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L'UFICT, le syndicalisme CGT spécifique aux cadres.

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Pour un management alternatif

28 octobre 2016 5 28 /10 /octobre /2016 13:04
Sophie Binet, secrétaire générale adjointe de la CGT des cadres et techniciens (UGICT-CGT)

Sophie Binet, secrétaire générale adjointe de la CGT des cadres et techniciens (UGICT-CGT)

Coworking, flexoffices, télétravail... radioscopie des nouveaux bureaux.

Intervenants :

  • Sophie Binet : secrétaire générale adjointe de la CGT des cadres et techniciens (UGICT-CGT)
  • Alain d'Iribarne : sociologue du travail, directeur de recherche au CNRS et président du conseil scientifique d’Actineo (Observatoire de la qualité de vie au bureau)
  • Brigitte Cachon : directrice exécutive Transformation & RSE chez Gecina, société foncière

Imaginez une entreprise qui se soucie tellement du bien-être de ses salariés qu’elle leur construit des logements bon marché à proximité. Une entreprise avec ses propres écoles, son stade, son grand magasin pour y faire ses courses le week-end. Cette entreprise du futur…appartient au passé. Au siècle dernier, à Clermont-Ferrand, on pouvait grandir chez Michelin, y travailler, s’y distraire et même s’y faire soigner : vie personnelle et vie laborieuse se confondaient. Etant entendu que rien ne se crée mais que tout se transforme, voilà que l’entreprise moderne renoue avec cette idée. Le lieu de travail doit être un endroit où il fait bon vivre, et le lieu de vie un endroit où il fait bon travailler.

C’est ainsi que se sont développés ces dernières années le télétravail, les open space, et désormais les ‘’flex office’’ et le ‘’desk sharing’’ : les bureaux flexibles et partagés. Il en a beaucoup été question le mois dernier lors de l’inauguration du nouvel immeuble de l’agence de pub BETC à Pantin : pour preuve de sa modernité, l’entreprise a essentiellement communiqué sur la réorganisation de ses espaces de travail, sur le thème : chez nous, travailler, c’est cool. Evidemment, l’altruisme ne suffit pas à expliquer la remise en cause, par les entreprises, des bureaux individuels. En décloisonnant l’espace, elles gagnent des mètres carrés, et espèrent une meilleure compétitivité. Alors s’agit-il d’un système gagnant-gagnant ?

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21 octobre 2016 5 21 /10 /octobre /2016 11:24

Pour sa cinquième édition, le baromètre bien-être au travail « La Gazette » - MNT a sondé le moral des territoriaux. Résultat : les troupes font grise mine, à commencer par les agents des nouvelles régions. Pourtant, l’attachement au service public demeure…

Et vous, ça va ? La question posée aux territoriaux par « La Gazette » en fin d’été s’est soldée par une soupe à la grimace. La faute à la rentrée ? Si seulement… Car le mauvais état de santé psychique des agents est bien plus profond qu’une simple déprime saisonnière. En cause notamment les réformes et réorganisations qui plombent leur moral depuis plusieurs années déjà. Dernières victimes en date : les agents des régions qui digèrent mal le redécoupage territorial.

« Tout est à reconstruire. Les agents ne savent pas quelles seront leurs missions demain », déplore Caroline Charruyer, secrétaire générale de la Fédération autonome de la fonction publique territoriale (FA-FPT) de la région Nouvelle Aquitaine. Pas étonnant que 71,3 % d’entre eux s’émeuvent d’une dégradation de leur niveau de bien-être cette année, contre « seulement » 59,8 % tous agents confondus.

Chiffres-clés

  • 40 %
    des agents considèrent la qualité de vie au travail comme une action devant être prioritaire en 2016-2017.
  • 57%
    des agents de catégorie C ne sont pas satisfaits des relations avec leur hiérarchie (+ 7 points par rapport à 2015).
  • 84 %
    des agents de catégorie A sont satisfaits des relations qu’ils ont avec leur équipe.

