Intervention de Philippe MARTINEZ, 11ème congrès de la Fédération CGT des Services publics
Extraits
Le contexte
"Votre congrès se tient évidemment dans un contexte très particulier. Nous venons de vivre ce que l’on pourrait appeler un séisme qui risque de durer. Les attentats terroristes et criminels survenus vendredi 13 novembre dernier ont profondément meurtri notre pays, ses citoyens mais également au-delà de nos frontières. Des attentats faut-il le rappeler qui frappent régulièrement des populations ailleurs dans le monde, je pense à ce qui s’est passé dernièrement à Beyrouth ou hier en Tunisie et qui devrait susciter autant de réactions. Cette fois, ça s’est passé chez nous en plein coeur de Paris".
La haine
"Les discours qui portent la haine de l’autre, de celui qui vient d’ailleurs, nous les entendons depuis longtemps. Le Front national, la droite ont amplifié ce discours. La réception honteuse de LE PEN à l’Elysée lui a de nouveau offert une tribune quasi officielle pour répandre son discours raciste. Permettez-moi au passage de saluer l’engagement et le combat de nos camarades dans les mairies gérées par le Front national, comme j’ai pu le vérifier à Hayange".
Le rôle de la CGT
"La CGT doit être force de propositions même si là aussi, elle est à contre-courant des idées libérales. La question des salaires doit être au coeur de nos revendications. Le salaire, ça n’a rien à voir avec le mérite. D’ailleurs, est-ce que c’est au nom du mérite que les femmes sont moins bien payées que les hommes ? Le mérite dans le privé, c’est ne pas faire grève, ne pas être malade. Notre salaire, le paiement de notre force de travail et de nos qualifications sont au coeur de l’affrontement capital / travail".
Intervention de Philippe MARTINEZ, 11ème congrès de la Fédération CGT des Services publics