Fièvre réorganisationnelle, une pathologie managériale longue durée
La sociologie des organisations considère que toute entité quelle qu’elle soit (entreprise, administration, association, syndicat) se trouve en apprentissage organisationnelle permanent qui la conduit à s’adapter et parfois à se réorganiser.
Reims métropole et la Ville de Reims s’inscrivent dans une telle logique depuis 2008. Mais en lieu et place d’une réorganisation ponctuelle en début de mandat, nous sommes en réorganisation permanente (ne pas confondre avec révolution permanente).
Avec toutes les conséquences que cela peut avoir : insécurité pour les agents et les cadres, destruction de mécanismes fonctionnant, gâchis de compétences et de ressources et drames humains.
Loin de tirer les conséquences de cette situation et de chercher à stabiliser notre administration, la frénésie réorganisationnelle se poursuit.
Le Comité technique du 15 mai 2013, procédera à 8 mois des élections municipales à une réorganisation globale qui ne dit pas son nom, procédant par touches comme les peintres impressionnistes et touchant :
- la direction stratégique des ressources humaines,
- la direction des systèmes informatiques et de télécommunication,
- la direction des cérémonies
- et enfin le Pôle ressources.
Comme par le passé, ni les agents ni les cadres n’auront eu véritablement leur mot à dire. Tels de simples pions, le rôle qui leur est attribué consiste à subir cette frénésie réorganisationnelle témoignant d’une pathologie managériale longue durée.
Pathologie qui en a suscité une seconde : un mal être au travail généralisé tant pour les agents communautaires que les agents municipaux.
A l’UFICT, notre conception est toute autre. Nous promouvons un management humain et participatif.
Publié par Karim Lakjaâ