 

Bien-être au travail 2016 : Coup de fatigue chez les territoriaux

Ils éprouvent aussi moins de fierté que les autres à exercer leur métier (24,1 % de satisfaits contre 34,4 % au total), se disent moins épanouis dans leur travail et ont moins l’impression de rendre un service de qualité. La gestion de l’argent public leur paraît aussi moins bonne (36 % de non-satisfaits sur ce point, contre 28,6 % au total).

S’ils sont plus exposés cette année, les personnels des régions ne sont pas les seuls à voir l’avenir en noir. Déjà peu élevée, la confiance des territoriaux s’émousse encore. Tant au niveau individuel – 70 % des agents doutent de leurs perspectives professionnelles – que collectif : 78 % des agents n’ont pas confiance dans l’évolution du service public (+ 4 points par rapport à 2015) et 83 % dans l’évolution du statut de la fonction publique territoriale. Et les discours des candidats à l’élection présidentielle visant les fonctionnaires ne devraient rien arranger à l’affaire.

Bien-être au travail 2016 : Coup de fatigue chez les territoriaux

Catégorie C, rien ne va plus

Plus préoccupante encore que le manque de confiance, l’anxiété se diffuse à tous les niveaux. Pas moins de 70 % des agents, quelle que soit la catégorie, se sentent « fatigués / à très fatigués » nerveusement. Chiffre d’autant plus étonnant que les collectivités ont dû se doter d’un plan d’évaluation et de prévention des risques psychosociaux, et ce depuis 2015. A en croire 48 % des agents interrogés, il n’en est rien.

Bien-être au travail 2016 : Coup de fatigue chez les territoriaux

Quand bien même des dispositifs de prévention et de traitement existent, la moitié des agents considèrent qu’ils ne sont pas adaptés aux besoins. On ne s’étonnera pas dans ces conditions que la qualité de vie au travail soit citée en premier, par 40 % des agents interrogés, comme action à privilégier par leur collectivité en 2016-2017.

Une meilleure qualité de vie au travail qui permettrait, peut-être, de faire baisser le taux d’absentéisme qui croît de 3 points par rapport à 2015 (27 % des agents disent avoir été arrêtés au cours des 12 derniers mois). Avec en particulier une progression de 5 points des arrêts de plus d’un mois des catégories C, dont le mal-être devient préoccupant.

Le niveau de satisfaction global des catégories C diminue encore cette année, en raison notamment d’une relation dégradée avec leur hiérarchie (- 7 points par rapport à 2015). Ils se disent davantage sous pression (+ 4 points), moins reconnus dans le travail (- 6 points) et souffrent d’un déficit de confiance de la part de leurs supérieurs (- 6 points). Résultat : un bien-être professionnel qui vacille au cours des 12 derniers mois (- 6 points) et des difficultés à gérer leur stress (+ 7 points).

Bien-être au travail 2016 : Coup de fatigue chez les territoriaux

« Les objectifs fixés à l’encadrement rejaillissent sur les équipes. Dans certaines collectivités, on est passé à des modèles managériaux qui n’ont rien à envier au privé », remarque Bruno Collignon, président de la FA-FPT. Ce mal-être des catégories C tranche, en tout cas, avec l’état d’esprit de leurs encadrants.

Les catégories A, qu’on avait laissées en 2015 en plein désarroi, affichent cette année un regain d’optimisme. Même s’ils sont un peu moins satisfaits de travailler dans la fonction publique territoriale qu’en 2015 (86 %, contre 90 % l’an passé) et moins épanouis dans leur travail (47 %, – 4 points), ils apparaissent globalement plus positifs.

Ils sont plus satisfaits des relations avec les membres de leurs équipes (84 %, + 3 points) et de leur équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle (68 %, + 3 points). Ils se sentent également davantage reconnus par leurs pairs (77 %, + 3 points) et leur hiérarchie (55 %, + 3 points).

