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L'UFICT, le syndicalisme CGT spécifique aux cadres.

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Coordination CGT des services publics territoriaux rémois

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Syndicat CGT des Agents Territoriaux de la Communauté d'Agglomération Charleville - Mézières / Sedan

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CGT territoriaux Amiens

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CGT Finances publiques 51

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Conseiller du salarié 51

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Observatoire des Risques PSycho - Sociaux au sein de la Fonction publique territoriale

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Pour un management alternatif

22 mai 2017 1 22 /05 /mai /2017 17:31

Aux agents de la Fonction publique territoriale

Un nouveau ministère de l’Action et des Comptes publics : en le dénommant ainsi, Emmanuel Macron et Édouard Philippe confirment, s’il en était besoin, leur conception avant tout libérale des services publics et de leurs missions. Nous le contestons
totalement !

Pour l’anecdote, on notera que même Nicolas Sarkozy n’avait pas franchi un tel cap puisque la Fonction publique figurait explicitement dans le titre du premier ministère confié à Éric Woerth.

En effaçant ainsi la Fonction publique, en la rattachant à un département ministériel qui en fera avant tout une variable budgétaire et en y nommant une personnalité fortement ancrée à droite, le Président de la République et le Premier ministre indiquent clairement leur volonté de poursuivre et d’amplifier les nocives politiques d’austérité.

Plus que jamais et sans attendre, la CGT portera ses exigences d’une Fonction publique renforcée, dotée de tous les moyens nécessaires pour mener toujours mieux ses missions publiques pour la population et le progrès social.

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21 mai 2017 7 21 /05 /mai /2017 12:30
Le lundi, l'enfer des mails reçus le week end

 

Après un weekend prolongé ou des vacances, même si vous avez réussi à débrancher, encore faut-il que l’entreprise régule la charge de travail pour éviter un mal-être dès le retour.

 

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21 mai 2017 7 21 /05 /mai /2017 12:14
Le bilan de santé des Français au travail

22% des sondés craignent d'être dépassés par les changements technologiques

 

Bien-être, motivation, santé, comportements à l'ère du numérique, rythmes de travail... la 8ème édition de l'étude Santé des salariés et performances des entreprises réalisée par Malakoff Mederic ratisse large. Objectif : prendre la température auprès des salariés de l'open space afin de déterminer si leurs conditions de travail s'améliorent. Bonne nouvelle, le nombre de salariés qui déclarent que leur travail est à la fois physiquement et nerveusement fatigant est en baisse par rapport à 2009.

Plus précisément, 45% (contre 54% en 2009) des salariés déclarent leur travail physiquement fatigant et 67% (contre 72 % en 2009) le considèrent nerveusement fatigant. Toutefois, ce bilan aux apparences convaincantes est à nuancer. En effet, pour de nombreux salariés (42%), la cadence du rythme a accéléré. A tel point que 46% estiment qu'il ne pourront pas continuer de cette manière pendant encore 10 ans.

Fatigue physique en baisse

Il faut dire que depuis 8 ans, la prise de conscience des risques professionnels a eu le temps de faire son oeuvre dans les entreprises françaises. Allant de pair avec cette prise de conscience, les conditions de travail semblent s'être nettement améliorées : alors qu'ils étaient 39% il y a huit ans, 31% des interrogés déclarent aujourd'hui effectuer des gestes répétitifs. De même en ce qui concerne l'utilisation des machines, 22% des salariés travaillent sur des machines pouvant les exposer à des blessures, contre 31 % en 2009. Côté pénibilité des postures, il y a aussi du mieux puisque 29 % déclarent rester trop longtemps debout ou dans une autre posture pénible, contre 34% en 2009. Baisse également du côté des salariés soumis aux émanations des produits toxiques ou des poussières qui sont aujourd'hui 30% contre 39% auparavant.

