Notre employeur a élaboré un document relativement complexe de 150 pages intitulé « La politique de management des ressources humaines dans les administrations rémoises ».
Il a été demandé aux organisations syndicales représentées au sein du Comité Technique de Reims métropole (et au CTP de la Ville) de donner leur avis sur ce texte.
Les discussions avec la CGT et FO ont été menée tambours battants, en moins d’un mois, à travers seulement 2 réunions (le 6 puis le 20 juin) et comme si une impérieuse urgence existait :
- Transmission du document
- Organisation en l’espace de quelques semaines de deux réunions d’échanges avec l’employeur et dans la foulée d’un Comité technique
- Absence de document consolidé intégrant les modifications acceptées par l’employeur
- Refus antidémocratique d’un vote du document chapitre par chapitre en CT
Sous l’effet de cette pression et de ce flou, il nous a été impossible de vous consulter.
Nous en sommes réduits à vous informer à posteriori. Le présent document n’a pas la prétention de constituer une analyse exhaustive. Il s’agit tout au plus de présenter les points saillants positifs et négatifs de manière non manichéenne qui peuvent interpeller les personnels de Reims métropole, de la Ville de Reims, du CCAS et de la Caisse des Ecoles.
Il est à noter que ce processus s’accompagne d’une réorganisation de la DRH contre laquelle les personnels de la DRH se sont mobilisés par le biais d’une pétition signés par 70% d’entre-eux ; 30% participants à une réunion d’information syndicale organisée par la CGT RM. Nos représentants en CT n’ont pas souhaité participer au vote du nouvel organigramme manquant de cohérence et donc n’ont pas souhaité le cautionner.
La CGT RM a notifié ce jour que son vote lors du CT du 26 juin au sujet de « La politique de management des ressources humaines dans les administrations rémoises » était un vote négatif.
Téléchargez:
- Le document AUDACE, version initiale adoptée en DG le 30 avril
- Le powerpoint présenté en Comité technique du 26 juin
Eléments négatifs à retenir
La volonté de maitriser la masse salariale (évoquée une dizaine de fois)
Le recul des libertés syndicales
L’organisation d’un précariat minimal de deux ans pour les non-titulaires de catégorie C
La réduction des cadres à des petits soldats
L’individualisation des rémunération : la PFR
La réduction des jours ATT en cas de congé maladie et le refus de se conformer à une circulaire portant leur nombre à 15 par an
L’absence de référence à la prime de fin d’année (13ème mois)
Des heures supplémentaires de moins en moins rémunérées
L’outplacement : dégraisser sans mot dire
La fin des carrières linéaires pour les catégories A
Un accès très fermé aux grades d’A+
Le détournement du DIF