« Les catégories A ont été plus impliquées dans les réformes. Ils se sentent mieux car ils savent où ils vont désormais. Les catégories C sont moins bien informées et ˝ subissent ˝ davantage », explique Johan Theuret, président de l’association des DRH des grandes collectivités.

Entre les deux, les agents de catégorie B expriment toujours un sentiment de stagnation quant à leur carrière. La moitié d’entre eux a le sentiment de ne pas acquérir de nouvelles compétences (+ 5 points), 42 % ne croient pas en un avancement dans leur collectivité (- 10 points) et leur niveau d’autonomie se dégrade (- 3 points).

Le service public chevillé au corps

Dans cet environnement professionnel instable demeure l’attachement au service public. Certes, celui-ci s’étiole encore un peu (- 3 points), mais reste à un niveau élevé (78 %) et la première source de satisfaction des territoriaux. Le maintien de la qualité des services publics locaux est d’ailleurs cité en premier choix par près d’un agent sur cinq (19 %) comme action à privilégier par la collectivité en 2016-2017, dans des proportions identiques au maintien du pouvoir d’achat. « L’attachement aux valeurs du service public a encore beaucoup de sens. Il faut s’en saisir comme levier de motivation », préconise Johan Theuret.

Les agents restent également majoritairement satisfaits de travailler dans la fonction publique territoriale (76 %) mais ce résultat est bien en deçà de celui de l’an passé (- 8 points). Et ils sont globalement fiers d’exercer leur métier (79 % de réponses ˝oui plutôt˝ et ˝oui, tout à fait˝) même si, là encore, on constate un recul de 3 points par rapport à 2015.

« Il y a un décalage entre, d’un côté, les valeurs que les agents portent en eux et la volonté de bien faire, et, de l’autre, l’incapacité de traduire leurs aspirations en actes. C’est cet écart qui génère le plus de souffrance au travail », estime Bruno Collignon.

Bien-être au travail 2016 : Coup de fatigue chez les territoriaux
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11 octobre 2016 2 11 /10 /octobre /2016 15:11
Communiqué de l'UFICT - CGT Reims métropole
Communiqué de l'UFICT - CGT Reims métropole
Communiqué de l'UFICT - CGT Reims métropole
Communiqué de l'UFICT - CGT Reims métropole

Le communiqué de l'UFICT en PDF

Dans notre communiqué, nous évoquons Gérard Majax.

Pour les plus jeunes, voici quelques infos sur ce personnage haut en couleurs:

Gérard Majax (Gérard Faier), né le 28 avril 1943 à Nice en France, est un artiste et homme de spectacle dont le savoir-faire est fondé sur la prestidigitation.

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9rard_Majax

https://www.youtube.com/watch?v=O_oTOpohBms

 

Communiqué de l'UFICT - CGT Reims métropole
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20 septembre 2016 2 20 /09 /septembre /2016 10:56

La CGT des Ingénieur-es, Cadres et Technicien-nes publie aujourd’hui les résultats de ses deux baromètres réalisés avec l’institut Viavoice sur le vécu au travail des cadres et des professions techniciennes.

Ces sondages illustrent du mécontentement des salarié-es qualifiés en responsabilité, et du décalage entre leur vécu au travail et les propositions gouvernementales contenues dans le projet de loi « Travail ».

Un temps et une charge de travail qui explose

 

48 % des cadres travaillent plus de 45h par semaine, les techniciens travaillent 42h30 en moyenne par semaine. 69 % des cadres et 58 % des professions techniciennes témoignent d’une augmentation de leur charge de travail. 57 % des cadres travaillent sur leur temps de repos.

Ceci s’explique par :

  • Le forfait jours, qui concerne un cadre sur 2 alors que la France a été condamnée à 4 reprises par le Comité Européen des Droits Sociaux.
  • La multiplication des heures supplémentaires ni payées ni récupérées, dans 39 % des cas pour les professions techniciennes.
  • Les outils numériques que 75 % des cadres utilisent pour raison professionnelle sur leur temps personnel.