L'impact du numérique

A l'ère du numérique, le temps s'accélère. Il en va de même pour les nouveaux usages et comportements. Hyper-disponibilité, hyper-connectivité... Nombreux sont les salariés qui continuent à travailler sur leur smartphone ou tablette le soir en rentrant chez eux, durant les pauses ou le week-end. Résultat : 24% des salariés déclarent travailler de plus en plus souvent chez eux en dehors des heures de travail (35% pour les cadres) et 48% des cadres consultent leurs mails professionnels en dehors des heures de travail. 36% des sondés expliquent qu'ils ont de plus en plus de difficultés à concilier vie professionnelle et vie privée. Les répercussions se font aussi sentir au niveau de l'entreprise qui cherche à rester dans la course, quitte à sacrifier le bien-être de ses salariés. 55 % d'entre eux ont déclaré avoir vécu au moins un événement, une restructuration ou une réorganisation dans l'année... Soit 19 points en plus depuis 2009. De même, 4 salariés sur 10 évoquent un manque de reconnaissance. Laquelle est nécessaire au bien-être et à la productivité.

La crainte d'être dépassé par les évolutions technologiques

Les enjeux de l'entreprise sont les mêmes du côté des salariés dont certains craignent de ne pas être à la page du numérique. Si 49% sont formés par leur entreprise aux nouveaux outils informatiques et que 77% des salariés estiment qu'ils maîtrisent les outils numériques dans leur travail, ce n'est pas le cas de 22% des sondés qui craignent d’être bientôt dépassés par les changements technologiques.

Santé et absentéisme

Stress, maladies chroniques, insomnie, maux de tête, fatigue nerveuse, TMS... sont le lot quotidien des salariés français au bureau. En résulte, dans certains cas, un fort taux d'absentéisme : 20 % des salariés déclarent une maladie chronique. Or les auteurs de l'étude rappellent que l'entreprise est un « endroit privilégié pour développer des actions de prévention santé : dépistage des maladies chroniques et graves, bilan de santé, promotion d’une meilleure alimentation et de l’activité physique, gestion du stress, campagnes de vaccination, conseils pour mieux dormir ou arrêter de fumer... » Un point de vue que partagent les sondés qui souhaiteraient plus d'implication de leur employeur dans l'amélioration de leurs conditions de travail. Ainsi sont-ils 75% à souhaiter que leur responsable effectue un suivi régulier de leur état de santé. Plus concrètement, ils aimeraient que leur entreprise leur propose des services pour faire du sport (61%), mieux dormir (54%), arrêter du fumer (48%) ou encore mieux maîtriser leur alimentation (47%).

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21 mai 2017 7 21 /05 /mai /2017 12:06
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21 mai 2017 7 21 /05 /mai /2017 12:02
Le responsable du personnel qui ne met pas fin à un harcélement est fautif

Le responsable du personnel, qui a connaissance de pratiques managériales inacceptables, ne doit pas fermer les yeux et rester inactif. Sa fonction lui impose de veiller aux conditions de travail des salariés et de mettre fin à toute pratique inadmissible.

Qu’ils se le tiennent pour dit, les RRH, de part leurs fonctions, sont tenus de protéger la santé et la sécurité des salariés. Les jugent seront implacables !


Dans cette affaire, la responsable des ressources humaines d’un magasin est licenciée pour faute. L’employeur lui reproche de ne pas avoir mis fin aux pratiques managériales inacceptables du directeur du magasin.


Elle conteste ce licenciement. Elle met en avant que ce n’est pas elle qui a commis les faits de harcèlement moral, mais le directeur du magasin. Elle soutient également qu’elle n’était pas en mesure de faire quoique se soit. Elle était obligée d’obéir au directeur du magasin et la société n’avait pas mis en place les moyens pour qu’elle intervienne.


Les juges retiennent que le directeur du magasin faisait régner un climat de terreur et que les salariés avaient la crainte permanente de perdre leur emploi. Ils estiment que la RRH, qui travaillait en étroite collaboration avec le directeur, avait parfaitement connaissance de ce qu’il se passait. Ils considèrent que la RRH avait une mission particulière de management et qu’il relevait de ses fonctions de veiller au climat social et aux conditions de travail optimales des salariés du magasin. Les jugent notent qu’il lui était par ailleurs aisé d’informer la direction des ressources humaines de la société.


En laissant perdurer ces pratiques managériales inacceptables, le RRH a donc manqué à ses obligations et mis en danger la santé physique et mentale des salariés. Son licenciement pour faute est jugé justifié.

