Les représentants des syndicats* au Conseil supérieur de la fonction publique territoriale ont rejeté le 15 avril à l'unanimité le projet de revalorisation des cadres de santé territoriaux.
Ces projets de décrets tendent à créer deux nouveaux cadres d'emplois. D'abord, celui des puéricultrices cadres territoriaux de santé, constitué en deux grades. Ensuite, celui des cadres territoriaux de santé infirmiers et techniciens paramédicaux, dont la structure de carrière est articulée en un seul grade et deux classes.
Là où le bât blesse, c'est sur l'échelonnement indiciaire de ces personnels car, certes la revalorisation proposée par le gouvernement revient à augmenter les personnels concernés de 1.200 euros par an en moyenne, mais les syndicats pointent l'absence de parité avec les corps d'emplois similaires de la fonction publique hospitalière.
Les personnels concernés de la territoriale devront en effet attendre quelques années de plus que leurs homologues des hôpitaux avant de parvenir à l'indice de fin de carrière. "La proposition qui est faite n'est pas à la hauteur des qualifications des personnels qui sont équivalentes à un master", proteste Jésus de Carlos, président (CGT) de la formation spécialisée en charge des questions statutaires. C'est d'autant plus inadmissible que les cadres d'emplois en question sont composés quasiment uniquement de femmes ».
Dont notre camarade Karim Lakjaâ