 

56 % des cadres et 59 % des tech souhaitent un droit à la déconnexion effectif

Alors que pour 68 % des cadres et 62 % des professions techniciennes, la première aspiration est donc à un meilleur équilibre vie privée/vie professionnelle, le projet de loi Travail étend le recours aux forfaits jours, augmente la flexibilité et baisse la rémunération des heures supplémentaires. Pour protéger la santé, prévenir les burn out et mettre en œuvre l’égalité professionnelle, l’urgence est à la baisse du temps et de la charge de travail et à la mise en place d’un droit à la déconnexion.

 

Insatisfaction sur le management et les salaires

 

60 % des cadres et 68 % des tech considèrent que leurs salaires sont en décalage avec leur implication dans le travail. Quant au management, les cadres, qui sont pourtant acteurs du système d’évaluation, sont 66 % à trouver qu’elle n’est pas fondée sur les bons critères et 58 % à penser qu’elle manque de transparence. Au lieu de revaloriser le travail, le projet de loi Travail se traduira par la généralisation de l’austérité salariale avec les accords compétitivité et la moindre rémunération des heures supplémentaires.

 

62 % des cadres demandent un droit de refus, d’alerte et d’alternative

74 % des cadres ne se sentent pas associés aux choix stratégiques de l’entreprise, 59 % d’entre eux (et 65 % des technicien-nes) considèrent que les choix et pratiques de leur entreprise entrent en contradiction avec leur éthique professionnelle. Renforcer le dialogue social en entreprise nécessite de donner de nouveaux droits aux salarié-es pour faire primer leur éthique professionnelle, l’intérêt général et les logiques de long terme sur les exigences financières des actionnaires qui mettent en danger l’outil productif, l’environnement et les droits sociaux. L’UGICT-CGT appelle donc à la mise en place d’un droit de refus, d’alerte et d’alternative, permettant aux salariés d’exercer pleinement leurs responsabilités et de pouvoir refuser de mettre en œuvre une directive contraire à leur éthique. Il s’agit d’adosser la responsabilité professionnelle à l’intérêt général, pour permettre aux salariés qualifiés à responsabilité de maitriser le sens et le contenu de leur travail.

Pour les ingénieur-es, cadres et technicien-nes, tous les indicateurs sont au rouge. Pour renforcer la compétitivité de la France, le gouvernement ferait mieux de répondre à ces aspirations, de permettre aux salariés d’exercer pleinement leurs responsabilités professionnelles plutôt que de faire passer en force un projet de loi taillé sur mesure pour les multinationales. 66 % des cadres pensent que la loi Travail ne favorisera pas la création d’emploi, le gouvernement ferait bien de tenir compte de l’avertissement et de revoir sa copie.

 

Sondage Viavoice pour l'Ugict-CGT : les cadres et professions techniciennes ne se retrouvent pas dans la loi Travail et demandent de nouveaux droits
Sondage Viavoice pour l'Ugict-CGT : les cadres et professions techniciennes ne se retrouvent pas dans la loi Travail et demandent de nouveaux droits
Sondage Viavoice pour l'Ugict-CGT : les cadres et professions techniciennes ne se retrouvent pas dans la loi Travail et demandent de nouveaux droits
Sondage Viavoice pour l'Ugict-CGT : les cadres et professions techniciennes ne se retrouvent pas dans la loi Travail et demandent de nouveaux droits
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6 septembre 2016 2 06 /09 /septembre /2016 10:09
Parcours professionnels des agents en difficultés

Depuis des années la CGT demandait une meilleure prise en compte des agents en difficultés.

Après plusieurs mois de travail collectif, un dispositif constituant un saut qualitatif dans l'accompagnement et le solutionnement des situations de ce type, devrait voir le jour.

Reste à savoir, si le discours se traduira par une effectivité.

Quid des moyens humains et financiers ?

L'UFICT votera pour en Comité technique ce jour.