 
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11 mai 2017 4 11 /05 /mai /2017 06:02
Huit cadres sur dix se disent sous pression

La grande majorité des cadres du privé affirment être « sous pression ». C'est la seizième édition du baromètre Ifop-Cadremploi qui le dit.

Confirmant ce qui ressortait déjà par exemple du baromètre Viavoice Ugict-CGT de 2016, ce sondage dénombre 80 %  des cadres du secteur privé qui affirment ressentir une pression liée à leur « charge de travail », « plutôt importante » (54 %), voire « importante » (26 %). Et 73 % rapportent également travailler sous la pression d'« objectifs à atteindre ».

De ce point de vue, le sondage effectué pour l'Ugict-CGT en 2016 pointait que 48 % des cadres percevaient que les pratiques managériales de leur entreprise ou administration s'étaient plutôt détériorées. Près de 7 sur dix estimaient aussi que leur charge de travail avait augmenté et que pour 54 % d'entre eux, le temps de travail avait augmenté. Dans cette situation, les cadres semblent soucieux de déconnecter le soir et le week-end (pour 60 %), ce qui démontre non seulement la pertinence mais aussi l'urgence de négocier partout un véritable droit à la déconnexion.

Ce chiffre rejoint d'ailleurs le souhait exprimé par 56 % des cadres interrogés par Viavoice pour le baromètre Ugict-CGT 2016. Hélas, ce n'est pas la mention d'un droit à la déconnexion dans la loi Travail qui risque d'apporter la réponse attendue. La mise en œuvre de ce droit minimaliste est renvoyée au 1er juillet 2017. Le gouvernement s'est saisi de cette aspiration pour en faire un sujet de négociation sans obligation de mise en place des trêves de mails, et surtout renvoyé à des chartes d’entreprises sans valeur normative…

Pire, la mise en œuvre de la loi imposée par Manuel Valls va encore aggraver la pression sur les cadres. Ainsi par simple accord d’entreprise, on pourra passer de 10 à 12h de travail maximum par jour ou bien  passer de 44 à 46h de travail maximum par semaine sur 16 semaines (au lieu de 12 aujourd’hui). De la même manière, il suffira d’un accord d’entreprise pour que les heures supplémentaires soient 5 fois moins compensées. Et les directions d'entreprise pourront aussi décompter les temps d’astreinte des temps de repos. Et que dire encore de l'extension des forfaits jours... ?

Avec ça, la pression managériale imposée par la financiarisation de notre économie n'est pas prête de retomber.

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8 mai 2017 1 08 /05 /mai /2017 15:58
Le travail premier lieu de discrimination

Sexe, âge, origine, couleur de peau, religion, handicap, santé, maternité..., le 10ème Baromètre du Défenseur des droits et de l'Organisation internationale du travail (OIT) a révélé fin mars que le marché du travail est particulièrement discriminant. Il confirme que le travail est en pôle position des lieux de discrimination (34 %).

Les chiffres de ce baromètre confirment une tendance également relevée par l'activité même du Défenseur des droits : sur environ 5 200 réclamations reçues en 2016 pour discrimination, plus de la moitié concernait l'emploi.

Le rapport révèle que les femmes sont davantage discriminées que les hommes, à 24 % contre 5 % pour des raisons liées au sexe. La grossesse et la maternité apparaissent comme le troisième motif de discrimination cité par les femmes (7 %). « Les stéréotypes et préjugés qui freinent l'accès des femmes à l'emploi et leur déroulement de carrière sont encore aujourd'hui fortement marqués par le “risque” que constitue la maternité pour l'exercice d'une activité professionnelle », détaille cette étude qui confirme ainsi la justesse de la campagne #viedemère initiée par l'Ugict-CGT. En plus des inégalités de salaire, des déroulements de carrière souvent plus lents et des temps partiels plus systématiques, les femmes subissent une  « sanction sociale » tandis que les pères de famille, ne sont que 13 % à déclarer avoir subi une discrimination.


Le baromètre ne rend pas compte cependant de l'ampleur d'une autre discrimination, celle que subissent les militants syndicaux. Ainsi, en juin 2016 le Comité des droits économiques, sociaux et culturels de l'Organisation des Nations Unies déplorait dans un rapport sur notre pays « les actes de représailles contre les représentants syndicaux signalés ».

