées.

CAP : nous continuons à demander que les vacances de p ostes soient présentées lors des CAP àReims Métropole comme c’est le cas àla Ville. Nous ne comprenons pas que cette demande bloque. Y aurait-il des choses à cacher lors des recrutemen ts à Reims Métropole ?

La CGT est même disposée à ne plus donner d’avis en CAP sur les recrutements mais sous réserve que les rapports de recrutement soient présentés àla fois à la Ville et à Reims Métropole.

Notre proposition semble cette fois être entendue veca intérêt, on verra si elle se concrétise au moment de l’installation dela nouvelle CAPqui se réunira après les élections professionnelles qui se dérouleront en 2013 pour Reims Métropole.

Jour de carence en cas d’arrêt maladi e: nous demandions si la Maire-Présidente acceptaitenfinde recevoir la CGT pour la remise de la pétition demandant l’abrogation du jour de carence en cas d’arrêt maladie, pétition signée par plus de 1 300agents.

La réponse qui nous est faite est édifiante : les lusé et l’administration n’ont pas d’information et ne savent rien sur le sujet.

Quand on sait que nous avons écrit à la Maire-Présidente il y a maintenant plus d’un mois et demi et que cette question était à l’ordre du jour de la réunion, on se demande vraiment à quoi cela sert de poser des questions à l’avance si c’est pour n’avoi r aucune réponse sur un sujet aussi simple !!!

Cette absence volontaire de réponse sur un sujet aussi essentiel pour les agents est un manque total de respect à leur égard. Consternant…

Allocation de retour à l’emploi : nous avons demandé que les agents non titulaires qui se retrouvent au chômage entre 2 contrats puissent bénéficier d’un versement plus rapide de leurs allocations chômage puisqu’ils se retrouvent actuel lement avec 2 mois consécutifs sans revenu ce qui est évidemment une situation impossible à vivre.

La DRH nous fait une réponse technique pour indiquer que cela va être délicat à envisager au regard des contraintes de retour des attestations nécessaires au paiement.

Nous continuons à croire qu’il est NECESSAIRE d’ess ayer d’aller au plus vite et d’utiliser la régie pour payer dès que possible les agents concernés qui ne peuvent évidemment pas vivre sans revenu pendant 2 mois.

Régime indemnitaire :à notre question de l’ouverture de négociations prochaines pourl’augmentation du régime indemnitaire, toutes catégories confondues, la réponse est claire : cela figurera à l’ordre du jour de l’agenda social de l’ année prochaine.

Traduction de la réponse : circulez y a rien à voir…

En conséquence ce sera donc à nous d’aller chercher une augmentation de notre salaire si nous la voulons…

Difficultés de stationnemen t: comme de nombreux agents qui travaillent à l’Hôt el de Ville ou à sapériphérie l’ont constaté, le périmètre du stationnement payant a été largement élargi et, en plus, le prix du stationnement a augmenté !

Nous ne pouvons nous satisfaire de la réponse qui nous est faite de l’utilisation des transports en commun puisque de nombreux agents ne peuvent les emprunter et notamment ceux qui doivent emmener leurs enfants à l’école le matin.

Nous mettons donc en avant une proposition : que les agents puissent bénéficier du tarif résident qui a été considérablement baissé.

Cette demande a été notée, nous verrons si notre proposition sera entendue.

CCAS : nous demandons pourquoi les embauches nécessaire n’ont pas lieu au sein du CCAS.Chacun sait que la crise a un impact social important et que la charge de travail au sein du CCAS augmente considérablement. Les agents se sont d’ailleurs mis en grève pour réclamer un poste et demi supplémentaire.

Selon nous, la création de 2 postes d’agents polyvalents titulaires ne résout pas les problèmes car cela ne fait que régulariser la situation de 2 agents non titulaires déjà en fonction.

Il faut créer les postes nécessaires au bon fonctionnement du service public !

Parmi les réponses aux questions posées par les autres syndicats, nous notons qu’on nous précise qu’il y aura une CAP les 20 et 21 décembre pour traiter des promotions. Seuls les agents proposés par leur direction feront l’objet d’un rapport. Les directions ont 15 jours pour établir les rapportsen question.

Nous avons également appris que 50 « emplois d’avenir » seront recrutés, 20 à temps complet et 30 à mi-temps en partenariat avec le GEDA 51.

Nous ne pouvons qu’espérer que l’avenir de ces agents ne sera pas le guichet de Pôle emploi à l’issue de leur contrat de 3 ans…

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 18:31

Plus que jamais, il est important d’écouter le discours du DGA ressources et de la DRH pour en souligner les contradictions flagrantes.

 

Une partie du discours est composé des éléments de langage qui suivent : « Equité, humanité, respect, bien être au travail, responsabilité sociale, égalité femmes – hommes, handicapés, dialogue social, écoute »…

 

 

Si on en reste là, tout va bien dans le meilleur des mondes.

 

Or, les mêmes interlocuteurs nous expliquent que le rôle des représentants du personnel est le suivant : « ils dialoguent et accompagnent ». En d’autres termes, il s’agit ni plus ni moins de faire des syndicats de simples courroies de transmission.

 

Quant aux instances paritaires, elles aussi voient leur fonction réduite à produire « des avis », veiller « à la bonne application des procédures ».

 

Le DGA en charge des ressources humaines a le mérite de la clarté en soulignant « le problème des syndicats qui viennent interférer dans la gestion quotidienne. Il faut que chacun soit à sa place ».

 

On comprend pourquoi les réunions de dialogue social ressemblent davantage à un monologue qu’à un dialogue social.

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21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 18:16

 

Lors de la réunion de dialogue social du 15 novembre, le Directeur des finances a présenté le contexte économique de la préparation budgétaire 2013 et a cité notamment le rapport Gallois.

 

Voici quelques extraits de l’éditorial d’Options, journal des cadres CGT, portant sur le rapport Gallois : « En rédigeant son rapport sur le «choc de la compétitivité», M. Gallois a oublié ses propos d’hier où il dénonçait les taux de profit à deux chiffres incompatibles avec un développement industriel, ou encore le dogme de la concurrence libre et non faussée qui entrave le soutien à l’industrie européenne. Enterrée aussi l’évaluation de la Cour des comptes soulignant l’inefficacité des exonérations fiscales et sociales aux entreprises et leur coût exorbitant pour la collectivité. La compétitivité se conjuguerait, plus que jamais, à partir du leitmotiv d’une compétitivité-coût, c’est-à-dire de la baisse du coût du travail. Il est temps de mettre un terme à ces idées reçues, à ces affirmations dogmatiques. La France occupe le premier rang mondial de productivité horaire du travail. La France détient le record de la plus forte dévalorisation du prix du travail par rapport au capital, puisque le montant des dividendes versés aux actionnaires est le plus élevé d’Europe. Les ressorts d’une compétitivité durable se situent dans la qualité, la fiabilité, la sécurité des produits, le respect de l’environnement. Son développement requiert plus d’innovation et de recherche qui impliquent à leur tour toujours plus d’intervention des salariés et de maîtrise de leur travail, plus d’élévation des qualifications ; leur reconnaissance et un plein exercice de ces qualifications est incompatible avec la précarité. Ces droits sociaux, le choix du social, sont ainsi un levier puissant pour asseoir une compétitivité durable et globale ».

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