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13 avril 2016 3 13 /04 /avril /2016 11:01
Seuls ensemble. De plus en plus de technologies, de moins en moins de relations humaines

Sherry Turkle est anthropologue au MIT.

Elle travaille sur les effets sociaux et psychologiques des nouvelles technologies.

Elle part du constat que les relations sociales sont de plus en plus fréquemment remplacées par des technologies.

Elle en étudie donc les effets sur les enfants et les adultes dans une variété d’environnement.

La relation aux robots, aux réseaux et à tous les artefacts technologiques font l’objet de son analyse.

Deux investigations sont menées pour montrer comment la technologie nous dépossède peu à peu d’attributs humains.

La première investigation est celle des robots et de la quête continue des programmeurs pour percer le secret de l’empathie, voire même de la vie cérébrale. Elle retrace de façon passionnante toute la quête pour créer des robots sociaux depuis le début des années 1970, partant des objets intelligents, ancêtre des furbys et autres tamagotchis jusqu’aux actuels robots de compagnie.

La deuxième investigation se concentre sur les réseaux et sur nos façons d’être connectés en permanence, jusqu’à la plus totale dépendance.

Turkle relate l’étonnante expérience de chercheurs dans les années 90 qui ambitionnaient de capter et d’archiver chaque moment de leur vie en filmant, enregistrant tout autour d’eux.

Elle décrit ce sentiment des expérimentateurs d’avoir une vie intensifiée. Ce sentiment qui s’est généralisé en même temps que la distribution massive de téléphone portable et de tout leur potentiel.

A partir de cette expérience Turkle explore toutes les façons dont les technologies nous laissent croire à des bénéfices, alors même qu’elles réduisent le gout pour le contact direct et les interactions personnelles.

Au-delà des systèmes de gestion informatisés, la question des technologies ne peut laisser les DRH indifférents (donc les syndicalistes), à un moment où les managers (donc les syndicalistes cadres) mettent de l’énergie à contrôler les workflows et se font piéger à oublier les hommes qui travaillent avec eux.

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19 janvier 2016 2 19 /01 /janvier /2016 05:55
Dérive autoritaire dans certaines directions après les attentats ?

Le contexte lié aux attentats conduit à des dérives autoritaires.

Ainsi, dans plusieurs collectivités, des agents (souvent travaillant dans des médiathèques ou des bibliothèques) sont-ils invités de manière ferme à d’assurer des missions de contrôles, qui ne figurent pas dans leur fiche de poste et que celles-ci ne font pas partie de leurs missions.

Pire ces missions de surveillance, pour lesquelles les agents ne sont ni formés ni compétents dénaturent leur identité professionnelle, et pourraient les mettre en danger.

Parfois, les agents concernés font l’objet d’une injonction au devoir d’obéissance et à la sanction en cas de non soumission à l’ordre donné d’exercer la fouille d’un bagage à main.

L’Association des Maires de France consciente du problème a produit une note où elle rappelle ceci en la matière :

1) Les agents privés de sécurité exerçant une mission de surveillance et de gardiennage, titulaires d'une carte professionnelle délivrée par le CNAPS, peuvent procéder à une inspection visuelle des bagages à main et, avec le consentement du propriétaire, à leur fouille (L.613-2 du code de la sécurité intérieure).

2) Les agents de police municipale peuvent également réaliser une inspection visuelle des bagages et, avec le consentement du propriétaire, à leur fouille dans les conditions de l'article L 511-1, 5°, c'est-à-dire lorsqu'ils sont affectés sur décision du maire à la sécurité d'une manifestation sportive, récréative ou culturelle rassemblant plus de 300 spectateurs dans une enceinte ; de même en est-il, lors de telles manifestations, des membres du service d'ordre de l'organisateur, à la condition d'avoir été agréés par la commission territorialement compétente du CNAPS, sur présentation d'un dossier attestant de leurs qualifications (L.613-3 et R 613-10 du code de la sécurité intérieure).

