Le 4 novembre 2017, une intervention du Grand Reims a conduit à priver d’électricité un enfant de 22 mois en insuffisance respiratoire avec une trachéotomie. Lui et un autre « migrant » ont été en conséquence hospitalisés. Cet incident a suscité un vif émoi.
Au-delà de ces incidences tragiques, il a produit sur les réseaux sociaux un déchainement de haine et de violence verbale contre les agents du Grand Reims et en même temps contre les migrants.
Pour l’UFICT, il convient d’établir les faits, mais aussi les responsabilités dans la décision de la coupure. Nous visons ici la ou les personnes qui a – ont pris au sein de l’administration, la décision de couper l’électricité.
Nous rappelons que la Convention européenne des droits de l’Homme s’applique aux actes du Grand Reims, notamment en ce qui concernent le droit à la vie des populations vulnérables et leur droit au respect de la dignité humaine. De par les dispositions de ce texte sanctionné par la jurisprudence européenne, le branchement aurait dû être sécurisé, mais non interrompu.
Nous rappelons que tout acte de malveillance envers des individus en raison de leur origine est passible de sanctions tant administratives que pénales.
L’UFICT, comme elle l’avait annoncé dès le 4 novembre sur les réseaux sociaux, a donc demandé l’ouverture d’une enquête interne.
L’UFICT demande également la mise en place de formations spécifiques pour les agents et cadres pouvant être en interaction avec les migrants présents collectivement sur le territoire du Grand Reims.
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