Les atteintes au droit syndical sont tellement banalisées que le Défenseur des droits, requis par le Conseil économique, social et environnemental pour évaluer les discriminations syndicales, estimait le 27 juin 2016 dans un courrier au secrétaire général de la CGT « qu’environ 5,5 % » des réclamations dont il est saisi « concernent les activités syndicales. Ces saisines, bien qu’émanant de salariés et d’agents des trois fonctions publiques, ne reflètent pas toute la réalité du terrain », convenait Jacques Toubon, qui sollicitait la CGT pour lui communiquer les éléments dont elle dispose.

La pression judiciaire sur les militants, les restrictions du droit de manifester, la répression violente, la criminalisation du mouvement social et syndical resteront des marqueurs du quinquennat de François Hollande. Elles ont accompagné des restrictions des droits des représentants du personnel, une sécurisation juridique des entreprises, un corsetage et un dévoiement du dialogue social.

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4 mai 2017 4 04 /05 /mai /2017 06:56
Le management désincarné. Enquête sur les nouveaux cadres du travail

« Le management désincarné. Enquête sur les nouveaux cadres du travail » Marie-Anne Dujarier. Editions de la Découverte.

Qui sont-ils ? Que font-ils ? Où sont-ils ? Ni élus, ni entrepreneurs, ni expert d’un métier et d’un secteur, ces cadres organisateurs dans les grandes entreprises, sont des intermédiaires financiers et consultants. Ils sont mandatés pour prescrire ou importer des dispositifs standards dans les organisations privées ou publiques, pour réaliser avec l’aide des opérationnels, les ajustements locaux. Leur place sociale démographique serait croissante : entre le tiers et la moitié des effectifs des cadres actuels (Apec 2011)

Leur mandat consiste à accroitre la performance, définie quantitativement par l’employeur et pour son bénéfice, en agissant à distance sur l’activité d’autrui par la mise en place de ces dispositifs. Ils doivent eux-mêmes mandater des auditeurs, des chercheurs et des consultants, tant leurs connaissances du travail sont abstraites, insuffisantes  pour se représenter les opérationnels. « Un niveau d’abstraction qui va jusqu’au vertige. Je n’ai jamais entendu parler de travail. On ne parle que gestion process, end to end… »  témoigne un de ces planeurs.

Ils ne représentent pas une profession unifiée et organisée. Ils officient et constituent un « espace professionnel » selon Marie-Anne Dujarier. Ils sont soumis à l’obéissance et sont contraints aux aussi aux objectifs. Leur compétence est souvent estimée en fonction des écoles de pensées dont ils sont issus et dont ils vendent les méthodes.

Les planeurs rassurent-ils les actionnaires ?

Mais coincés dans leurs positions personnelles, ils souffrent du haut risque de la perte de leur emploi et ressentent avec force la perte du sens du travail.

En somme, des salariés au même titre que les autres.

Anne-Marie Dijarier est sociologue du travail et des organisations, maître de conférence à la Sorbonne, chercheuse au Cnam-CNRS. 
Elle sera participera au débat « Comment manager autrement », le mercredi 25 novembre, de 16h30 à 19h00, au siège de la CGT – 263 rue de Paris – 93100 Montreuil (Salle François Blumental – Patio RCH)

Pour vous y inscrire cliquez ici


« Le management désincarné. Enquête sur les nouveaux cadres du travail » Marie-Anne Dujarier. Editions de la Découverte. Mai 2015 260 pages. 18€50

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2 mai 2017 2 02 /05 /mai /2017 06:50
[Cadres Infos 731] Définanciariser l'entreprise

Un sujet qui concerne également les services publics

 

Manifeste pour définanciariser l’entreprise et restaurer le rôle contributif de l’encadrement - 

Comment définanciariser l’entreprise ? - 

Les IRP face à la financiarisation de l’entreprise - 

 