L’UFICT RM souhaite que ces règles soient rappelées à l’ensemble de l’encadrement, dont certains éléments (rares il est vrai) semblent disposer à un zèle autoritaire.

L’UFICT RM attend une note du Directeur Général des Services et l’inscription de cette question tant au Comité Technique qu’au CHSCT.

La note de l'AMF sur l'Etat d'urgence

Quand la communication interne du Conseil départemental de la Drome conseille ceci

"Demandez au visiteur de présenter son sac ouvert et procédez à un contrôle visuel Ne touchez pas le sac, ne le fouillez pas. - Rien à signaler : le visiteur peut entrer sur le site - Présence d’une arme blanche ou arme à feu dans son sac : indiquez au visiteur qu’il ne peut pas entrer dans les locaux avec une arme. Prévenez votre responsable ou la police/gendarmerie (17)".
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19 janvier 2016 2 19 /01 /janvier /2016 05:25
Services communs, sondage auprès des collègues de l’urbanisme

Dans le cadre du développement d’une noue phase de l’intercommunalité, se mettent en place des services communs.

En juin a ainsi été créé au sein de Reims métropole, un service commun des autorisations d’urbanisme. 6 mois plus tard, nous avons interrogés par le biais d’un sondage anonyme, les collègues concernés.

Une majorité absolue d’entre eux a répondu à notre démarche en 9 questions rapides.

- Pour 57,14% d’entre eux, le bilan est globalement négatif. Seuls, 14,29% le voient positif.

- Pour 85,71%, la charge de travail a augmenté. 57,14% la considère comme insupportable. A noter qu’aucun n’agent ne la déclare supportable…

- 71,43% des agents estime subir une pression temporelle quotidienne. 57,14% la jugent insupportable.

- 57% observent des conditions de travail satisfaisantes, voire excellente et 43% insatisfaisantes ou déplorables. - 33% voient dans les nouvelles procédures une cause de la dégradation des conditions de travail. Seuls 16,67% sont satisfaits par ces procédures.

- Quant à l’information sur le processus de création du service commun, les collègues sont autant à se dire satisfaits qu’insatisfaits.

Conclusion : la création de de service commun a engendré de manière incontestable une dégradation de la qualité de vie au travail des collègues concernés. Quelle sera la reconnaissance financière et non financière pour l’ensemble de ces collègues qui se sont investis professionnellement, collectivement et individuellement dans ce processus organisationnel. Quid de l’avis de l’usager et de la qualité du service public ?

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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 10:33
Les cadres français sont accros à leurs courriels

es cadres français consultent en moyenne leurs e-mails 5h30 par jour, selon une étude d'Adobe. Un Français sondé sur cinq affirme utiliser ce mode de communication avant même de sortir de son lit.

 
 

La boîte mail est collée à la peau des cadres. C'est en tout cas la conclusion de l'étude d'Adobe effectuée auprès de 1600 cadres européens et américains. En moyenne, les employés supérieurs français la consultent quotidiennement 5h30. La dépendance au courriel ne se constate pas uniquement au bureau. 74% des sondés déclarent regarder leurs emails en dehors de leurs heures de travail. Le développement massif des smartphones et des tablettes joue un rôle crucial dans cette consultation massive par les cadres. 71% des sondés (69% dans l'Hexagone) consultent leurs courriels via leurs smartphones. Pour la tranche des 18-34 ans, ce chiffre atteint même 87%. Grâce aux smartphones et tablettes, un cadre sur cinq interrogés, admet consulter ses emails avant même de sortir du lit. Ce geste fait désormais partie de la vie courante chez les cadres français. Plus d'un tiers d'entre eux (35%) les consulte en déjeunant ou en s'habillant.

Désociabilisant, l'email?