Définanciariser l’entreprise et le travail doit être au cœur du débat présidentiel. Pour sortir – enfin ! - de la crise, mais surtout pour répondre aux enjeux d’aujourd’hui et de demain : développer un modèle de production et de consommation soutenable à long terme et respectueux des ressources environnementales, mais aussi pour construire le numérique autrement en empêchant la captation des richesses par les géants du numérique. Une distribution record de dividendes et 63 000 faillites d’entreprises en France en 2015, ces deux chiffres, trop rarement rapprochés, diagnostiquent l’asphyxie de notre économie par le coût du capital des multinationales. La captation des richesses créées se fait au détriment de l’investissement - empêchant la modernisation de notre appareil productif - et des salaires - provoquant ainsi une contraction de la consommation et de la demande intérieure. Il n’y a pas de définition légale de l’entreprise. Le droit commercial ne connaît que la société de capitaux, dont l’objet social est de maximiser la rentabilité du capital investi et le droit du travail limite la responsabilité envers les salariés à l’employeur en titre. Cette carence juridique déséquilibre le système de pouvoir au sein de l’entreprise. Elle permet d’assimiler les dirigeants à de simples mandataires des actionnaires et de les intéresser au rendement du capital par un système de rémunération avec des stocks-options. Nous pouvons et devons mettre en place une nouvelle définition juridique de l’entreprise, comme collectif humain créateur de richesses, reconnaître un statut au chef d’entreprise, distinct du simple mandataire désigné par les actionnaires, et instituer une règle de solidarité avec modulation de la voix des actionnaires en fonction de la durée de leur engagement

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30 avril 2017 7 30 /04 /avril /2017 18:42
Guide du Droit à la Déconnexion

Sous pression de la mobilisation contre la loi Travail, le gouvernement a introduit le droit à la déconnexion dans la loi. Cette disposition, si elle est très insuffisante, permet de mettre un pied dans la porte et de porter l’enjeu de réduction du temps et de la charge de travail. Ce guide a pour ambition d’aider les équipes syndicales sur le volet négociation de notre campagne revendicative sur le droit à la déconnexion afin de construire les droits nouveaux qui doivent accompagner l’ère numérique.   

Pourquoi ce guide ?

Première organisation syndicale française à tirer la sonnette d’alarme sur l’explosion du travail numérique en dehors du temps et du lieu de travail des salarié-e-s, l’Ugict-CGT  a lancé en septembre 2014 une campagne « Pour le droit à la déconnexion et la réduction effective du temps de travail  ».

Associée à une série de propositions concrètes pour protéger la santé et réduire le temps et la charge de travail, la campagne a été menée sur de nombreux lieux de travail, avec notamment des milliers de consultations auprès des ingénieurs, cadres et techniciennes et techniciens.

Ceci a permis d’obtenir de premières avancées dans des accords, et notamment : l’accord télétravail du groupe Thales (avril 2015) ; les accords sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes à La Poste (juillet 2015) et à la Cnav (décembre 2015) ; l’accord sur la transformation numérique d’Orange (septembre 2016).

En novembre 2015, l’Ugict-CGT a précisé ses propositions et adressé à la ministre du Travail des propositions rédigées pour « réduire le temps de travail à l’heure du numérique ».

En mars 2016, 56 % des cadres et 59 % des professions techniciennes se disent favorables à la mise en place d’un droit à la déconnexion.

Sous pression de la mobilisation contre la loi Travail, le gouvernement a introduit le droit à la déconnexion dans la loi. Cette disposition, si elle est très insuffisante, permet de mettre un pied dans la porte et de porter l’enjeu de réduction du temps et de la charge de travail.

À l’heure de l’Internet mobile et de la transformation numérique des entreprises et des administrations, le droit à la déconnexion représente une sérieuse opportunité pour développer notre implantation et notre renforcement chez les ingénieurs, cadres et techniciennes et techniciens.

Ce guide a pour ambition d’aider les équipes syndicales sur le volet négociation de notre campagne revendicative sur le droit à la déconnexion afin de construire les droits nouveaux qui doivent accompagner l’ère numérique.   

Marie-José Kotlicki
Secrétaire Générale de l’Ugict-CGT

Le guide présente :

  • Les enjeux liés au droit à la déconnexion à l’ère numérique. 
  • Un état des lieux des avancées obtenues sur le droit à la déconnexion dans les différents accords d’entreprises.
  • Les points d’appuis, notamment juridiques pour construire le droit à la déconnexion. 

 

Pour consulter le guide : 

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