Si les boîtes aux lettres électroniques occupent une part grandissante dans la vie des cadres supérieurs, elle peut avoir une part désociabilisante dans leur métier. En France, 59% des personnes interrogées pensent regarder leurs emails aussi souvent que leurs amis ou collègues. Le mode de travail a complètement changé depuis l'essor de ce mode de communication. A tel point que la réunion en entreprise n'est plus fondamentale. Plus de deux tiers des Français interrogés (67%) privilégient désormais la première option à la seconde, lorsqu'une trace écrite est nécessaire.

Les Etats-Unis consomment l'email en masse

Tout comme leurs collègues français, les Américains utilisent en masse l'envoi d'emails. En moyenne, les sondés consultent chaque jour leur boîte électronique pendant un peu plus de 6 heures. C'est cinquante minutes de plus par jour que leurs homogologues tricolores. Cette attirance excessive impacte également leur quotidien en dehors du bureau, puisque 87% affirment regarder leurs emails professionnels en dehors de leurs heures de travail. De même, environ huit sondés sur dix (79%) utilisent leur boite email avant d'arriver au bureau. Pourtant, seulement 24% des cadres américains estiment que leur consultation est excessive.

 

http://www.lefigaro.fr/societes/2015/08/29/20005-20150829ARTFIG00009-les-cadres-francais-sont-accros-a-leurs-emails.php

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 20:02
UGICT, Rencontres d’Options du 21 octobre 2015 – Révolution du numérique : vers un nouveau modèle économique et social ?
Rencontres d’Options du 21 octobre 2015 – Révolution du numérique : vers un nouveau modèle économique et social ?
Publié le 26/09/2015

Ces Rencontres d’Options seront organisées autour de deux tables rondes :

•     Numérisation de l’économie : quel impact sur l’industrie et les services publics et privés ? Modèle low cost ou collaboratif ?

•     Les ingénieurs, cadres et professions techniciennes à l’ère du numérique : contributeurs  « indépendants » ou renouveau du statut salarié ?

Programme et inscription en ligne aux Rencontres d’Options le 21 octobre 2015, de 9h à 17h, au Club de l’Étoile.

Plusieurs intervenants sont en cours de confirmation.

Programme prévisionnel

8h45 Accueil

9h15

Présentation des Rencontres d’Options

9h30

Grands Témoins

  • Marie-José KOTLICKISecrétaire Générale de l’Ugict-CGT, Directrice d’Options, et membre du Conseil Économique, Social et Environnemental, auteure du rapport « Reconstruire des filières sur les nouveaux rapports entre industrie et services »
  • Bruno METTLINGDirecteur général adjoint d’Orange, auteur d’un rapport sur le numérique et le travail, remis au Ministère le 15 septembre 2015
  • Bernard CHARLÈS, Directeur Général de Dassault Système, co-président d’Alliance pour l’Industrie du Futur

 

10h30 Table Ronde

Numérisation de l’économie : quel impact sur l’industrie et les services publics et privés ? Modèle lowcost ou collaboratif ?

  • Jean Lievens, spécialiste de l’économie collaborative ;
  • Daniel Sommer, PDG de Speed Rabbit Pizza ;
  • un cadre supérieur de la fonction publique territoriale;
  • Frédéric Mazzella, PDG de Blablacar (Sous réserve) ;
  • un DRH de Microsoft ou Thalès (sous réserve)
  • Sophie Binet, Secrétaire générale adjointe de l’Ugict-CGT

12h15 Pause méridienne

14h Table Ronde

Les ingénieurs, cadres et professions techniciennes à l’ère numérique : contributeurs « indépendants » ou renouveau du statut salarié ?

  • Noémie de Grenier, co-directrice générale de Coopaname
  • Boris Karthaus, IG Metall (syndicat allemand de la métallurgie) (sous réserve)
  • Représentant de l’AFL-CIO (American Federation of Labour – Congress of Industrial Organisations)
  • Valérie Peugeot Vice-présidente du Conseil du numérique
  • Jean-Luc Molins, Secrétaire national de l’Ugict-CGT

16h30 Conclusions

par Marie-José KOTLICKI

 

Pour vous inscrire

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